Le blog eBoons propose une synthèse des informations récoltés sur le net sur les sites marchands, le e-commerce et les technologies numériques aux services du e-business. Notre logique: vivre moins chère sans se priver !

2006-05-25

Le français Cdiscount, filiale de Casino, a annoncé avoir racheté 50% de Discount24


Le français Cdiscount, filiale de Casino, a annoncé avoir racheté 50% de Discount24, filiale du groupe allemand Otto, numéro deux du commerce en ligne de détail dans le monde derrière Amazon", révèle aujourd’hui le L’Expansion. Discount24, qui sera désormais dirigé par un directeur général nommé conjointement et administrée par un conseil de surveillance paritaire composé de 4 membres, sera détenu à 50-50 par Otto et Cdiscount. Créé en 2000, Discount24, qui intervient dans les secteurs de l'informatique, de l'image et du son, de la photographie, de l'électroménager, de la mode et de la maison, affiche un chiffre d'affaires en ligne de 3 milliards d'euros. "Nous allons développer en Allemagne, qui est le marché européen le plus compétitif, un modèle qui a porté ses fruits en France", a déclaré Hervé Charle, cofondateur de Cdiscount.
Le Pro de l'achat malin sur le net vous tient informé des nouvelles économiques des sites partenaires d'eboons.com

Quarterly retail e-commerce sales : 1st quarter 2006

U.S. Census Bureau, mai 2006.
Depuis le mois d’octobre 1999, l’enquête Monthly Retail Trade Survey (MRTS) de l’U.S. Census Bureau demande aux quelque 11 000 entreprises qui composent un échantillon représentatif de l’ensemble des détaillants américains, d’indiquer le volume des ventes qu’elles effectuent de façon électronique. Ces ventes peuvent avoir été conclues par le biais d’Internet, d’un extranet, de l’EDI, ou d’un autre système électronique branché. Le paiement des produits peut avoir été fait – ou non – en ligne. Les données sont présentées de façon désaisonnalisée et sont également ajustées selon les jours fériés et les jours de bourse.
Quelques résultats : Le commerce électronique des entreprises américaines du secteur du détail a généré des ventes totalisant 25,2 milliards de dollars U.S. au premier trimestre de 2006. Il s’agit d’une augmentation de 7,0% par rapport au quatrième trimestre de 2005 et du plus haut niveau de ventes jamais atteint depuis 1999. Notons que ces ventes représentent 2,6 % de l’ensemble des ventes totales du commerce de détail (« hors ligne » et en ligne), celles-ci étant estimées à 976,1 milliards de dollars U.S.
Comparativement aux résultats obtenus l’an dernier, soit au premier trimestre de 2005, les ventes électroniques ont augmenté de 25,4%.
Les résultats non ajustés indiquent quant à eux une baisse des ventes au détail en ligne. En effet, les ventes du premier trimestre de 2006, qui totalisent 24,5 milliards de dollars U.S., ont diminué de 9,4% par rapport au quatrième trimestre de 2005. Les ventes en ligne du premier trimestre représentent 2,7% de l’ensemble des ventes totales du commerce de détail.
Depuis un an, soit depuis le premier trimestre de 2005, les ventes en ligne non ajustées ont crû de 25,6%.
Le tableau suivant présente l’évolution du pourcentage des ventes en ligne par rapport aux ventes totales de commerce de détail.
Source(s): Étude
Étude(s) connexe(s): U.S. Census Bureau

2006-05-24

Formation continue : SupDeCo Toulouse lance son Badge pour e-Commerce

Politiques publiques


« De nombreuses PME, et plus seulement les grands groupes, ont compris qu'elles pouvaient créer des services additionnels à valeur ajoutée via Internet, pour leurs clients, prospects et collaborateurs. Un besoin de formation de leurs cadres se fait donc de plus en plus sentir pour intégrer ces nouvelles compétences, tant d'un de point de vue technologique que managérial ou de gestion », explique Joël Echevarria, Directeur Développement Marketing et Partenariats de l'Ecole Supérieure de Commerce de Toulouse.

Pour répondre à ce besoin, l'ESC Toulouse lance à la rentrée 2006 la formation " Marketing, Internet et e-Commerce". Ce nouveau cursus, à suivre dans le cadre du pôle de formation continue Capitolis, reçoit le label "BADGE", pour "Bilan d'Aptitude Délivré par les Grandes Ecoles". «
Ce nouveau label a été créé dans le cadre de la conférence des grandes écoles pour permettre à des personnes en activité d'acquérir des compétences complémentaires sans perturber leur rythme de travail. En effet, le volume horaire n'implique jamais plus de deux jours consécutifs de présence chaque mois. Et de plus l'enseignement est réparti entre mode présentiel et e-learning, 2/3 et 1/3 dans notre cas. Autre intérêt : il est possible de capitaliser deux cursus labelisés BADGE dans le même domaine afin d'obtenir un master. », précise Joël Echevarria. Ainsi, en choisissant deux cycles BADGE parmi les suivantes " Métier : MANAGER ", "Développeur d'activité commerciale", " Marketing, Internet et e-Commerce" et " Marketing, logistique et achats en business to business ", il est possible de prétendre au Mastère spécialisé " Marketing, Management&Communication ".

Sur la durée d'une année, l'apprenant qui suivra le cursus " Marketing, Internet et e-Commerce" devra être présent dans les locaux de SupDeCo Toulouse 28 jours, et 10 jours environ en e-learning. Le spectre de compétences est proposé au travers des modules suivants, outre quelques rappels et prérequis : "Veiller sur son marché via Internet", "Utiliser les outils TIC pour le Marketing" (avec notamment un focus sur l'email-marketing), "Savoir référencer un site", "Savoir vendre en ligne", "Créer et gérer le site au quotidien", "Savoir convertir le visiteur du site en client" et " Comprendre les aspects techniques d'un site".

La première promotion sera limitée à 12 stagiaires. Le coût de la formation a été fixé à 6500 euros net, dont une partie peut être prise en charge dans le cadre de financements par l'entreprise (CIF,...).
Les TIC à L'Ecole Supérieure de Commerce de Toulouse
Rappelons que l'ESC Toulouse prodigue plusieurs autres cycles de formation orientées vers les Technologies de l'Information :
- le cursus Bachelor (1er cycle) comporte une option "informatique de gestion et e-commerce" (précédemment formation dénommée EGCI à Entiore),
- une option de 3 ème année dans le programme général de l'ESC Toulouse est intitulée " Managing the Digital Enterprise " : formation en anglais consacrée à la mise en place de solutions Internet dans l'entreprise
- le Mastère spécialisé "Management et Ingénierie des Systèmes d'Information"
- le Mastère spécialisé "Marketing, Management et Communication", qui intègre une large partie sur les TIC. (dont une partie formalisée par le BADGE Marketing, Internet et e-Commerce
Enfin, dans le périmètre du groupe ESC, à l'IPC (Entiore) :
- l'Institut de Management et Systèmes d’Information (niveau II)
- l'Institut de Négociation Informatique (niveau III)

Au total, ce sont près de 200 étudiants qui recoivent chaque année une formation aux TIC à l'Ecole Supérieure de Commerce de Toulouse. Son chiffre d'affaires s'établit en 2005 à environ 29 millions d'euros. Et le nombre total d'étudiants atteint les 3000 auxquels il faut ajouter environ 1500 stagiaires.
Frédéric Dessort ,
MID e-NEWS
f.dessort@meleenumerique.com
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2006-05-14

