Le blog eBoons propose une synthèse des informations récoltés sur le net sur les sites marchands, le e-commerce et les technologies numériques aux services du e-business. Notre logique: vivre moins chère sans se priver !

2007-04-30

Commerce électronique, l'avis d'un professionnel du marketing

par : Laurent Hanout


A l'heure où comme le branle-bas de combat chez différents ministères sur cette question du commerce électronique après le dernier conseil ministériel sur le sujet, nous avons jugé instructif de donner plus de visibilité à cette réaction d'un de nos lecteurs, professionnel du secteur.

« La situation tunisienne est simple. Pour un entrepreneur qui voudrait se lancer, il existe d'énormes potentiels à l'exportation, alors qu'il n'y a tout simplement aucun avenir sur le marché intérieur à court terme. Comme frein sur le marché intérieur, vous évoquez le très faible usage des cartes bancaires et donc la difficulté du paiement en ligne. C'est vrai, mais il est un autre gros écueil à l'autre bout de la chaîne : la livraison ! Dans tous les pays où le secteur de la vente à distance est important, et le e-commerce en fait partie, le service postal est de qualité. L'essentiel des livraisons repose sur la capacité des postes nationales à traiter des colis dans un délai raisonnable, à des coûts réduits, avec une fiabilité importante (pas de colis égarés). Le service colis de Deutsche Post en Allemagne ou celui de Belgium Postal Services en Belgique sont performants, Coliposte filiale de La Poste en France essaie d'être à niveau : référentiel de toutes les adresses possibles sur le territoire, identification individuelle des colis par code barre, « tracking » (suivi) des colis en ligne, gestion des retours. Parfois, les délais ne sont pas tenus, mais ça finit par arriver dans 99,7% des cas.

Supposons que, demain, j'ai 5 000 clients individuels à livrer, répartis dans toute la Tunisie, combien recevront leur commande, dans combien de temps et à quel tarif unitaire ? En Allemagne, une majorité de clients paient leur commande au facteur, à réception du colis, le fameux « paiement contre-remboursement », formule avantageuse qui garantit au commerçant de ne pas avoir d'impayé et au client de payer ce qu'il prend, comme en magasin. Est-ce imaginable en Tunisie ?

A l'export, en revanche, tout est théoriquement ouvert, parce qu'il existe une demande solvable. La « mondialisation », le consommateur l'a intégrée, il n'a pas d'opposition de principe à acheter directement loin. Cependant, il faut être compétitif : face à La Redoute.fr dans les vêtements et la déco ou cdiscount.fr dans beaucoup de domaines, quel sera son avantage soit de prix, soit de qualité, soit d'originalité ? Concevoir un site performant, contrairement aux idées reçues, ça coûte cher, aussi cher que de bâtir un beau magasin. Ca commence par avoir bien positionné son offre, puis savoir la mettre en valeur avec de belles photos et des textes bien écrits et sans faute de grammaire ni d'orthographe, dans chacune des langues des pays visés. Très peu de sites web tunisiens actuels peuvent y prétendre. Celui de Doremail est peut-être le meilleur sur le plan de l'esthétique, l'ergonomie nécessiterait encore des améliorations. Et il faut réinvestir continuellement, pour renouveler les offres, les contenus, acheter des mots-clés sur les moteurs de recherche pour générer du trafic, collecter légalement de nouvelles adresses e-mails (en Tunisie, aujourd'hui, on spamme, mais dans tous les pays occidentaux, ces pratiques sont désormais passibles de prison et de lourdes amendes). D'ailleurs, les e-mails postés depuis la Tunisie n'arrivent quasiment plus à leurs destinataires occidentaux, les filtres anti-spam les éliminent systématiquement, tous mes amis parisiens ne reçoivent plus mes mail sur mon adresse.tn… De plus, il faut qu'il soit rassuré sur la fiabilité du commerçant, depuis le paiement en ligne jusqu'à la livraison. De ce point de vue, comme je l'ai expliqué aux autorités, il faut utiliser les systèmes de paiement sécurisé en vigueur sur les marchés visés : un système français pour le marché français, un système allemand pour le marché allemand, etc. Ce n'est pas une question technologique, c'est une évidence culturelle indiscutable. Ensuite, la question logistique demeure un facteur bloquant. Les prix pratiqués par La Poste et Rapidpost sont trop élevés, les délais insuffisamment garantis. Quant à travailler avec des prestataires logistiques européens spécialisés dans le traitement des colis de VAD, encore faudrait-il avoir accès aux plateformes logistiques modernes dont on parle depuis 4 ans… Ceux qui me connaissent savent que j'ai fondé un site marchand exportateur de l'artisanat, LENARGHILEBLEU.COM, en 2003, avec de grandes ambitions, tout en enseignant le e-commerce à l'IHEC. 18 mois plus tard, je suis rentré en France, où j'ai travaillé dans de grandes entreprises de distribution « multicanal » (e-commerce, boutiques et catalogues papier), le BHV (Galeries Lafayette), puis les jardineries DELBARD. A l'époque, l'impossibilité de trouver des investisseurs tunisiens pour m'accompagner a laissé ce site à l'état de simple projet. Ces 4 dernières années, le e-commerce a connu en Europe des taux de croissance de +35 à + 60 % par an, soit un quadruplement du marché : 8 milliards d'€ de CA rien qu'en France en 2006 ! Pendant ce temps-là, au Maroc, je constate que ça avance plus vite et plus solidement. Les sites de e-commerce qui se sont créés dans les années 2002-2003 sont presque tous sortis du rouge au bout de 3 à 4 ans, et ont pris une valeur certaine. Alors, oui, tournons la page du site «welcome to Tunisia» et du e-dinar, et cherchons à rattraper le temps perdu» !

