Le blog eBoons propose une synthèse des informations récoltés sur le net sur les sites marchands, le e-commerce et les technologies numériques aux services du e-business. Notre logique: vivre moins chère sans se priver !

2006-07-28

Advert Stream

Advert Stream : de la régie publicitaire à l'édition de sites De régie publicitaire positionnée sur la vidéo, Advert Stream évolue vers un groupe média Internet. Le rachat de Numerik Art lui permet d'accélérer le lancement de son activité d'édition.
Après des acquisitions de sociétés de référencement payant, Advert Stream continue sur sa lancée et ajoute Numerik Art à son escarcelle. Cet acteur commercialise auprès des éditeurs de sites un service de rencontres en marque blanche. Cette acquisition permet à Advert Stream de franchir une nouvelle étape dans son cheminement l'amenant d'une activité de régie publicitaire historique à celle, plus large, d'un groupe média Internet. "Nous prenons dorénavant en charge toute la chaîne de valeur d'une activité d'édition, explique Sylvain Morel, co-fondateur et président du conseil d'administration de Advert Stream. C'est donc une diversification stratégique, mais naturelle". Ce qui n'est pas sans rappeler la politique que mène en particulier Hi-media, avec le rachat de Odyssée Interactive

D'une activité historique positionnée sur la niche de la publicité vidéo, Advert Stream a parcouru du chemin. Son pôle de monétisation de l'audience qui s'appuie sur sa régie publicitaire, plus une agence de marketing direct pour l'activité en interne, est en fort développement, au-delà des 60 % de croissance du marché annoncé par l'IAB, selon Sylvain Morel. Une croissance qu'il attribue notamment au lancement début 2006 d'une nouvelle plate-forme publicitaire proposant l'ensemble des solutions média, comme des campagnes média au CPM ou au clic, des campagnes sur le principe des enchères, en self-service sur le réseau Advert Stream, ainsi que des campagnes d'affiliation. "Cet outil permet aux éditeurs de sites de sélectionner les campagnes les plus rentables et nous permet de toucher tout le spectre des annonceurs, que ce soit les plus grands, comme Warner Bros, Sony, VSC, tout comme des PME via notre offre Adnetwork".
Au cours de l'année 2005, Advert Stream a ajouté une corde à son arc, en ouvrant son champ d'action au référencement payant, via l'acquisition de deux petites sociétés qui se lançaient dans le domaine du SEM. Ces acquisitions lui ont permis d'ouvrir un pôle d'acquisition et de génération de trafic. Et c'est dans le cadre d'une mission pour le compte de Numerik Art, mise en œuvre il y a plus d'un an et demi, que les deux sociétés se sont rencontrées et ont pu se rendre compte de la complémentarité de leurs prestations. "Nous voulions être propriétaire de notre audience et nous appuyer sur une base de données qualifiée", précise le président de Advert Stream. C'est chose faite, Numerik Art positionnée sur l'édition d'un service de rencontres en marque blanche, dispose à l'heure actuelle de près d'un millions d'inscrits. Ce service qui offre aux éditeurs de sites la possibilité d'intégrer un onglet de rencontres, personnalisé à leurs couleurs, et pour lequel le partage des revenus entre l'éditeur et le site partenaire est de l'ordre de 50 %, a en effet connu une croissance très rapide. Via ce rachat, Advert Stream pourra dorénavant proposer un service de location d'adresses à ses annonceurs, depuis son agence de marketing direct. "Les synergies en interne deviennent très importantes. Les annonceurs présents sur notre réseau demandent notamment une offre pour de l'e-mailing, car cela leur permettrait de centraliser ses actions auprès d'un même compte" explique Sylvain Morel. A l'heure actuelle, Advert Stream dispose d'une base externe de 5 millions d'adresses e-mail et travaille à la centralisation des adresses pour constituer une offre globale. Cette base devrait atteindre les 10 à 15 millions d'adresses d'ici fin de l'année.
Une volonté d'internationalisation de NumeriK Art et de la régie publicitaireEn termes de développement, la volonté d'Advert Stream est d'assurer la pérennité de Numerik Art, et de lui laisser toute son indépendance. "Ce rapprochement permet à Numerik Art de bénéficier de la solidité financière de la société mère. Son fondateur, Marc Lavigne Delville a rejoint le groupe en tant que directeur du pôle édition et en tant que membre du conseil d'administration", précise Sylvain Morel. Pour septembre, Numerik Art, devenue une filiale à 100 % du groupe Advert Stream, prépare son lancement au Royaume-Uni, en Espagne, aux Etats-Unis, et éventuellement en Amérique Latine d'ici à la fin de l'année. Un lancement pour lequel la filiale s'appuiera notamment sur le pôle de référencement payant.
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Advert StreamLa société compte à l'avenir lancer des services à fort potentiel de rentabilité dans la continuité des jeux audiotel, accessibles sur le site de ludophonie.com, lancés il y a 2 mois par Advert Stream et mis en production dernièrement. En ce qui concerne sa régie publicitaire, un lancement en Espagne et en Italie est également prévu. Advert Stream dispose d'un réseau de 3.500 sites, qui génèrent une audience de 850.000 PAP, dont le président ambitionne un doublement d'ici à la fin de l'année. Advert Stream, qui table sur un chiffre d'affaires de 5 millions d'euros pour 2006 et sur une croissance à 3 chiffres pour 2007, mène une politique de croissance externe et réalise des audits dans les 3 pôles sur lesquels elle se positionne désormais.