E-commerce : des profits tout sauf virtuels


Valérie Collet 13 mai 2006, (Rubrique L'actualité économique)Cette année, son chiffre d'affaires frôlera 10 milliards d'euros, après 7 milliards en 2005. Une manne qui échappe pour beaucoup aux groupes de distribution traditionnels. LES MAMMOUTHS de la distribution n'ont pas l'intention de se laisser écraser. Si le commerce en ligne profite d'abord aux vedettes de l'Internet et de la vente à distance comme Amazon ou eBay, les enseignes traditionnelles du type Auchan, Carrefour ou Leclerc préparent leur riposte. Carrefour dégainera le premier, le 19 juin. Le leader de la distribution lance son premier magasin virtuel. Il proposera des meubles, des livres, de la musique, des produits high-tech... mais pas d'alimentaire.
Il était temps. En 2005, l'e-commerce a dégagé un chiffre d'affaires de 7 milliards d'euros en France, deux fois plus qu'en 2003. Ce montant représente seulement 3% du commerce de détail non alimentaire de l'Hexagone. Mais la montée en puissance du commerce électronique se poursuit : d'après l'étude annuelle de Benchmark Group, en 2006, le volume d'affaires devrait approcher 9,5 milliards d'euros. «C'est la première fois que le commerce sur Internet parvient à maintenir son niveau de croissance d'une année sur l'autre», observent les analystes de la société d'études.
Ceux qui tirent le mieux leur épingle du jeu ne sont pas les rois de l'hypermarché. «Les géants de l'Internet comme eBay ou Amazon ont vraiment créé une nouvelle manière de consommer, estime Kristin de Walk, professeur de marketing à HEC. En revanche, les grandes enseignes possèdent des atouts précieux : elles jouissent d'une grande crédibilité auprès du public qui hésite encore à payer ses achats en ligne.»
Les «pure players» en position de force
Outre le voyage qui continue de caracoler en tête du palmarès des produits les mieux vendus sur Internet – voyages-sncf est le 2e site le plus visité en France – le matériel high-tech et les produits culturels fléchissent légèrement selon le Benchmark Group. D'autres secteurs réalisent une percée et tirent la croissance : les cosmétiques et l'équipement de la maison. Par ailleurs, de nouvelles idées sont apparues comme ventes-privee.com dont le concept de club en ligne remporte un vif succès.
«A part la Fnac, La Redoute et la SNCF, les sept grands leaders de la vente en ligne sont des «pure players» d'Internet, explique Henri de Mautblanc, le président de l'Acsel. Auchan a certes réalisé des acquisitions dans ce domaine avec Grobill et, de son côté, Casino possède Cdiscount mais les grands distributeurs ont pris du retard.» S'ils veulent rester dans la course, il leur faudra peut-être acheter des marques vedettes de la Toile ou suivre très vite le chemin de Carrefour...
Car les jeunes, particulièrement friands d'achats en ligne, sont les consommateurs de demain : «Ne disposant pas toujours d'une indépendance financière ou d'un pouvoir d'achat conséquent, leur consommation en ligne demeure modeste», nuance Marc Mironneau, analyste de Benchmark Group. En vieillissant, cette population ne peut que favoriser l'essor de ce mode de distribution.

France, deux fois plus qu'en 2003. Ce montant représente seulement 3% du commerce de détail non alimentaire de l'Hexagone. Mais la montée en puissance du commerce électronique se poursuit : d'après l'étude annuelle de Benchmark Group, en 2006, le volume d'affaires devrait approcher 9,5 milliards d'euros. «C'est la première fois que le commerce sur Internet parvient à maintenir son niveau de croissance d'une année sur l'autre», observent les analystes de la société d'études. Ceux qui tirent le mieux leur épingle du jeu ne sont pas les rois de l'hypermarché. «Les géants de l'Internet comme eBay ou Amazon ont vraiment créé une nouvelle manière de consommer, estime Kristin de Walk, professeur de marketing à HEC. En revanche, les grandes enseignes possèdent des atouts précieux : elles jouissent d'une grande crédibilité auprès du public qui hésite encore à payer ses achats en ligne.»

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L’audience e-commerce au 1er trimestre 2006

Médiamétrie//NetRatings propose le classement de l’audience e-commerce au premier trimestre 2006. Dans le Top 15 des sites e-commerce les plus visités en France, eBay est premier avec 11 045 000 visiteurs uniques. En second, voyages-sncf avec 8 736 000 visiteurs uniques et en troisième Cdiscount avec 8 142 000 visiteurs uniques. Sur le premier trimestre 2006, près de 8 internautes sur 10, soit 79,3 %, c’est-à-dire 17 365 000 visiteurs uniques ont consulté au moins un des sites du Top 15.

En ce qui concerne le Top 5 des sites e-commerce de "Voyages/Tourisme" les plus visités en France, voyages-sncf est en tête avec 8 736 000 visiteurs uniques, suivi de Lastminute avec 3 681 000 visiteurs puis Expedia avec 2 981 000 visiteurs uniques. Médiamétrie-eStat rappelle que "sur le premier trimestre 2006, près d’un internaute sur deux (48,6 %), soit 10 636 000 visiteurs uniques, ont consulté au moins un des sites "Voyages/Tourisme" du Top 5. On constate une progression de 19,2 % en termes d’audience par rapport au premier trimestre 2005 (8 921 000 visiteurs uniques").

Enfin, dans le Top 5 des sites e-commerce de "Vente Privées" les plus visités en France, vente-privee.com est numéro un avec 3 685 000 visiteurs uniques. En second, achatvip.com avec 1 799 000 visiteurs et enfin, surinvitation.com avec 1 240 000 visiteurs. Là encore, sur le même trimestre, près d’un quart des internautes (23,4 %), soit 5 110 000 visiteurs uniques ont consulté au moins un des sites de ventes privées du Top 5.

2006-05-10

Henry KORCHIA : RapideShop à l'assaut des PME-PMI

PDG et fondateur de la société RapideShop, M. Henry Korchia nous présente sa plate-forme ASP de création en ligne de sites e-commerce pour les PME-PMI et TPE, lancée lors du Salon des Entrepreneurs qui s'est tenu début février à Paris. Enfin, pour 2390F HT par mois, le pack XXL offre une interface web pour les forces de vente, avec des fonctions de back office : comptes clients, catalogues...

PU : Quelle est la durée d'abonnement ?

HK : Le site est gratuit pendant un mois en test. Ensuite, nous signons un contrat de 12 mois avec la possibilité de passer d'un pack à l'autre en fonction des besoins du client PU : Pouvez vous me parler de la technologie RapideShop ? HK : Nous avons développé cette technologie depuis plus d'un an. Elle est basée sur une plate-forme Microsoft : Windows 2000, SQL 2000, Commerce Server, IIS, JavaScript et Active Server Page. Tout est en ligne sur Internet et il n'y a rien à installer sur son ordinateur.


PU : Pouvez-vous me parler de votre financement ?

HK : La SA RapideShop a été créée à partir de fonds propre en septembre 2000 suivi d'une augmentation de capital . A présent, nous entrons dans un période de levée de fonds. Nous avons pris la décision d'aller jusqu'au terme du développement afin d’obtenir un produit fini et stable mais aussi des contrats clients et partenaires pour pouvoir étayer notre dossier. Cela pour nous donner toutes les chances de lever des fonds auprès de partenaires (dans les domaines industriels, du 1 millions d'euros.


PU : Quelle est la politique de distribution et de communication de RapideShop ?

HK : Nous sommes en train de signer des partenariats qui vont nous permettre d'être diffusé à travers des forces commerciales et des relais on-line. Un premier partenariat vient d'être signé avec FranceBTP.net, une place de marché verticale qui regroupe 1500 adhérents, susceptibles d'utiliser la solution RapideShop et trois autres partenariats devraient être signés dans les prochains jours avec un ISP, un grand moteur de recherche et un groupement d'experts comptables majeur. La politique de distribution de RapideShop est une politique indirecte de « marque blanche ». Notre but n'est pas de communiquer sur notre nom mais d'utiliser les forces marketing et commerciales de nos grands partenaires.