2007-04-27

Augmentation du nombre des adeptes du commerce en ligne

Le e-commerce se porte bien






Par Judith SCHLUMBERGER
Le Journal du Dimanche
>"> Après les très bons résultats de 2006 (+ 37%), la progression du commerce sur internet s'est poursuivie durant les trois premiers mois de 2007. Le chiffre d'affaires de l'ensemble des sites de ventes en ligne a grimpé de 40% par rapport au même trimestre de l'année dernière et a atteint 4 milliards d'euros. Il pourrait atteindre 18 milliards d'euros en 2007.

La Fevad (Fédération des entreprises de vente à distance) qui réunit plus de 370 entreprises et près de 600 sites internet présentait aujourd'hui les résultat de ses études. Cette progression est dopée par la création de nouveaux sites. Leur nombre a triplé en trois ans. Il y a désormais plus de 22.000 sites marchands actifs et pour ce seul trimestre, leur nombre a augmenté de 10%.

Pour réaliser cette étude, la Fevad s'est appuyé sur les résultats de 32 sites leaders (Anyway, Fnac.com,, la Redoute, Surcouf ou encore Topachat) qui représentaient à eux seuls près de 42% du chiffre d'affaires total du e-commerce en 2006 et qui concernent trois grands secteurs : la vente aux particuliers, la vente aux professionnels et celui du voyage et des loisirs.


La tendance a la hausse profite notamment aux agences de tourisme en ligne dont le chiffre d'affaires grimpe de 22% alors que le marché des agences de voyage classiques, ne progresse, lui, que de 6,5% sur ce même premier trimestre 2007. La Fevad a également interrogé les sept plateformes sécurisées de paiement qui confirme la hausse des montants des paiements en ligne et celui du nombre des transactions.

Il y a désormais environ de 18 millions de cyberacheteurs en France, ce qui place l'Hexagone au quatrième rang européen. 53% des acheteurs en ligne ont plus de 35 ans mais les deux tranches d'âge qui progressent le plus rapidement sont les moins de 25 ans et les plus de 50 ans. Enfin, le trio gagnant des sites les plus visités demeure eBay (qui séduit à lui seul près de 40% des internautes) Fnac.com et Voyages-sncf. com, suivis de Cdiscount, La Redoute ou encore Amazon et PriceMinister.




2007-04-26

Consacrer davantage la culture du e-commerce

Tunisia Online (Tunis)
ACTUALITéS
25 Avril 2007
Publié sur le web le 25 Avril 2007
Tunis


Le Président Zine El Abidine Ben Ali a souligné, mercredi matin, lors d'un conseil ministériel consacré au commerce électronique, l'importance de ce nouveau type de transactions et l'impératif de mettre en place les incitations à même d'impulser le commerce électronique, de manière à promouvoir davantage l'activité commerciale et de dynamiser les exportations.


Le conseil a passé en revue l'évolution des indicateurs liés à l'utilisation des transactions commerciales électroniques au niveau du marché intérieur et des exportations, ainsi qu'à celui des prestations publiques à distance.

Dans le souci de consacrer davantage la culture du e-commerce, le conseil a retenu un ensemble d'objectifs consistant notamment :

- à promouvoir les transactions électroniques sur le marché intérieur, à travers le développement des échanges entre les entreprises d'une part et entre les entreprises et leurs clients d'autre part, ainsi qu'à travers l'augmentation du volume des transactions électroniques avec l'étranger,

- à créer de nouveaux sites de shopping et à oeuvrer à la généralisation des sites web de commerce dans les espaces commerciaux,

En vue de réunir les conditions propices à la réalisation des objectifs fixés, le Président de la République a ordonné l'élaboration d'un programme visant à développer le nombre des entreprises qui optent pour le e-commerce et à en assurer le suivi.

Ce programme sera axé, notamment, sur la création d'une pépinière de projets de services à distance et la mise en place d'une unité d'information et d'orientation des projets de commerce électronique.

Le Chef de l'Etat a, par ailleurs, recommandé de mettre en place des incitations financières et de restructurer le secteur pour élargir les échanges commerciaux électroniques.

A cet effet, il a été décidé de créer un régime d'assurance couvrant les opérations financières en ligne et de former des experts judiciaires, en particulier dans les domaines de la signature, de la certification et de l'archivage électroniques.

Dans le but d'impulser les échanges commerciaux électroniques entre les professionnels, notamment dans le cadre de l'activité des entreprises publiques, le Chef de l'Etat a ordonné d'adopter le e-commerce dans les marchés publics, chaque fois que cela est possible, et d'encourager les entreprises publiques à adhérer au système du paiement électronique.

Par ailleurs, le Président Ben Ali a insisté sur l'impératif de renforcer les efforts visant à ancrer davantage la culture numérique auprès des opérateurs économiques, recommandant également de veiller à poursuivre la consolidation de l'infrastructure des communications et à développer les systèmes de paiement électronique.



Il est toujours difficile de convertir les internautes en consommateurs

L'essentiel par eBoons:

  • Pour améliorer leurs taux de conversion, les détaillants Internet devraient allouer plus d’efforts à la recherche de marché quantitative traditionnelle
  • Les détaillants en ligne peuvent se servir de groupes type, du courriel et d'entretiens avec des agents de service à la clientèle pour déterminer ce qui intéresse les gens
  • E-Tailing fait écho à cette observation, indiquant que les sites de commerce en ligne les plus performants – ceux dont le taux de conversion dépasse 10%
Les préférences de leurs consommateurs :des services personnalisés peuvant servir d’outils promotionnels pour favoriser la loyauté et la rétention des consommateurs
  1. Proposer l’expédition gratuite et sans restrictions de sa marchandise
  2. Disposer d’une plus grande variété d’options de paiement de pouvoir prendre possession de l’article en personne dans un magasin.




