Le blog eBoons propose une synthèse des informations récoltés sur le net sur les sites marchands, le e-commerce et les technologies numériques aux services du e-business. Notre logique: vivre moins chère sans se priver !

2007-05-22

Google connaît sa première évolution majeure en neuf ans


Depuis sa création, le géant de la recherche en ligne n'avait pas connu de mutation importante. C'est désormais chose faite avec une nouvelle version bâtie sur son concept de « recherche universelle ».

Jean-Baptiste Su (dans la Silicon Valley) , 01net., le 21/05/2007 à 18h30







Google unifie ses index. En apparence, le changement n'est pas très spectaculaire. C'est pourtant l'évolution la plus importante apportée au moteur de recherche depuis sa création, il y a presque neuf ans.

« Jusqu'à présent, lorsqu'un utilisateur lançait une recherche, il fallait qu'il choisisse dans quel index chercher : les pages Web, les images, les vidéos, les actualités, etc. Ce n'est plus le cas aujourd'hui, car notre nouvel algorithme le fera pour lui et affichera les meilleures réponses quel que soit leur type (texte, images, plans, vidéos, etc.) », explique Marissa Mayer, vice-présidente chargée des produits et des services grand public au sein de Google.

Par ailleurs, grâce au lecteur vidéo intégré au moteur de recherche, il est enfin possible de visualiser une vidéo YouTube et Google Video directement dans la page de résultats au lieu d'être renvoyé, comme c'était le cas jusqu'à présent, vers ces sites respectifs. Pour l'instant, ces changements ne sont visibles que sur la version américaine de l'outil. Mais cette évolution s'étendra progressivement aux sites étrangers, bien qu'aucun calendrier n'ait encore été précisé.

Une nouvelle barre de navigation

En marge de la refonte de son moteur, Google fait une petite entorse à sa tradition d'extrême sobriété graphique. Sa page d'accueil (et toutes les pages de recherche) s'enrichit d'une barre de navigation donnant accès en un clic à tous les services proposés par la firme, dont sa messagerie électronique gratuite, Gmail.

Google a aussi intégré des menus de navigation contextuels qui s'affichent, cette fois, en dessous du logo, en fonction de la requête faite par l'internaute. Dans sa présentation, Marissa Mayer a pris l'exemple du mot « python », qui est aussi un langage de programmation. Apparaît alors un menu pointant vers les index Blogs, Livres, Groupes et Code, ce qui permet ensuite d'approfondir la recherche et de filtrer les résultats.

Pour Google, l'annonce de son nouveau moteur n'est qu'un premier pas vers la recherche universelle. Car, au fur et à mesure, l'entreprise de la Silicon Valley compte bien ajouter de nouveaux index, comme les groupes de discussion, les produits ou la finance.

A nouvel algorithme, nouvelle architecture

Pour les ingénieurs du projet, le problème épineux est que cette « recherche universelle » nécessite que tous les index soient capables de supporter des centaines de millions de requêtes par jour. Ce qui est bien sûr le cas du site principal Google.com, qui répertorie plus de 8 milliards d'éléments, mais certainement pas des autres index.

« Par exemple, les 500 serveurs du site Actualités ne traitent environ que quelques millions de requêtes par jour. En théorie, il aurait fallu multiplier par 100 le nombre de ces serveurs pour répondre à la recherche universelle. Même chose pour les autres index. Ce qui, même pour Google, n'était pas possible », reconnaît Marissa Mayer. Bien que la nouvelle architecture reste très secrète, Google n'a eu besoin que d'une fraction du nombre de serveurs supplémentaires requis.

Cependant, après avoir effectué une recherche universelle, le plus difficile reste encore à faire : déterminer la pertinence d'une page de texte par rapport à une image, à une vidéo, etc. Pour cela, les ingénieurs de Google ont dû modifier l'algorithme de recherche originel (le PageRank) pour afficher les meilleurs résultats quel que soit leur type (texte, image ou autres). Mais en la matière, concurrence oblige, le géant américain a préféré garder le secret

2007-05-20

10 plates-formes d'e-commerce


Parmi les solutions de commerce en ligne, il faut distinguer la création de sites BtoC (Business to Consumer) d'une part, et BtoB (Business to Business) d'autre part, ces derniers accessibles principalement en environnement Extranet.

"Il existe d'abord des solutions prêtes à l'emploi fournies en ASP permettant de mettre rapidement en ligne ses catalogues, et une famille de solutions packagées, Open Source ou propriétaires" résume Gaston Annebicque, manager e-Business chez Business&Decision. Nous avons choisi de nous intéresser dans ce panorama à ce second type d'offres.

Les critères de choix
1 Les capacités de dimensionnement de la brique de gestion d'e-catalogue
2 La présence native d'une passerelle vers les systèmes de paiement en ligne
3 La présence d'un gestionnaire multi-site


La plupart des solutions ne limitent pas leurs capacités en étant en mesure de référencer plusieurs dizaines de millions d'articles, généralement répartis en familles, sous-familles et sous-sous-familles de produits (soit sur 3 niveaux d'arborescence). En revanche, la fonctionnalité de cross-selling visant à créer des groupes de produits et des seuils de réductions, pourra varier en fonction des offres.