PU : Quelles sont vos prévisions en terme de CA et de répartition des revenus ?

HK : Notre plus grande source de revenu, soit 95%, provient de l'hébergement des boutiques. Nos prévisions de ventes sont de 720 sites pour la 1ère année, 3500 pour la 2e, et 6100 sites pour la 3e année, ce qui correspond à une prise de part de marché d'environ 5%. D'après l'étude menée par IDC, 120.000 sites de commerce électronique devraient voir le jour d'ici 2003. En terme de chiffres d'affaires, la première année nous avons un plan de 4 millions de francs de CA, la 2ème année de 30 millions et 68 millions pour la 3e année avec un point d'équilibre atteint mi-2002.


PU : Pouvez vous me parlez de la concurrence et de votre positionnement ?

HK : Nous sommes sur un marché très concurrentiel mais paradoxalement très peu de PME-PMI ont souscrit à ce type de service. En terme de communication et de distribution, tout est à faire et c'est pourquoi nous lançons RapideShop maintenant. Notre technologie est particulièrement performante (génération, modification, administration) : tout est dynamique et se fait en ligne. Le deuxième point de différenciation réside dans les performances très avancées du back office qui permet la gestion des commandes, des clients, des articles, des promotions, des droits d’accès et de l’audience. Le troisième point différentiateur est commercial : la solution RapideShop va être diffusée à travers des partenaires reconnus qui proposeront ce service à leurs clients.

PU : Envisagez-vous des partenariats particuliers pour la sécurisation des paiements ?

HK : Nous avons déjà une solution de paiement sécurisé PAYBOX qui est un système inter-bancaire. Nous envisageons de mettre en place la solution Blueline à moyen terme.


PU : Entre des portails comme Yahoo.com qui proposent des outils pour créer et héberger sa propre boutique de commerce électronique et les programmes comme les scripts PHP qui permettent de créer gratuitement sa boutique sur le net, quelle est votre valeur ajoutée ?

HK : Le produit Rapideshop permet à la PME de disposer d'un service complet de commerce électronique, sans développement, sans compétences particulières. Simplicité et performance sont les caractéristiques de notre produit. Nous proposons notre produit en marque blanche à travers un réseau de partenaires et prescripteurs. Ce mode de distribution va nous permettre une large diffusion auprès des PME et TPE ainsi qu'un accompagnement de celles-ci grâce à des services de proximité. (Nous recrutons des revendeurs et web agencies qui utiliseront et prescriront notre produit à leurs client PME tout en assurant leur prestations de service).


PU : Par rapport à Mixad qui propose à ses clients une mutualisation de bases de données pour les enchères et Petites Annonces sur le net, où vous situez-vous ?

HK : Notre activité n'a pas de rapport avec celle de Mixad. Rapideshop répond à un besoin d'une PME et TPE qui désire vendre ses produits ou services à travers le net en BtoC et BtoB. Nous leur fournissons un canal de vente complémentaire afin de générer du chiffre d'affaires additionnel.


PU : Des géants du logiciels ont été très actifs dans la promotion du commerce électronique, en particulier à destination des TPE-PME. Mais au delà de l'effet de mode, est-il vraiment nécessaire de construire un site transactionnel pour une PME ? Ne leur a-t-on pas menti en leur promettant "la poule aux oeufs d'or" ?

HK : D'après une étude Forrester Research le commerce électronique représentait 0,1% du commerce de détail en France en 1999 et en représentera 7% à l'horizon 2005. Les PME sont déjà très présentes sur le Web à travers des sites institutionnels. La prochaine étape qu’elles vont franchir est celle du e-commerce. Néanmoins, elles restent encore prudentes et ont donc besoin de solutions à bas prix, simples à utiliser et surtout d'un accompagnement. C'est exactement la stratégie que met en oeuvre Rapideshop.
PU : M. Henry Korchia, je vous remercie.

Propos recueillis par Pascale Ulmo
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Le e-commerce français accède à la maturité

L'Expansion.com

Après des années de folle croissance, le commerce en ligne français ralentit un peu. Jusqu'alors d'environ 50% par trimestre, la progression du chiffre d'affaires entre janvier et mars s'établit à 37%, comparée à la même période l'année dernière, selon les chiffres communiqués jeudi par l'Acsel (Association pour le commerce et les services en ligne). Ce sont 3,6 millions d'internautes supplémentaires en un an qui ont acheté en ligne, pour un total de 15,1 millions d'acheteurs sur 26,5 millions d'internautes. Sur 100 nouveaux acheteurs, près de 53% sont des femmes, note à ce sujet l'Acsel. Désormais, la moitié des internautes femmes ont déjà acheté en ligne, contre 44,7% il y a un an.
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2006-05-06

E-commerce: le vrai modèle économique

Les enseignes traditionnelles profitent à plein de leur notoriété sur le Net dans le cadre de leur développement dans le commerce électronique.

En effet, selon l'édition 2005 de l'étude Directpanel sur les acheteurs en ligne, les sites des enseignes traditionnelles disposent d'une plus grande notoriété que les commerçants issus du Net donc sans assise réelle, sans avoir pignon sur rue si l'on peut dire. Pour la première fois, fournisseurs d'accès (FAI) et opérateurs ont été intégrés à ce baromètre. Ils y font une entrée fracassante : Wanadoo.fr occupe la seconde place du classement général (94,9%), juste devant Free.fr (93,6%). Club-internet.fr (89,4%) arrive en sixième position, et AOL.fr (87%) en dixième. On peut aussi ajouter la cinquième position du portail Orange.fr (89,5%). Autre leçon intéressante de cette étude : les enseignes physiques ou les "VPCistes" historiques, qui disposent de marques connues du grand public, profitent à plein de cette notoriété sur l'internet, au détriment des pure players. Bref, quatre grands noms, Fnac.com, Laredoute.fr (4ème), Interflora.fr (7ème) et les 3suisses.fr (8ème), figurent parmi les dix premiers du classement général et ceci contre un seul et unique commerçant né de l'internet, Amazon.fr (classé en 9ème position), même si ce dernier arrive en tête, largement en termes de degré de satisfaction. Du coup, le vrai modèle économique du commerce électronique n'est pas difficile à appréhender : - exister réellement autant que virtuellement - offrir des services et pas simplement des prix « à la casse » - apporter des garanties (au sens légal du terme sur les produits et/ou services achetés) au consommateur comme des garanties de sécurité et de confidentialité sur les moyens de paiement - apporter simultanément du choix, du stock et un circuit logistique parfaitement huilé pour ces achats qui, le plus souvent, le sont par impulsion donc nécessitant une livraison rapide et garantie pour la satisfaction du consommateur.
BM
Source :
http://www.mitinews.info
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Hanoi réalise son plan d'intégration à l'économie internationale

Hanoi, 24 avril (AVI) - Dans le contexte d'un Vietnam qui se prépare à devenir membre de l'OMC (Organisation mondiale du commerce) et où Hanoi commence à réaliser son plan quinquennal de développement socio-économique pour la période 2006-2010, la capitale a élaboré son plan d'intégration à l'économie internationale pour 2006.

Au terme de ce plan, aux deuxième et troisième trimestres, le Service du Plan et de l'Investissement collaborera avec celui du Commerce pour organiser des cours de formation sur l'économie internationale, ainsi que des cours d'entrainement sur les barrières commerciales, le parcours du Vietnam pour son intégration à l'économie internationale, et l'interprétation des Lois sur la concurrence, sur l'investissement, etc, à l'intention des responsables des services et branches intéressés, ainsi que des Comités populaires de 14 arrondissements et districts, outre 600 entreprises environ de diverses composantes économiques.