(Canoë)
D'après ADWeek.com

Au cours des deux dernières années, les détaillants du Web ont augmenté leur budget de marketing sans voir d’effet correspondant du côté de ventes en lignes remarquablement peu élevées.
Deux études récentes explorent le problème et en viennent à des conclusions similaires : les commerçants électroniques ignorent en grande partie les préférences de leurs consommateurs. Une de ces études met également en cause une sur dépendance aux mesures de l’achalandage Web. Les consommateurs sont plus nombreux que jamais à se procurer de la marchandise en ligne, mais le taux du nombre d’internautes effectuant des achats à un site donné sur le nombre qui ne fait que visiter demeure infime – et semble même diminuer. Les consommateurs ont dépensé 109G$ en achats en ligne l’année dernière, mais ce n'est qu’une moyenne de 2% des visiteurs à des sites de commerce en ligne qui sont convertis en acheteurs, un taux de conversion qui a peu changé aux cours des dernières années, d’après le 6e sondage annuel des commerçants du groupe E-Tailing. (Le taux de conversion avait été mesuré à 3% en 2001, selon les données de Forrester Research.) D’autre part, les détaillants en ligne ont réservé 29% de leur budget à des fins de marketing, en 2006, alors que cette proportion avait été de 27% l’année précédente, selon le sondage, qui précise que les trois quarts de ces sommes ont été réservés au marketing en ligne et le quart restant au marketing hors ligne. Le marketing par courriel s’est avéré la méthode la plus populaire pour «réabonner, rassurer et fidéliser les consommateurs», indique le sondage. Rabais saisonniers, coupons et recommandations de vente réciproque sont également au nombre des pratiques courantes. Ces méthodes ne produisent pas du tout les effets escomptés, tel que démontré par les taux de conversion résolument bas.




Selon Jeffrey Grau, analyste Web principal à la firme eMarketer et auteur de U.S. Retail
E-Commerce Update
, cette «déconnexion» entre les dépenses et les résultats peut être attribuée au fait que les détaillants en ligne font trop peu de marketing traditionnel et se fient trop aux mesures Web. Pour améliorer leurs taux de conversion, les détaillants Internet devraient allouer plus d’efforts à la recherche de marché quantitative traditionnelle», dit-il.
Les détaillants en ligne observent les mesures d’auditoires Web comme les préceptes d’une religion», poursuit-il. «Ils ne cherchent pas ce qui se trouve derrière ces chiffres.» «L’étude de marché explique aux détaillants le comportement des consommateurs, ce qui diffère d’une mesure exclusive de ce sur quoi cliquent les consommateurs», a expliqué M. Grau. «Les détaillants en ligne peuvent se servir de groupes type, du courriel et d'entretiens avec des agents de service à la clientèle pour déterminer ce qui intéresse les gens. Cependant, les analyses Web ne suivent que le comportement du consommateur sans que ces données n’expliquent le pourquoi des actions des consommateurs», dit-il. Le sondage du groupe E-Tailing fait écho à cette observation, indiquant que les sites de commerce en ligne les plus performants – ceux dont le taux de conversion dépasse 10% - ressortent du lot parce qu’ils «connaissent leurs consommateurs et leurs concurrents à un point tel qu’ils sont en mesure d’offrir un service tout en un aux internautes», incluant la commodité et des caractéristiques personnalisées en fonction de leur public cible.

Parmi les chefs de file en termes de taux de conversion:
  1. ProFlowers.com (24%),
  2. L.L. Bean (18%)
  3. QVC (17%),
D’après l’étude. Le rapport d’eMarketer décrit par ailleurs un exemple de détaillants en ligne qui ne sont pas au diapason des préférences de leurs consommateurs. Citant à l’appui les données des recherches de la firme, l'étude indique que les consommateurs préfèrent l’expédition gratuite sans restrictions à toutes les autres promotions de marketing. Les gens ont répondu qu’ils avaient une meilleure perception du détaillant, et seraient plus enclins à y acheter des produits et à recommander le site si celui-ci propose l’expédition gratuite et sans restrictions de sa marchandise. Les consommateurs ont également indiqué qu’ils considérent l’expédition gratuite mais avec restrictions au même titre qu’aucune gratuité dans l’expédition. Pourtant, en 2006, moins de détaillants en ligne ont offert cette option à leurs consommateurs qu’en 2005, préférant ajouter des conditions à leurs offres initiales d’expédition gratuite et sans restrictions de la marchandise, selon le rapport. Des recherches subséquentes de M. Grau indiquent que les consommateurs pourraient par exemple souhaiter disposer d’une plus grande variété d’options de paiement et dans d’autres cas, de pouvoir prendre possession de l’article en personne dans un magasin. «Ces services personnalisés peuvent servir d’outils promotionnels pour favoriser la loyauté et la rétention des consommateurs», dit-il.

Définition de Achalandage

Le mot "achalandage" vient du mot "chaland" par lequel naguère on désignait le client postentield'un commerçant de détail. Il reste utilisé dans les contrats pour désigner un des élémément du fonds de commerce qui est constitué par la valeur que représente la clientèle qui est le plus souvent cédée avec le fonds.






2007-04-20

Ouverture du surf shop en ligne www.swelles.com - Bretagne



Nous ouvrons officiellement un nouveau surf shop (exclusivement sur internet) nommé Swelles (Swell Essentials) à l'adresse : www.swelles.com



Axés accessoires de surf et surfwear, nous faisons actuellement Lost, Rip Curl, O'neill, FCS, Gorilla Grip, Hurley, Light, Dakine, Ho'okipa sports, et d'autres marques arriveront dans les prochaines semaines.