"Certaines solutions permettent une gestion évoluée des catalogues à l'aide d'animations Flash ainsi qu'un suivi de la gestion des stocks permettant de déterminer des seuils d'alertes", précise Stéphane Zibi, directeur du business développement et de la stratégie, Zeni Corporation Groupe Keyrus.

"La gestion des commandes reposera sur un back-office intégré pour la mise à jour des statuts ou utilisera celui d'un progiciel de gestion déjà présent dans l'entreprise et communiquera avec ce dernier grâce à des connecteurs ou via des exports automatisés de données nécessitant un éventuel travail d'adaptation et de développement spécifique, notamment dans le cas des solutions Open Source", indique également Gaston Annebicque.



Access Commerce a réalisé un chiffre d'affaires de 9,2 millions d'euros et compte une quarantaine de références en France (60 dans le monde).

Tableau de synthèse de la solution d'Access Commerce
Editeur/Solution Tarification Clients Commentaire
Access Commerce / Cameleon Commerce Suite

Achat de licence : dès 20 000 €

Lapeyre, Thyssen Group, Manitou... La solution embarque une fonction de gestion de l'information produit (PIM) montrant notamment son utilité en cas de volume de données conséquent (nombre élevé de références produits/services)



2007-05-03

Frédéric Decaudin (BEA) : "Nous adossons notre outil de développement Web 2.0 à notre portail"






Le leader des serveurs d'applications dévoile en avant première ses solutions Web 2.0. Annoncée pour juillet prochain, la suite qu'il a conçue propose un environnement de création d'interfaces composites.


En savoir plus



La stratégie de BEA sur le Web 2.0 se précise. L'éditeur a levé le voile sur trois nouveaux produits lors d'une conférence de presse le 25 avril dernier à Paris. A cette occasion, Frédéric Decaudin, consultant avant-ventes chez BEA France, nous a accordé un entretien sur Aqualogic Ensemble. L'outil de la nouvelle gamme Web 2.0 de BEA cible le développement d'interfaces composites. La gamme qui s'inscrit dans l'offre portail de BEA est prévue pour être commercialisée en juillet prochain.

Aqualogic Ensemble (dont le nom de code était Project Runner) se présente sous la forme d'un environnement visuel permettant de combiner des tags au sein d'une interface utilisateur, et ce en vue de faire appel à différentes applications basées sur des serveurs tiers.

"L'outil répond à une forte demande de nos clients grands comptes désirant reprendre des composants existants pour bâtir des IHM", explique t-on chez BEA. Comme l'explique Frédéric Decaudin, Aqualogic Ensemble repose sur des mashup XML pour générer des appels de composants. L'éditeur a bien conscience de ne pas être le seul à se positionner sur ce créneau. Cependant, il met en avant de réels points forts fonctionnels. Au programme : un dispositif de monitoring de la performance et d'administration des interfaces.

Les deux autres produits proposés par BEA dans sa gamme Web 2.0 : AquaLogic Pages qui cible les utilisateurs finaux en leur proposant un environnement pour gérer flux d'informations et connaissances, et AquaLogic Pathways qui est présenté comme un système collaboratif expert de recherche et de partage d'informations - combinant des outils de tagging et de bookmarks, à des solutions de recherche et d’analyse d’activité.




Comment bâtir un modèle conceptuel en vue de réaliser un diagramme de classes à l'aide de l'Unified Modeling Language. Principales étapes de construction avec un exemple à la clé.

La modélisation des concepts (ou des domaines) permet d'identifier les objets importants dans une application. Ce processus nous permettra d'identifier les futurs problèmes et de mieux comprendre le fonctionnement de l'application.

Ces concepts sont représentés dans le diagramme de classes. Le diagramme de classes est la clé de la conception orientée objet.

Ce diagramme représente la structure du code à développer. Certaines applications UML permettent même d'exporter du code à partir de diagrammes de classes. Cela permet d'unifier le travail de plusieurs programmeurs au sein d'une même équipe, en plus de sauver du temps.

À cette étape d'analyse cependant, le diagramme de classes ne représentera pas toute la structure interne de l'application. Il s'agira simplement d'un premier jet du diagramme de classes.

Les concepts du domaine

Afin d'identifier les concepts-clés d'un système, nous nous référerons aux spécifications définies par les cas d'utilisation. En analysant les scénarios de cas d'utilisation, les éléments suivants seront identifiés comme des concepts possibles :

» des objets réels ou tangibles,
» des lieux des transactions,
» des rôles ou des métiers (un Client, un Vendeur),
» des systèmes externes à l'application,
» des noms abstraits (la Soif),
» des organisations des événements.





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