Paralèllement à l'élaboration d'un mécanisme d'attrait de l'investissement en conformité avec le processus d'intégration à l'économie internationale, les engagements internationaux en matière douanière seront exécutés. Il s'agit, entre autres, de l'Accord GATT/WTO sur la détermination de la fiscalité en douanes, de l'Accord TRIPS sur la protection de la propriété intellectuelle, de la Convention de Kyoto concernant les normes internationales sur les procédures douanières.

Egalement en 2006, Hanoi doit achever la restructuration des entreprises publiques, actionnariser 30 entreprises, fusionner 8 entreprises, transformer 23 autres en SARL... En outre, la ville doit élaborer sa stratégie de développement du secteur du tourisme pour en faire une économie de pointe, réaliser sa stratégie des exportations et son programme de promotion commerciale jusqu'à 2010.

La ville demandera aux services et secteurs compétents d'élaborer un plan de développement de cinqs sortes marchés que sont ceux des capitaux, de la bourse, immobilier, du travail, et enfin, celui des technologies.
Le programme des technologies de l'information (TI) de 2006 sera fortement déployé. Dans ce cadre, l'e-gouvernement et l'e-commerce seront développés, l'application des TI dans le développement socio-économique de la ville, intensifiée.
Pour attirer davantage l'investissement étranger et élever la compétitivité de ses produits, Hanoi prendra en considération l'élaboration d'une marque commerciale pour les villages des métiers et les fermes. Le service du Plan et de l'Investissement sera chargé d'élaborer un projet sur l'ouverture d'un Centre de promotion commerciale et d'investissement aux Etats-Unis.

Sur le travail extérieur, en 2006, Hanoi intensifera sa collaboration avec les organisations internationales interurbaines : Association internationale des maires francophones (AIMF), Association des grandes villes du monde (Metropolis), Réseau des autorités locales sur la gestion de la population (Citynet), Réseau des villes asiatiques (ANMC 21).
La ville coopèrera avec Tokyo (Japon) en matière de travail et de transferts de technologies. Douze étudiants hanoiens feront des stages dans la capitale japonaise. Un mécanisme de coopération entre le Comité populaire municipal et certains offices de représentation du Vietnam à l'étranger sera élaboré, afin de favoriser à l'étranger la promotion commerciale des produits de Hanoi.

En 2005, Hanoi a attiré des investissements étrangers à hauteur de 1.847 millions de dollars et réalisé des recettes d'exportations de 2,86 milliards de dollars, soit une hausse de 23,8% par rapport à l'année précédente. -AVI
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E-commerce croissance de 37% des achats sur Internet en un an

Plus de 15 millions de Français achètent en ligne et avec 37% de croissance, le e-commerce continue d'être un domaine d'activité particulièrement dynamique en France. Selon un panel Acsel agrégé par Pricewaterhousecoopers, le chiffre d'affaire du e-commerce, des achats sur Internet, a progressé de 37% en un an.

Vingt cinq e-commerçants rassemblés dans le panel de l'ACSEL ont observé au cours du premier trimestre 2006 une progression de 37% de leur chiffre d'affaires total par rapport au premier trimestre 2005, à périmètre comparable, correspondant à une progression de 33% du nombre de commandes. Par rapport au quatrième trimestre 2005, habituellement en forte progression par rapport au reste de l'année, le premier trimestre de cette année a déjà enregistré une progression de 6% du chiffre d'affaires.

Les cinq intermédiaires "monétique" ont enregistré une progression de 49% du chiffre d'affaires des transactions effectuées en ligne, lesquelles ont connu une progression de 57% en un an (1er trimestre 2006 par rapport au 1er trimestre 2005). Sur un trimestre (1er trimestre 2006 / quatrième trimestre 2005), la progression du e-commerce a été de 5% pour le chiffre d'affaires et de 6% pour le nombre de transactions.

E-commerce croissance de 37% des achats sur Internet en un an
L'achat en ligne (e-commerce) a conquis 3,6 millions d'internautes supplémentaires en un an : on a dénombré 26,5 millions d'internautes au cours du premier trimestre 2006, en progression de 7% par rapport à la même période de 2005, tandis que dans le même temps le nombre d'acheteurs progressait de 31% passant de 11,5 millions à 15,1 millions. Plus de la moitié (57%) des internautes et près de trois Français sur dix (28,9%) ont déclaré avoir déjà effectué un achat en ligne. La croissance du e-commerce est supérieure à la croissance de la population internautes : 4,4 fois supérieure. 10,1 millions d'internautes ont l'intention d'effectuer un achat en ligne au cours des six prochains mois contre 9,3 millions d'internautes au trimestre précédent. Parmi eux, 1,6 million n'ont encore jamais acheté en ligne contre 1,1 million au trimestre précédent

La confiance dans l'achat en ligne n'a cessé de progresser depuis 2001 : 15 millions d'internautes, soit 55,9%, déclarent avoir confiance dans le commerce en ligne.
50% des internautes femmes ont déjà acheté en ligne, contre 44,7% il y a un an, soit une progression de 5,3 points. Sur 100 nouveaux acheteurs (ayant effectué leur premier achat en ligne il y a moins de 3 mois), près de 53% sont des femmes.
L'achat en ligne continue de se démocratiser : Plus d'un internaute CSP - sur deux (54,4%) a effectué un achat en ligne ; Plus d'un internaute âgé de 50-64 ans sur deux (55,0%) a effectué un achat en ligne.

Avec 46% de croissance en 2005, l'achat de voyages sur Internet poursuit sa progression spectaculaire. 5,7 millions de Français ont entièrement réservé et payé leurs voyages en ligne en 2005, soit une croissance de 46% par rapport à 2004. 11,5 millions de Français préparent désormais leurs vacances sur Internet et près de 50% d'entre eux passent dorénavant à l'achat en ligne ; ce taux de conversion record démontre l'adhésion à ce mode d'achat et la confiance qu'il inspire.

Près d'un internaute sur deux, qui est parti en vacances en préparant son séjour sur Internet, a exclusivement utilisé Internet et 69% estiment que, d'ici trois ans, Internet sera leur principal canal de préparation et de réservation de voyages. Ces sites sont plébiscités en priorité pour la liberté qu'offre Internet ainsi que pour la possibilité de comparer et de trouver le meilleur rapport qualité/prix. Les internautes sont aussi les plus gros consommateurs de séjours : 40% sont partis en long séjour marchand (contre 25% des non-internautes) et 41% en court séjour marchand (contre seulement 22% des non internautes).

La moitié des sites français de e-commerce exportent en Europe. Parmi les 5.618 e-commerçants référencés par Leguide.com, 2.715 soit 48,3%, commercialisent leurs produits hors de France. Les e-marchands français continuent à privilégier les pays limitrophes pour leurs exportations : la Belgique avec 45,5% des e-commerçants français qui y livrent leurs produits, suivie de près par le Luxembourg (41,6%), l'Allemagne (40,6%) et l'Espagne (40,4%). Sur l'ensemble des e-marchands qui livrent en France, 7,6% ont leur siège social dans un autre pays (+34,2% par rapport à 2005), principalement en Belgique, Suisse et Allemagne.

L'indicateur de e-commerce des TPE-PME selon Powerboutique a connu une croissance moyenne du chiffre d'affaires par site actif de 63,8%. Mis en place au troisième trimestre 2004, cet indicateur s'appuie sur le réseau doyousoft-PowerBoutique qui rassemble 570 boutiques actives en ligne de tous secteurs. La plate-forme a enregistré une progression de 82% du nombre de transactions au premier trimestre 2006 par rapport à la même période de 2005, et de 90% du chiffre d'affaires réalisé par les e-commerçants au cours de cette période. La croissance moyenne du chiffre d'affaires des sites actifs a été de 63,8% .