Les avantages du shop :

• Possibilité de comparer en ligne les produits (très utile pour comparer des dérives par exemple)
• Pas de hors stock, tout ce qui est en ligne est en stock, donc aucune surprise sur les délais de livraisons
• Hotline disponible et non surtaxé
• Frais de ports offerts à partir de 100 euros.

Le projet Swell Essentials est né de la rencontre de trois entrepreneurs et de leur passion commune pour le surf et le web. Ensemble, ils ont lancé en avril 2007 www.swelles.com avec pour ambition de s'établir comme le site de référence en matière de vente en ligne de surfwear et d'accessoires.

Des créateurs aux parcours complémentaires, une équipe aux compétences uniques :

Mathieu, le brestois élevé au beurre salé. Windsurfer, kitesurfer et surfeur : toutes les occasions sont bonnes pour aller à l'eau. Une solide expérience du web mixant communauté et E-commerce : sa société édite le webzine www.u-ride.net (plus de 100 000 visiteurs par mois) consacré au windsurf, et gère le site marchand www.swelladdiction.com qui commercialise du matériel de windsurf & kitesurf.

Cédric, le webmaster autodidacte… le seul du trio qui ait appris à surfer en short. Expatrié à Tahiti pendant son adolescence, c'est là bas qu'il a fait ses premiers Take Off et fait ses armes en programmation. Fondateur d'une web agency revendue en 2006, il a lancé il y a 5 ans le site communautaire www.surf4all.net spécialisé dans le surf. Son portail reçoit chaque mois la visite d'environ 120 000 passionnés et rassemble plus de 13000 membres.

Yann, le surfeur du centre Bretagne. Attaché à ses racines et à sa ville de Carhaix, il est dans l'équipe presse du célèbre festival musical des vieilles charrues lancé par ses potes. Gérant d'une société de prestation de service dans le secteur de la grande distribution revendue en 2006, il a auparavant participé au sein d'un groupe européen leader de transport à des projets e-logistique.

Fibre commerciale, réseau, connaissance du marché, culture web, communauté, expérience du E-commerce et expertise de la logistique : l'équipe réunit toutes les compétences pour mener le projet à bien et répondre aux problématiques spécifiques de la vente en ligne.


L'équipe Swelles


Publié le : 18/04/2007

2007-04-13

Cyril TOULET, zanox : "La consolidation dans le marketing à la performance va continuer"







* Publié par Jérôme Bouteiller le Jeudi 12 Avril 2007 | envoyer | commenter
Directeur de Zanox France (ex First Coffee), Cyril TOULET évoque le développement de sa société, son rachat par le groupe Zanox et partage son analyse du marché de l'affiliation et plus généralement du marketing en ligne.

JB - Cyril TOULET, bonjour. Comment se porte First-Coffee depuis son rachat par le groupe zanox ? Quels sont les grands chiffres de votre société ?

CT - Bonjour. First-Coffee est devenu 'zanox France' et nous devrions avoir terminé la migration de l'ensemble de nos clients sur la nouvelle plate-forme technique avant l'été. Notre réseau compte désormais plus de 15000 sites/webmasters et est utilisé en permanence par plus de 150 annonceurs. La croissance du groupe atteint 70% au niveau global et même 100% dans l'hexagone. Nous ne communiquons pas de chiffre d'affaire pour le marché français mais nous estimons pour 2006 nous classer au second rang, juste derrière TradeDoubler, mais devant CibleClick ou Commission Junction, avec 25 à 30% de parts de marché.

JB - Votre modèle économique repose t'il encore exclusivement sur l'affiliation ?

CT - Le rachat par le groupe zanox nous a permis de réorganiser notre offre en cinq produits. En plus de la traditionnelle affiliation (zanox PRM), nous proposons désormais Shop@ (boutique marchande en marque blanche), Mail@ (solution de marketing viral), Look@ (solution de gestion des liens sponsorisés) ou encore Club@ (solution de fidélisation pour les marchands).

Outre ces nouveaux produits, et au-delà des rémunérations à la performance, zanox recourt également au CPM de manière plus marginale. Nous souhaitons nous positionner comme un spécialiste du marketing à la performance même si nous n'avons pas l'intention de lancer notre propre plate-forme de liens sponsorisés.

JB - Votre réseau de webmasters a-t-il tendance à se professionnaliser ?

CT - Dans l'ensemble oui mais il n'y a pas de règle générale. J'ai en tête l'exemple de deux webmasters, qui gagnaient environ 2000 euros par mois en 2003. Aujourd'hui, l'un des deux a vu ses revenus chuter à 500 euros tandis que le second, en travaillant beaucoup, a réussi à faire passer ses revenus à 40 000 euros par mois, notamment en achetant massivement des liens sponsorisés.

Même si les webmasters ont eu tendance à se multiplier ces dernières années, notamment avec l'arrivée des blogs, nous privilégions des supports de qualité susceptibles de générer au minimum une dizaine de ventes par mois. En dehors des comparateurs de prix ou des sites consuméristes et en prenant l'hypothèse de taux de clic et de transformation à 1% , cela signifie donc des audiences d'au moins 100 000 pages vues par mois, capables de générer 1000 clics soit environ une dizaine de ventes mensuelles.

JB - Quel regard portez-vous sur le rachat raté de Tradedoubler par AOL ? Anticipez vous une consolidation du secteur ?