Selon le baromètre Yahoo ! Search Marketing des intentions d'achat sur Internet, 63% des requêtes concernent cinq secteurs d'activité. Yahoo! Search Marketing (ex-Overture) a analysé les 50.000 mots clés les plus tapés chaque mois dans les moteurs de recherche pour son baromètre des intentions d'achat sur Internet, qui traduit les évolutions de consommation actuelles et les tendances de demain : 50% d'entre eux sont aujourd'hui de nature commerciale. Les intentions d'achat ont augmenté de 38% au 1er trimestre 2006 par rapport au 1er trimestre 2005 ; les internautes utilisent de plus en plus les moteurs de recherche pour trouver des produits et services.

Les 5 secteurs les plus forts du 1er trimestre 2006 représentent 63% des requêtes, dont : culture et loisirs (18%), voyages et tourisme (15%), informatique (12%), audio - photo - cinéma (9%), services (financiers, professionnels, etc.) (10%). Les secteurs dont la progression en nombre d'intentions d'achat est la plus forte (supérieure à la moyenne des 14 secteurs étudiés) sur un an (1er trimestre 2006 / 1er trimestre 2005) sont : audio photo ciné (photo numérique, lecteur DVD, home cinéma, développement photos) : +304% ; vêtements et accessoires (vêtements, chaussure, lingerie, bijoux) : +125% ; transports (automobile, moto, voiture d'occasion, voiture, bateau) : +116% ; voyages - tourisme (vacances, voyages séjours, week-ends) : +80% ; immobilier (appartement, location appartement, achat maison) : +80%.
Le top 15 des mots clés ayant connu les plus fortes progressions au 1er trimestre 2006 parmi les principaux secteurs : football, camping, soldes, jeux vidéo, rachat crédit, vêtements, appareil photo numérique, lecteur MP3, carte graphique, e-commerce, lecteur DVD, ski, téléphone portable, écran plasma, ordinateur .

Ip-Label a de son côté mesuré d'excellents résultats sur un panel de 34 e-commerçants. Ip-label simule en permanence des visites d'internautes sur les services web des sites sélectionnés afin d'en mesurer la disponibilité et la vitesse d'accès à la page d'accueil du site, d'une part, et la mesure du temps d'exécution (disponibilité et temps d'accès) d'un échange transactionnel comportant l'accès à la page d'accueil suivi de trois actions, d'autre part. A partir de ces mesures, IP-Label établit des notes. Pour sa participation au Baromètre, IP-Label s'est appuyé sur un panel de sites de e-commerce français parmi les plus importants. L'indicateur montre un excellent taux de disponibilité d'accès à la page d'accueil des 34 sites observés depuis le début de l'année, proche de la perfection. Le taux de réussite des échanges transactionnels est stable dans le temps, et généralement à peine inférieur au taux de disponibilité d'accès aux sites. La durée nécessaire à l'enchaînement de 4 pages nécessite en moyenne 9,5 secondes, soit une vingtaine de secondes depuis un accès ADSL. L'Association pour le commerce et les services en ligne (ACSEL) est l'organisation française représentative des acteurs du commerce électronique et des services en ligne. Créée en 1980, elle a conduit de nombreuses actions en faveur du développement des services en ligne, en particulier auprès des pouvoirs publics, au profit de l'ensemble des catégories d'acteurs concernés (elle a notamment réalisé plusieurs études qui font référence : sur la confiance dans le commerce en ligne, le développement de services sur mobile, l'e-mailing, les réseaux à haut débit, les modèles économiques et le paiement des services en ligne).
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Un quart des sites de e-commerce hors la loi !

Les ventes des marchands en ligne progressent plus vite que leur respect de la réglementation. Les infractions graves ont augmenté de 5 % par rapport à 2004. Elles touchent même les sites spécialisés dans la finance et les transactions boursières.
Le commerce en ligne se porte de mieux en mieux. Entre le premier trimestre 2005 et le premier trimestre 2006, le nombre d'acheteurs en ligne a augmenté de 31 %, passant de 11,5 millions à 15,1 millions selon l'Association pour le commerce et les services en ligne (ASCEL). Malheureusement, le chiffre d'affaires des cybermarchands progresse plus vite que leur respect de la réglementation... Un site marchand sur quatre ne respecte pas la loi ! Et le nombre d'infractions graves (délits) a augmenté de 5 % par rapport à 2004.

En 2005, sur 2 324 inspections, la direction générale de la concurrence et de la répression des fraudes (DGCCRF) a épinglé 671 sites marchands en infraction avec les codes du commerce et de la consommation. Ces infractions portent majoritairement sur le manque d'informations relatives aux publicités (62 %). Suivent ensuite les escroqueries, la vente de contrefaçons et les loteries prohibées. Tous les secteurs ne sont pas logés à la même enseigne. Les spécialistes de la vente de biens culturels (livre, CD, etc.) concentrent 40 % des infractions. Suivent les secteurs des jouets, de l'équipement sportif et de l'électronique grand public (30 %). Plus inquiétant, de nombreux spécialistes de la finance (prêts, crédits, etc.) et des transactions boursières (passage d'ordre, gestion de portefeuille) sont également en infraction.

Lire aussi :
Commerce électronique : la fraude ralentit mais les problèmes de livraison demeurent
Quatre banques en ligne sur dix sont des passoires
Alain Bastide
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2006-05-05

Les publicités online ont la cote

Avec 44 millions d'euros d'investissements publicitaires en 2005, le marché des media on-line en Belgique a connu une progression de 35 % par rapport à 2004, révèle l'Internet Advertising Bureau (IAB).
Pour la première fois cette année, l'IAB a également analysé les investissements des annonceurs sur les liens contextuels (achats de mot-clés). Le géant Google, qui tire l'essentiel de ses revenus par ce biais, se refusant à communiquer ses données, l'IAB s'est dès lors basée sur une étude de l'Institut Jupiter pour estimer l'investissement via ce canal à environ 11 millions d'euros, portant le montant total des investissements on-line en Belgique à 55 millions d'euros.
Cette progression est significative par rapport à l'évolution des autres médias, celle concernant la télévision notamment, souligne l'IAB, mais elle reste largement en-deçà de celle affichée par nos voisins (74 % en France et 66 % au Royaume-Uni). Au total, 2,2 milliards d'euros ont été investis en publicité en 2005 en Belgique, ce qui porte la part d'internet à 2,2%.

L'IAB parle toutefois de timidité de la part des annonceurs, estimant qu'il y une rupture entre leur comportement et celui des consommateurs puisqu'internet représente 20 % de la consommation media en Europe. La part de marché d'internet est de 5,9 % en France et de 7,8 % en Grande-Bretagne.
L'évolution du web comme support à part entière pour les annonceurs se confirme cependant en Belgique, avec la présence de 77 des 100 plus gros annonceurs belges sur ce créneau en 2005. Au total, 300 campagnes sont menées en moyenne chaque mois sur internet, pour un budget moyen de 53.000 euros. Trente-sept campagnes ont également dépassé les 100.000 euros de budget.