CT - Il y a déjà eu une première vague de consolidation avec le rachat de First-Coffee par zanox, celui de CibleClick par Affilinet ou encore celui de Comclick (Numeriland) par Hi-Media. Même si AOL n'a pas réussi à mettre aujourd'hui la main sur TradeDoubler, je pense que la consolidation va continuer. Par contre, il n'est écrit nulle part que ce seront nécessairement des régies qui rachèteront des spécialistes de l'affiliation.

JB - A l'image de Google, zanox cherche t'il également à devenir une plate-forme globale, multi formats, multi modèles, multi supports ?

CT - Des programmes comme Mail@ ou Look@ nous permettent de tester de nouveaux modèles ou de nouveaux formats mais les annonceurs de la grande conso (Masterfood, Procter & Gamble, Unilever, Danone, Nestlé, Coca-Cola, etc...) utilisent le marketing à la performance depuis peu et notre priorité est de les aider à promouvoir leurs produits mais également d'imaginer des programmes plus ciblés pour fidéliser leurs clients potentiels. Cela dit, zanox poursuit son expansion et, tout en consolidant sa présence européenne avec le récent rachat de Free Networks en Suède, aux Etats-Unis ou en Asie.

JB - Cyril TOULET, je vous remercie.




La France à la traîne sur la Toile


54,9 % des foyers ont un ordinateur et 44 % accès au Net.
Par Frédérique ROUSSEL
A trois semaines du scrutin présidentiel, un livre blanc publié hier (1), porté par un groupe de réflexion apolitique sur les nouvelles technologies, vient rappeler que la France n'a aucune raison de pavoiser en matière d'Internet. Selon Renaissance numérique, qui réunit la crème des patrons de sociétés web (Mats Carduner de Google France, Christophe Parcot de Yahoo France, Pierre Kosciusko-Morizet de PriceMinister, etc.) et des universitaires, la France est très en retard, et le «très» n'est vraiment pas de trop. La réussite du haut débit, dont notre pays peut se targuer, est comme un baobab qui cache... la misère. Car, seulement 44 % de foyers français ont accès au réseau, quand le chiffre atteint 70 % en Allemagne et en Grande-Bretagne. Pire. Le taux s'avère même inférieur à des récents entrants dans l'Union européenne comme la Lettonie ou l'Estonie.
Contribution. Comment une puissance économique de premier rang, se demandent les rédacteurs de «2010, Internet pour tous», peut-elle en être là. «Une double fracture se crée : d'un côté entre la France et les autres pays développés qui ont pris le train des nouvelles technologies, ce fossé numérique affectant notre compétitivité nationale ; de l'autre, entre ceux qui ont accès à la société de l'information et ceux qui en sont exclus.» Concernés et patriotes, les membres de Renaissance numérique ont donc décidé d'apporter leur contribution sous forme de quinze mesures. Avis aux présidentiables, qui traitent dans leur programme de débats récurrents (le logiciel libre, la loi Dadvsi ou la performance de la France sur le haut débit), mais qui «n'ont pas saisi le coeur du problème».
Pour surfer sur Internet, il faut un ordinateur. Or, l'Hexagone est sous-équipé en comparaison de ses voisins européens. Cela dépend des points de vue. Mais seulement 54,9 % des foyers français possédaient un PC au quatrième trimestre 2006 (selon Médiamétrie/Gfk). Pour pousser ce chiffre, Renaissance numérique propose comme mesure phare la «donation directe» par les entreprises aux salariés de PC usagés. Les entreprises françaises, qui renouvellent leur parc tous les deux à trois ans, préfèrent la solution de la déchetterie à la donation pour éviter les complications (valeur d'usage à chiffrer, avantage en nature comparable à une voiture de fonction ?) et les tracasseries administratives. En 2006, sur les 7,8 millions d'ordinateurs achetés, 43 % l'ont été par des entreprises. Si le gouvernement prenait des mesures «simples» de fiscalité et de comptabilité, 7 millions d'ordinateurs pourraient être redistribués d'ici à 2010, selon Renaissance numérique.
Autre mesure avancée, le recyclage. «Un PC sur deux est recyclable, détaille le directeur général de Yahoo ! France. Sur 100 ordinateurs jetés par les particuliers et le secteur public ou privé, 50 % peuvent être reconditionnés et revendus à un prix d'environ 99 euros.»
Politique. Et pourquoi ne pas imiter la Suède ­ où le taux de foyers connectés avoisine les 80 % ­, qui a instauré une réduction d'impôt sur le revenu pour l'achat d'un ordinateur ? Formation aux nouvelles technologies, renforcement de la politique de soutien aux TPE (très petites entreprises), campagne de communication pour sensibiliser les non-utilisateurs... Les mesures égrenées font écho à des dispositions déjà prises de-ci de-là, côté Etat et collectivités locales. Justement, la dispersion ne facilite pas l'efficacité. «Tous les différents aspects sont traités par plusieurs ministères, autant réunir toutes les initiatives sous le même, un ministère délégué à Internet», constate Marie- Christine Levet, présidente de Club Internet/T-Online France. En rappelant que la Toile doit rester un espace de liberté. Si le livre blanc est appliqué à la lettre, 80 % des foyers français seront équipés d'un ordinateur, connectés à Internet et formés à son utilisation en 2010. Enfin à la hauteur...
(1) «2010, Internet pour tous, 15 mesures pour réduire la facture économique en France», en ligne sur www.renaissancenumerique.org


http://www.liberation.fr/actualite/economie/244337.FR.php
© Libération



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Mats Carduner (Google France) : "Google Video, la publicité sur mobile et le clic-to-call parmi les priorités de la rentrée"



Chaque jour, pendant l'été, un acteur de l'Internet dévoile sa stratégie pour la rentrée. Aujourd'hui, le PDG de Google France évoque le développement de la vidéo sur le Web et du marché publicitaire.

19/07/2006
En savoir plus
Google France
Mats Carduner
Dossier Google

JDN. Selon vous, quel a été l'événement le plus important du premier semestre 2006 dans l'Internet français ?
Mats Carduner. Sans nul doute l'explosion du streaming vidéo, particulièrement visible à travers la Coupe du Monde, où tous les records d'audience et de consultation ont été battus. Le phénomène est emblématique de toute la tendance que connaît l'Internet actuellement.



Et quelle sera justement la tendance du marché en France à la rentrée ?
Je pense que tout cela va s'accélérer, la vidéo va prendre encore plus d'importance. Il faudra néanmoins que le marché français passe un cap, celui du nombre d'internautes et des usages d'Internet. Il existe en effet encore un écart avec les pays pionniers, l'Europe du Nord, et même l'Allemagne ou le Royaume-Uni. La moitié de la population française connectée, c'est bien mais ce n'est pas assez. Des freins subsistent dans l'accès à Internet dans ce pays et malheureusement, je n'en connais pas vraiment les raisons.

Et chez Google, quelle sera l'actualité à la rentrée ?
Nous allons suivre la tendance et développer Google Video. Chez Google France, nous allons également continuer à nous focaliser sur la progression du marché publicitaire, travailler sur quelques nouveaux grands comptes. Puis, derrière AdWords, nous restons vigilants sur tout ce qui concerne la publicité sur mobile, testée au Japon, et sur la publicité dans les vidéos. Tout ceci lié, bien sûr, aux nouveaux services mobiles présentés il y a quelques semaines comme Google News et Gmail sur mobile. Enfin, le clic-to-call continue d'être expérimenté.Justifier Nicolas RAULINE, JDN


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2007-04-11

Christophe Parcot (Yahoo) : "Panama permet aux annonceurs de mieux optimiser leurs campagnes"




Le vice-président Europe du Sud présente les nouveautés de le nouvelle plate-forme de liens sponsorisés, Panama. Lancée en fin d'année dernière aux Etats-Unis, elle est désormais accessible aux annonceurs français.

02/04/2007 JDN. Comment jugez-vous les débuts de Panama ?
Christophe Parcot. Panama a été officiellement présenté en France mercredi dernier. Nous ne communiquons pas encore sur les premiers résultats aux Etats-Unis, même si certaines études de tiers montrent qu'ils sont bons. Mais ce que je peux vous dire, c'est que notre PDG Terry Semel est de plus en plus souriant. Aux Etats-Unis, nous remarquons notamment une forte progression des petits comptes. En France, nous débutons seulement la migration vers la nouvelle plate-forme en adaptant les campagnes. Il y avait une grande attente du côté des annonceurs. Notre plate-forme commençait à vieillir, elle avait atteint ses limites. Son développement par Overture (racheté en 2003 par Yahoo, ndlr) datait de 1997, il fallait donc repartir sur de nouvelles bases.


Et quelles sont-elles ?

Une interface plus simple d'utilisation, plus ergonomique, avec des campagnes lancées en temps réel. Panama offre la possibilité aux annonceurs de cibler géographiquement leurs campagnes. En France, nous descendons jusqu'au niveau départemental. Surtout, Panama permet aux annonceurs de mieux optimiser leurs campagnes. Par exemple, nous offrons à nos annonceurs la possibilité de tester jusqu'à 20 versions des textes de leurs campagnes. Une entreprise qui achèterait le mot-clé "DVD", pourrait écrire son texte, lancer sa campagne, puis tester de nouvelles versions de ce texte. Notre système est ensuite capable de sélectionner le meilleur en fonction de son taux de clic et de conversion. Panama apporte un autre outil d'analyse très intéressant. Jusque-là, pour analyser la réussite des campagnes, les plates-formes ne faisaient que calculer le taux de conversion des mots-clés. En plus de le faire, Panama prend aussi en compte les mots-clés qui n'ont pas généré de transactions. Nous mesurons leur potentiel en leur attribuant des valeurs au fur et à mesure que les internautes affinent leur recherche.

Yahoo vient d'annoncer la création d'un poste de vice-président dédié à la fraude au clic, est-ce à dire que vous est particulièrement touché par ce phénomène ?
Non, cela montre seulement l'importance que Yahoo accorde à ce sujet. Reggie Davis, l'ancien avocat interne chargé des affaires de fraudes au clic a été nommé à ce poste de vice-président afin de coordonner la qualité du trafic et de travailler sur le filtrage des clics douteux. En revanche, n'attendez pas de connaître les détails de son travail. Ceux qui parlent de ce sujet sont toujours pénalisés, car plus on en parle, plus on aide les fraudeurs à s'améliorer. Frantz GRENIER, JDN

Les patrons de l'internet français unis autour d'un pacte numérique






Par Estelle Dumout
ZDNet France
29 mars 2007



Présidentielle 2007 - Réunis au sein du club Renaissance Numérique, ils proposent trois axes de développement pour accélérer le déploiement des nouvelles technologies: aides à l’équipement informatique, formation et multiplication des accès internet.

Les patrons du secteur de l'internet font à leur tour entendre leur voix dans la campagne présidentielle: une vingtaine d'entre eux, épaulés par des chercheurs et des universitaires, se sont rassemblés au sein du «club de réflexion Renaissance Numérique (*)». Ils publient 2010, l'internet pour tous, un livre blanc qui a tout d'un programme politique basé sur la notion de pacte numérique, à l'image du pacte écologique de Nicolas Hulot.