Au niveau des formats utilisés par la publicité sur internet, les bannières, skycrapers (bandeaux verticaux) et autres IMU (images dans le texte) tiennent toujours le haut du pavé (63 %) malgré une très légère baisse. La publicité contextuelle (mots-clés) progresse, quant au "content-integration" (sorte de publi-rédactionnel), il plonge à 8 % (contre 22 % en 2004).
D'une manière générale, l'IAB conclut que la marge de progression des investissements publicitaires sur internet est encore très importante en Belgique. Il est vrai que l'apparition de nouveaux supports spécifiques à internet (blogs, podcasting, etc.) ne sont encore exploités que de manière anecdotique par les agences de publicité et les annonceurs belges, au contraire des Etats-Unis où les investissements publicitaires dans les podcasts, par exemple, pourraient atteindre 80 millions de dollars en 2006, selon une récente étude d'eMarketer.
(D'après Belga)
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Le commerce électronique démarre bien l'année, selon l'Acsel

Sur la foi d'un panel de 25 sites, ce club d'e-marchands recense une augmentation de 37% de leur CA cumulé en un an.
Philippe Guerrier,
VNUnet.fr

Après la période des fêtes de fin d'année propice aux achats en ligne (voir édition du 13 janvier 2006), la période des soldes est également fructueuse. Selon le panel e-commerce du premier trimestre 2006, édité par l'Association pour le commerce et les services en ligne (Acsel), et agrégé par PricewaterhouseCoopers, le chiffre d'affaires de vingt-cinq sites marchands français (1) a progressé de 37% en un an. Il a atteint un CA cumulé de 798 millions d'euros contre 580 millions d'euros à la même période en 2005. En termes de transactions recensées sur l'ensemble des sites inscrits dans le panel, cela représente 9,7 millions de commandes entre janvier et mars 2006 (+33% en un an).
L'Acsel en a profité pour faire un point plus conjoncturel : le chiffre d'affaires cumulé des e-marchands figurant dans le panel a augmenté de 6% entre le quatrième trimestre 2005 et le premier trimestre 2006.
Il s'agit d'un baromètre global pour évaluer une tendance du commerce électronique en France. Cet exercice permet de donner une image à un instant T de la tenue du marché mais cet outil de l'Acsel n'a pas vocation à être représentatif du secteur dans sa globalité car il manque à l'appel de nombreux sites marchands phares en France (comme Fnac.com ou Cdiscount.com). De plus, les comparaisons par trimestre sont à prendre avec précaution car le nombre de sites et le nom des participants inscrits dans le panel varient en fonction des livraisons des baromètres (2).
Les intermédiaires monétiques se portent bien aussi
Outre les sites marchands, le panel de l'Acsel prend le pouls du côté des intermédiaires financiers (c'est à dire les fournisseurs de systèmes de paiement sécurisé mis en place sur les sites marchands).
Compte tenu des résultats de cinq acteurs (Atos Origin, Caisse d'Epargne, Experian, Ogone et Paybox), il se dégage un chiffre d'affaires cumulé de 1,8 milliard d'euros sur le premier trimestre 2006, en hausse de 49%.

(1) Liste des 25 sites pris dans le panel T1 2006 : 2XMOINSCHER, ACCORHOTELS.COM, AQUARELLE, AUCHAN DIRECT, AUTO IES, BIJOURAMA, CHAPITRE.COM, CHATEAU ONLINE, CLUB TELE ACHAT (M6 BOUTIQUE), DABS, DISCOUNTEO, EXPEDIA.FR-ANYWAY.COM, LA MAISON DU CHOCOLAT, MISTERGOODDEAL, NESPRESSO, OOSHOP, PANIERS.COM, PECHEUR.COM, PIXMANIA, PRICEMINISTER, PROXI-BUSINESS, SARENZA, VIAPRESSE, VOYAGES-SNCF, WELCOME OFFICE.

(2) A noter que le panel T4 2005 prenait en compte les chiffres d'affaires de 27 sites. Entre les deux derniers panels trimestriels (T4 2005 et T1 2006), Apple Store, LastMinute.com et Decoclico ont disparu des listings tandis que Discounteo, Nespresso, Proxi-Business, Sarenza et Viapresse ont fait leur apparition.
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Croissance toujours soutenue pour l'e-commerce français

Les commerçants en ligne du panel de l'ASCEL affichent une croissance de 37% de leurs chiffres d'affaires au premier trimestre
Le dynamisme du commerce en ligne français ne s'essouffle pas et l'année 2006 commence aussi bien que 2005 s'est terminée.
Selon le panel de l'ASCEL (l'Association pour le commerce et les services en ligne) qui regroupe 25 cybermarchands de poids, le chiffre d'affaires du secteur a progressé de 37% sur un an au premier trimestre. Le nombre de commandes a bondi de 33%. Sur un trimestre (1er trimestre 2006 vs. 4e trimestre 2005), la progression a été de 5% pour le chiffre d'affaires et de 6% pour le nombre de transactions. Selon l'Association, l'achat en ligne a conquis 3,6 millions d'internautes supplémentaires en un an : on a dénombré 26,5 millions d'internautes au cours du premier trimestre 2006, en progression de 7% par rapport à la même période de 2005, tandis que dans le même temps le nombre d'acheteurs progressait de 31% passant de 11,5 millions à 15,1 millions. Il faut aussi dire que la sécurité des transactions semble être rentrée dans les moeurs: 15 millions d'internautes, soit 55,9%, déclarent avoir confiance dans le commerce en ligne. Globalement, plus de la moitié (57%) des internautes et près de trois Français sur dix (28,9%) ont déclaré avoir déjà effectué un achat en ligne. La croissance du e-commerce est supérieure à la croissance de la population internautes : 4,4 fois supérieure. Les acheteurs se féminisent: 50% des internautes femmes ont déjà acheté en ligne, contre 44,7% il y a un an, soit une progression de 5,3 points. Sur 100 nouveaux acheteurs (ayant effectué leur premier achat en ligne il y a moins de 3 mois), près de 53% sont des femmes. Le tourisme en ligne est toujours aussi dynamique: 5,7 millions de Français ont entièrement réservé et payé leurs voyages en ligne en 2005, soit une croissance de 46% par rapport à 2004. Selon une étude de Benchmark Group, le marché français de l'e-commerce devrait progresser cette année de 36% et dépasser la barre des 10 milliards d'euros. Rappelons que les ventes en ligne ont atteint 7 milliards d'euros en 2005, soit une progression de 44% sur l'an. En 2004, les achats de produits et services en ligne avaient atteint 4,8 milliards d'euros.
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Le E-commerce séduit les suisses

En Suisse, le commerce en ligne n'a plus rien de virtuel. Les différents sites ou portails de ventes annoncent une augmentation des commandes.
Il s'agissait d'abord de folles projections. Puis de déceptions. Maintenant, c'est l'heure des vraies augmentations. Le e-commerce a conquis la Suisse. Coop vient d'annoncer que ses ventes sur l'internet ont bondi de 57% (à 25 millions) en 2005 et les portails helvétiques du groupe de vente par correspondance KarstadtQuelle ont vu leurs commandes augmenter de 61% (33 millions). Quant au Shop, pionnier européen du commerce alimentaire on-line, il vient de communiquer simultanément une hausse de 45% de son chiffre d'affaires en 2005 (à 45 millions), son premier bénéfice opérationnel au premier trimestre 2006 et le rachat de son capital par Migros, son partenaire depuis deux ans.
(PME Magazine, mai 2006)
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Atelier de travail "Cryptologie, Sécurité des systèmes & Espionnage industriel"

Le ministre de l’Économie et du Commerce extérieur, Jeannot Krecké, a participé à l’atelier de travail "Cryptologie, Sécurité des systèmes & Espionnage industriel" le 21 mars 2006. Dans son discours, Jeannot Krecké a souligné que la sécurité était un élément de compétitivité pour l’économie luxembourgeoise: qu’il s’agisse de la sécurité des personnes, de la défense de la propriété intellectuelle, de la sécurité d’approvisionnement en énergie ou encore de la sécurité des moyens de communication. Or, le ministre a regretté que peu de gens soient conscients de l'ampleur que prennent les phénomènes d’espionnage informatique en tous genres, près de 70% des ordinateurs étant infectés par des logiciels d’espionnage, chevaux de Troie, virus etc. Ainsi, les personnes privées se voient confrontées à des tentatives de "phishing" (e-mail pirate vous demandant de confirmer vos codes secrets sur un site illicite) et les entreprises sont de plus en plus l’objet d’espionnage industriel. C’est pourquoi le projet CASES du ministère de l’Économie et du Commerce extérieur a pour objectif de sensibiliser le public et les entreprises aux problèmes touchant à la sécurité des systèmes. Au ministère, une étude de risque est actuellement en cours pour identifier les éventuelles faiblesses du système de gestion des flux d’information afin de pouvoir mettre en place une politique de sécurité adaptée aux besoins évolutifs et ainsi renforcer la confidentialité, la disponibilité et l’intégrité des données. Pour le ministre, le Luxembourg devrait développer une niche de compétences dans le domaine du e-commerce. Le secteur bancaire est le premier intéressé à un niveau de sécurité élevé pour les transactions par Internet. C’est pourquoi le label "e-commerce certified" a été développé et est aujourd’hui utilisé par certaines banques dans leurs campagnes publicitaires. C’est aussi dans cette optique-là que la société LuxTrust a été créée afin d’instaurer un système de signature électronique qui permettra d’identifier et d’authentifier avec certitude un interlocuteur internaute. Ces efforts sont accompagnés de la mise en place d’une structure nationale efficace de lutte contre la cybercriminalité, dont le ministre a rappelé la gravité et les effets parfois dévastateurs. C’est seulement ainsi, a rappelé Jeannot Krecké, que nous arriverons à créer une image de marque sérieuse pour le Luxembourg dans le domaine des multimédias.
Le Mensuel d’AGEFI Luxembourg
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2006-05-04

La protection des consommateurs



En cas de litige avec un client, la justice donne toujours raison aux non-professionnels. Quelles sont les règles à connaître ?

Le consommateur bénéficie d'une grande protection dès qu'il traite avec un commerçant ou un prestataire de services. C'est pourquoi les entreprises doivent être vigilentes lorsqu'elles s'adressent à des non-professionnels. Le Code civil et surtout le Code de la consommation définissent les droits du consommateur et les obligations des professionnels. En cas de litige, les juges sanctionnent toujours le professionnel.
Stéphane Corone Décryptage.
INFORMER SUR LES PRIX
Le consommateur doit connaître le prix toutes taxes comprises de ce qu'il va acheter. Cette obligation s'impose à tout professionnel dans une boutique ou tout autre lieu de vente, y compris pour les articles de luxe. Pour cela, le professionnel peut utiliser n'importe quel moyen (étiquette, affichage...). Le prix doit être lisiblement indiqué sur le produit ou à proximité lorsqu'il se trouve dans les rayonnages ou en vitrine. Notez que les produits disponibles mais non exposés au public doivent comporter une étiquette mentionnant leur prix. Cette exigence ne s'impose pas aux produits frais ou aux articles de quincaillerie (clous, vis...). Dans ce cas, le prix est mentionné d'une autre façon, par exemple au moyen d'un affichage.
Quant aux prestations de services, elles font l'objet d'un affichage du prix TTC dans les lieux où la prestation est proposée au public. Lors du paiement, les prestataires doivent remettre une facture au client dès que le coût excède 15,24 euros, sauf si un devis détaillé a été fourni avant la prestation. Pour un montant inférieur, la facture est facultative, mais doit être remise à la demande du client.
> Bon à savoir : le manquement à l'obligation d'information sur les prix constitue une contravention de cinquième classe punie d'une amende de 1 500 euros, mais il n'entraîne pas la nullité du contrat (Cour de cassation, 15 décembre 1998). -

les français n'aiment pas la pub

Pour la première fois depuis vingt ans, les publiphobes sont devenus plus nombreux que les publiphiles. Ce « désamour » se retrouve principalement chez les hommes, les plus de 50 ans, et parmi les commerçants, les artisans et les employés. Hélène Desmas lentreprise.com Les Français seraient-ils devenus moins amateurs de publicité ?

Une enquête d’opinion réalisée auprès de 1 000 personnes par l’institut de sondage TNS-Sofres semble le montrer. Pour la première fois depuis vingt ans les publiphobes (43 %) sont devenus plus nombreux que les publiphiles (37 %). Les « anti-pub » n’étaient que 33 % en 1983. Ce « désamour » se retrouve principalement chez les hommes, chez les plus de 50 ans, et parmi les commerçants, les artisans et les employés. Les jeunes, quant à eux, restent majoritairement publiphiles. En parallèle, le plaisir de trouver de la publicité dans différents supports (presse, affichage, radio, télévision, cinéma, internet) est en baisse de 7 à 10 points par rapport à 2002. 47 % l’apprécient dans la presse, et seulement 9 % sur internet. De la pub plus facile à comprendreLes raisons de ce désintérêt ? D’abord, un moindre pouvoir de séduction. Certes, la publicité est toujours jugée amusante et distrayante pour 73 % des personnes interrogées, mais elle n’est plus aussi séduisante (58 % contre 64 % en 2002 et 68 % en 1983), et elle est jugée moins informative qu’avant (43 % contre 46 % en 2002 et 52 % en 1983).
Les principales attentes des Français reposent sur la clarté des messages (48 %), et sur la capacité de la publicité à informer sur un produit nouveau et sur les caractéristiques de ce produit, tout en restant drôle. Ces trois attentes sont au même niveau : 35 %. La créativité n’est cotée qu’à 28 %.Les messages publicitaires restent pourtant très efficaces. Tous reconnaissent que la publicité conserve une influence indéniable sur leurs comportements d’achat et les modes de vie. 73 % estiment que les films publicitaires « incitent [les consommateurs] à acheter » et 91 % pensent que la publicité a une très forte influence (91 %) sur la façon de vivre des gens.

Hélène Desmas, l'entreprise
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E-commerce : les gendarmes du web à l’affût des infractions

Plus d’un quart des boutiques en ligne sont en infraction, souvent sans le savoir. Tel est le constat de la DGCCRF, qui traque toujours plus l’absence des mentions légales obligatoires et la publicité mensongère.
Tous les secteurs du web sont balayés par les contrôleurs de la direction générale de la concurrence, de la consommation et des fraudes. Les cinquante enquêteurs du centre de surveillance du commerce électronique, basé à Morlaix, ont passé au crible plus de 2 300 sites marchands en 2005. Bilan de leur traque : 671 sites présentaient des anomalies, sur un total de 712 infractions.

Certains secteurs, comme la presse en ligne, les sites de tirage photo et les sites à caractère divinatoire, ont été plus particulièrement scrutés à la loupe l’année dernière afin de vérifier la présence des mentions obligatoires sur la vente en ligne. Les produits alimentaires présentés comme bénéfiques pour la santé et ceux qui respectent l’environnement ont été eux aussi contrôlés, pour lutter contre la publicité mensongère. Quant aux fournisseurs d’accès à internet, les performances de leurs connexions à internet ont été vérifiées.
« Ces manquements sont souvent le fait d’entreprises qui viennent d’arriver sur le web et sont mal informées de leurs obligations », constatent les gendarmes du web. La plupart du temps, elles se mettent très rapidement d’équerre après un simple rappel. Mais les contentieux plus graves peuvent être sanctionnés par les tribunaux. Ainsi, par exemple, le TGI de Lyon a condamné à 1 500 euros d’amende chacun des deux créateurs d’un site de vente « à la boule-de-neige » (vente pyramidale) en 2005.

Voici les principales infractions relevées :- Absence des informations obligatoires sur les supports publicitaires (62,5 %)- Publicité trompeuse (14 %)- Publicité erronée ou incomplète sur les prix (10 %)Les contrôleurs ont aussi trouvé quelques infractions à la réglementation des soldes, des contrefaçons, des ventes pyramidales, des délits de tromperie et des loteries prohibées.