Car leur constat se veut alarmant: «Le baobab qu'est le développement du haut débit est l'arbre qui cache le reste», affirme François Xavier Hussherr, directeur associé au Benchmark Group et président de Renaissance Numérique. «La France est très en retard sur ses voisins européens, avec seulement 57% des foyers équipés de PC et à peine plus de 40% connectés à internet.»

Leur ambition est, à l'horizon 2010, de faire passer ces deux taux à 80%. À cette fin, ils ont donc rédigé quinze propositions, qu'ils ont soumises à tous les candidats à la présidentielle. «Nous sommes attristés que l'internet soit absent du débat politique», poursuit-il. «Les questions se cristallisent sur le logiciel libre, sur la loi Dadvsi, sur les cocoricos en matière de haut débit: tout cela est important, mais ce n'est pas cela qui fera que les gens vont se connecter», martèle François Xavier Hussherr.

Mettre l'accent sur le recyclage des PC

Pour Renaissance Numérique, la priorité doit porter sur l'aide à l'équipement des foyers en PC, en ciblant les ouvriers, les employés, mais aussi les retraités et les étudiants. Ses membres proposent des mécanismes de donation directe des PC usagés par les entreprises à leurs salariés, ou de location par les entreprises de PC neufs, que leurs salariés pourraient ensuite acquérir à taux préférentiels. Pour les étudiants, ils préconisent, en plus de l'initiative gourvernementale du Micro-portable à euro par 1 jour, des subventions directes pour aider 100.000 étudiants boursiers à acquérir un PC.

S'inscrivant dans la tendance écolo du moment, Renaissance Numérique mise, par ailleurs, sur le recyclage des PC. «Sur cent ordinateurs jetés par les particuliers et le secteur public ou privé, 50% peuvent être reconditionnés et revendus à un prix d'environ 99 euros», souligne Christophe Parcot, directeur général de Yahoo France. Diverses associations travaillent déjà en ce sens, mais les patrons français proposent de créer une «journée PC Don», pour sensibiliser les Français. Ils estiment que 1,8 million de foyers par an pourraient être équipés par ce biais.

Suite logique de ce programme, la formation aux nouvelles technologies: d'une part dans les entreprises, les TPE en particuliers; d'autre part à l'école et à l'université. Dans ce domaine, la plupart des mesures avancées reprennent des initiatives existantes, et prévoient simplement leur extension. Le club de réflexion envisage ainsi de former les élèves dès le primaire, car désormais «il faut savoir se servir d'un ordinateur et d'internet, en plus de savoir lire et écrire».

Un ministre des nouvelles technologies?

Autre revendication de poids, déjà en cours de réalisation: «développer des partenariats public/privé pour permettre la couverture en haut débit des zones économiquement non rentables». L'Idate (Institut de l'audiovisuel et des télécoms en Europe) a justement rappelé récemment que la France se distinguait dans le paysage européen par «l'ampleur des initiatives des collectivités territoriales», en la matière. Les patrons de l'internet aimeraient qu'une évaluation des initiatives soit réalisée pour mettre en lumière les exemples à suivre. Ils réclament par ailleurs la multiplication des bornes Wi-Fi dans les lieux publics, à l'image du projet Paris Ville Numérique.

Le coût total de l'ensemble de leurs propositions, chiffré par Renaissance Numérique, paraît peu réaliste: environ 100 millions d'euros.

Dernière analogie avec le pacte écologique: comme Nicolas Hulot, le club de réflexion demande la nomination d'un ministre dédié à leur secteur, nommé auprès du Premier ministre. Il serait chargé de coordonner l'action publique pour le développement de la société de l'information. «Le taux de croissance de notre pays pourrait augmenter de plus de 1% par an s'il investissait plus dans les NTIC. Ce sujet doit donc être traité comme une priorité nationale», conclut Renaissance Numérique.


(*) Le club Renaissance Numérique rassemble entre autres: Mats Carduner, DG de Google France et Europe du Sud - Christophe Parcot, DG de Yahoo France - Catherine Barba, présidente de CashStore - Marie-Christine Levet, présidente de Club-Internet - Yseulys Costesn présidente de 1000Mercis - Pierre Kosciusko-Morizet, PDG de Price-Minister - Jean Marc Steffann, directeur des portails d'Orange - Benoît Cassaigne, directeur du département Internet et téléphonie mobile de Médiamétrie - Jérôme Adam, maître de conférence à l'IEP Paris - Christine Balagué, maître de conférence à l'université des sciences et technologie de Lille1.






La logique est de vivre moins chère sans se priver !

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Renaissance Numérique : 15 idées pour réduire la fracture numérique




* Publié par Jérôme Bouteiller le Jeudi 29 Mars 2007
renaissance numérique
En 2002, la question de la fracture (terme de droite) ou du fossé (terme de gauche) numérique était au cœur des débats de la campagne présidentielle. Cinq ans plus tard, les différentes candidats ont tous leur site web ou leur blog mais le taux de connexion des ménages français reste parmi les plus faibles d'Europe.

«Le succès du haut débit est l'arbre qui cache la forêt. Avec 40% de taux de connexion, la France se classe au 19e rang européen, loin derrière des pays comme l'Angleterre ou l'Allemagne qui culminent à 70% de taux deconnexion» explique François Xavier Hussherr, Président de Renaissance Numérique, un club de réflexion réunissant des dirigeants d'entreprise et des universitaires reconnus dans le secteur de l'Internet (Jérôme Adam, Christine Balagué, Catherine Barba, Cyril Zimmermann, Mats Carduner, Benoit Cassaigne, Yseulys Costes, Jeremy Garamond, François-Xavier Hussherr, Pierre Kosciusko-Morizet, Marie-Christine Levet, Christophe Parcot, etc…).