Et les secteurs le plus souvent en anomalie :- Les produits et services culturels (40 % des sites contrôlés étaient en infraction)- Les jouets, jeux et articles de sport (37 %)- L’électronique, hi-fi, vidéo et électroménager (33 %)- Les vins et spiritueux (32 %)- L’offre de services financiers (32%)
Hélène Desmas lentreprise.com
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2006-05-03

Rue Du Commerce : Forte croissance du chiffre d'affaires sur l'exercice 2005/06


+ 26,44% à 226 millions d'euros
Sur l′exercice 2005, Rue du Commerce augmente son chiffre d′affaires de 26,44% pour s′établir à 225,86 millions d′euros. Par ailleurs, la société enregistre un chiffre d′affaires sur le quatrième trimestre (janvier 2006 à mars 2006) de 56,22 millions d′euros, contre 46,01 millions d′euros l′année dernière sur la même période, soit une progression de 22,19%.
Rue du Commerce confirme sa forte croissance et son statut de leader français de l′e-commerce High Tech
La stratégie de « pure player » dans l′e-commerce High Tech en France engagée par Rue du Commerce se traduit par de nouveaux succès. Sur l′année (avril 2005 à mars 2006), la société renforce son statut de leader grâce à une forte croissance de son activité de +26,44% (chiffres FEVAD : +25% de janvier à décembre 2005 dans le secteur de l′e-commerce High Tech en France, Rue du Commerce : +32,5% sur la même période).

Rue du Commerce enregistre également en 2005 une forte progression de sa pénétration : augmentation du trafic sur son site Internet de plus de 32% etaugmentation de sa base clients qui passe à 1,5 millions d′internautes à fin mars 2006 avec plus de 450 000 nouveaux clients.
La prise de nouvelles parts de marché reste la priorité absolue de l′entreprise sur un marché qui devrait tripler dans les prochaines années.

Dans le même temps, Rue du Commerce confirme une nouvelle fois la force de son modèle croissance/rentabilité avec une prévision de résultat opérationnel courant située entre 1,3% et 1,6% du chiffre d′affaires sur l′exercice 2005.
(c) www.abcbourse.com

Ne faudrait-il pas nationaliser Clearstream

Depuis l'origine -- fin des années 80, début des années 90 --, Clearstream est, du point de vue technique, une chambre de compensation. C'est un intermédiaire indispensable entre divers agents économiques qui s'échangent des instruments financiers (devises, titres, lignes de crédit...) dématérialisés.

Le métier de Clearstream, c'est de constater par exemple une transaction entre un acheteur et un vendeur, et de s'assurer que le débit et le crédit correspondent bien aux termes convenus entre les deux parties.
L'une des missions premières d'une chambre de compensation est non seulement d'enregistrer des mouvements de capitaux entre établissements bancaires mais également d'en conserver une trace, au cas où... Cependant, pour de nombreux clients dont la discrétion est le coeur de métier (voire une nécessité absolue dans certains cas), "les traces... voilà l'ennemi".
Clearstream -- parce qu'aucune législation ne l'empêche au Luxembourg -- propose l'effacement informatique des transactions, moyennant finances naturellement.
Le véritable problème ne se résume pas à la perte de "traçabilité" ni à un trafic d'anonymat -- ce qui constitue en soi une pratique extrêmement choquante, alors que les réglementations qui s'appliquent au citoyen lambda lui interdisent de déplacer d'un pays à l'autre plus de quelques milliers d'euros.
Clearstream sert d'interface entre des centaines de milliers d'adhérents -- qui devraient être tout au plus quelques milliers sur la planète. Cela englobe en fait toutes sortes de catégories de clients -- personnes privées ou personnes morales -- auxquelles les législations respectives de la plupart des pays signataires des accords de l'OMC interdisent d'utiliser directement ces services.
Il n'est pas question de se présenter au guichet de Clearstream avec un faux passeport de banquier et une mallette de billets usagés dont les numéros ne se suivent pas. Il suffit de se dissimuler derrière une société écran ou une fiduciaire inscrite dans un paradis fiscal... et le tour est joué.
Clearstream est devenu, dans les faits, un intermédiaire incontournable pour le versement de commissions occultes, l'évasion fiscale et des transactions secrètes portant sur des montants colossaux, lesquelles échappent ainsi au contrôle des banques centrales (qui ne protestent guère !) : un vrai trou noir de la finance internationale.
Dans de telles conditions, les capitaux qui transitent via des chambres de compensation telles que Clearstream peuvent au besoin cesser d'avoir une existence aussi bien physique que légale. Une fois qu'ils disparaissent des écrans de contrôle du pays d'origine, ils peuvent (ou non) ressurgir quelque part dans l'univers... Mais de toute façon, nul n'a les moyens de découvrir se qui se passe au-delà de la ligne d'horizon informatique du trou noir.
Et puisqu'il n'y a pas moyen de le savoir, on peut également tout supposer ! C'est ce que ne manquent pas de faire les juges une fois que des "indiscrétions" (comprendre les efforts d'un délateur) portent à leur connaissance des mouvements de capitaux illicites et le nom des initiateurs ou des bénéficiaires.
Toute la difficulté consiste ensuite à établir si des numéros de compte apparemment authentiques correspondent bien aux propriétaires désignés. Le seul moyen est de procéder à des recoupements, ce qui suppose commissions rogatoires et perquisitions, aussi bien au domicile que sur le lieu de travail des personnes dénoncées. Une fois la machine judiciaire lancée -- avec dans son sillage un cortège de fonctionnaires de police en uniforme -- la présomption d'innocence ne pèse pas bien lourd.
Rien de tout ceci ne serait possible si, dès l'origine, une transparence absolue -- et garantie par des directives européennes draconiennes -- régnait en matière de flux financiers transitant via des établissements de clearing privés situés au sein de l'Union Européenne. Si les textes de loi s'avèrent inopérants, et compte tenu des enjeux financiers colossaux (des milliers de milliards d'euros ou de dollars s'échangent certains jours), la solution ne consisterait-elle pas à "nationaliser" ce genre d'entreprise pour en confier la gestion à une administration ad hoc, à l'image de la police ou de la justice, qui refuserait toute transaction impliquant des capitaux dont l'origine apparaîtrait douteuse ou frauduleuse ?
La Bolivie s'apprête à nationaliser l'ensemble de ses ressources naturelles pour faire cesser le pillage des richesses de la nation (l'équivalent de plusieurs centaines de millions de dollars par an) ; le Luxembourg ou l'Europe ne pourraient-ils se mobiliser pour empêcher qu'un phénomène d'évasion fiscal massif -- certes moins visible qu'un puits de pétrole ou une torchère sur un gisement gazier -- n'appauvrisse nos vieilles démocraties de plusieurs dizaines de milliards d'euros par an ?
Mais les autorités de Bruxelles ne semblent pas pressées d'agir : cela peut se comprendre puisque aucun texte ne leur en donne les moyens.
Plus étonnant encore... cela ne semble même pas faire débat dans la presse, car le seul fait d'enquêter sur ce genre de dossier sulfureux (blanchiment d'argent sale, commissions occultes, transactions secrètes entre diverses filiales de multinationales dont Enron ou Parmalat furent de beaux exemples...) débouche souvent sur une avalanche de procédure judiciaires en diffamation -- le genre de riposte le plus souvent abusive qui discrédite partiellement les journalistes jusqu'à la relaxe qui survient dans 98% des cas... et peut priver leurs employeurs de juteuses recettes publicitaires.
Philippe Béchade,
Le Pro de l'achat malin sur le net

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