Avec pour ambition de faire passer le taux de PC connectés à 80% et faire de la France un «champion du numérique», ce club a dévoilé jeudi matin une quinzaine de propositions allant de campagnes de communication, de formation des enseignants, de recherches pour les services à la personne, de la définition d'un ministre TIC, de mesures démocratisant l'équipement (locations, recyclage, dons,…) -en particulier des étudiants, des TPE ou des personnes âgées - sans oublier un plan visant à déployer l'accès internet avec des points d'accès publics ou des accès sans-fil en zones rurales.

S'inspirant d'expériences réussies en Asie ou dans d'autres pays européens, ces mesures, regroupées dans un livre blanc, revendiquent leur aspect pragmatique et peu coûteux pour séduire les différentes candidats même si l'on peut regretter que Renaissance Numérique ne se prononce par sur les dernières grandes lois (LCEN, DADVSI) ou sur de nouveaux modes d'accès comme le téléphone mobile. Reste à savoir si Renaissance Numérique sera plus entendue qu'un Nicolas Hulot, dont le pacte écologique a été vite signé.. mais également vite oublié.

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2007-04-06

Kiva popularise le microcrédit façon Web 2.0


Soutenu par les géants de la Silicon Valley, le site utilise les réseaux sociaux pour inciter les internautes à financer de petits entrepreneurs des pays en voie de développement.




Hélène Labriet , 01net., le 02/04/2007 à 19h10







Patience Afari Agyei gagne sa vie en vendant des bonbons et des biscuits à Kaputo, au Ghana. Elle voudrait ouvrir sa propre boutique, mais manque de fonds. Rachel, Rebecca et Thomas aux Etats-Unis, Matthijs aux Pays-Bas, Jay et Alice à Singapour et bien d'autres ont décidé de se cotiser pour l'aider à réunir les 850 dollars nécessaires à l'achat de son commerce, après avoir découvert le projet de Patience sur le site Kiva. Au 26 mars dernier, elle avait réuni la totalité du montant de son prêt, qu'elle s'est engagée à rembourser sur un an.

« Kiva - unité, en swahili - est un site à but non lucratif sur lequel chaque personne disposant d'un accès Internet et d'une carte bancaire peut choisir de prêter de l'argent à taux zéro à des centaines de micro-entrepreneurs originaires d'une trentaine de pays en voie de développement », explique Premal Shah, président de Kiva.

Soutenu par un prix Nobel de la paix

Créé à San Francisco en octobre 2005, Kiva a vu sa popularité décoller après l'attribution en 2006 du prix Nobel de la paix à Muhammad Yunus, créateur de la Grameen Bank, l'organisme de microcrédits qui permet aux paysans pauvres du Bangladesh d'emprunter de petites sommes à un taux très bas.

« Avant la création de Kiva, il était très difficile pour un particulier de prêter son argent à un micro-entrepreneur. On pouvait faire un don, mais pas investir. Kiva liste les entrepreneurs à la recherche d'un capital à faible coût. Il rassemble les principales caractéristiques gagnantes d'Internet : les communautés, le paiement en ligne, les liens entre les différents participants, la possibilité de mettre en ligne son histoire », poursuit Premal Shah.

Se définissant comme un « site philanthropique 2.0 », Kiva surfe sur l'engouement suscité par les réseaux sociaux en ligne. En particulier ceux qui vivent de la bonne volonté des internautes, à l'image de Wikipédia. En quelques clics, l'investisseur crée son profil, choisit les personnes à qui prêter de l'argent et finalise la transaction grâce au paiement sécurisé par Paypal. Le site s'appuie sur un réseau d'ONG présentes dans les pays en voie de développement et qui sélectionnent les projets viables. En théorie, l'argent est remboursé en six à douze mois. En pratique, aucun emprunteur n'a pour l'instant failli à son remboursement.

Des fonds provenant d'une centaine de pays

Outre ce retour sur investissement, la première motivation des bailleurs reste la générosité, selon le créateur de ce projet : « Les gens veulent faire le bien, mais ils veulent être sûrs que leur argent fera la différence. Kiva garantit une transparence qui séduit les prêteurs : on sait où va l'argent, à qui on prête. Par ailleurs, à intervalles réguliers, l'emprunteur informe le prêteur des progrès réalisés grâce à son argent. » Les fonds prêtés sur Kiva proviennent d'une centaine de pays, l'Europe de l'Ouest et la Scandinavie ayant été les premiers à participer au projet.

Son succès tient également au soutien des grandes compagnies de la Silicon Valley, qui ont donné au site les moyens nécessaires pour se lancer : « Paypal, pour qui j'ai travaillé pendant six ans, offre la gratuité des transactions, ce qui est absolument vital pour garantir que la somme prêtée est celle dont dispose effectivement l'emprunteur », rappelle Premal Shah. Google, lui, contribue grandement au succès de Kiva : la publicité gracieusement offerte génère 25 à 30 % du trafic du site. La bannière publicitaire de Kiva est vue environ 40 millions de fois par mois sur YouTube. Quant à MySpace, il a largement inspiré les différentes fonctions qui animent le réseau social de Kiva. « Le soutien de ces entreprises nous a donné le coup de pouce nécessaire pour débuter, car à moins d'avoir suffisamment de bailleurs, aucune ONG n'aurait voulu s'associer au projet. De même qu'il nous fallait suffisamment d'emprunteurs pour attirer les prêteurs. »

A ce jour, plus de 40 000 personnes ont prêté 3,3 millions de dollars à environ 5 000 emprunteurs.





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