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Avec Apache et Primashop, Pixmania retourne en enfance

Pixmania affiche depuis une semaine deux nouveaux onglets sur son site : jouets et puériculture. Il s'agit de relancer des activités historiques de la société, tout en insufflant un air famillial à Pixmania.

L’apparition sur le site Pixmania français de deux nouveaux onglets "Jouets" et "Puériculture" serait-elle le signe d’un changement de stratégie ? D’après Jean-Emile Rosenblum, PDG de Fotovista, il s’agirait avant tout d’une demande des clients qui plébiscitent les catégories "hors high-tech" du site. La réalisation de ce projet a été rendue possible par le réseau de sites de e-commerce appartenant au groupe. En effet, les sites Apache et Primashop auxquels renvoient ces onglets font partie du même groupe que Pixmania, DSG International, bien qu’Apache ne lui appartienne pas totalement. L’opportunité de s’adresser à un public plus large tout en échangeant du trafic entre les sites du groupe n’a pas échappé à ses dirigeants. En effet, malgré une relative notoriété du site d'Apache, notamment depuis l’ouverture de quatre boutiques en France, il se maintient dans une position de challenger derrière Fnac Eveil et Jeux ou encore Joué Club. Quant au pure player Primashop, il ne semble pas non plus rencontrer le succès escompté.

Ces entités devraient donc profiter des 4 millions de membres inscrits au service de photo de Pixmania, MyPixmania, et des six millions de visiteurs mensuels que revendique Pixmania. "La partie photo du site est fréquentée par une cible globalement plus féminine et familiale que le reste du site, il s’agit donc de proposer des services complémentaires aux jeunes parents avec une qualité de service qu’ils connaissent et apprécient, issue de notre expertise du e-commerce", explique Jean-Emile Rosenblum. En outre, les nouvelles activités bénéficieront du réseau logistique éprouvé, détenu par Fotovista.La puériculture constitue d’ailleurs l’activité historique de Fotovista : avec son activité Primaphot, elle est, depuis une vingtaine d’années, spécialisée dans la vente de reportages de naissance professionnels, commercialisé par du porte à porte. En plus de la vente des reportages photo, les 350 vendeuses à domicile de cette entité assureront désormais la promotion des sites du réseau via la distribution de catalogues et la présentation détaillée de l’offre. Dernière pierre à l’édifice, le site etreenceinte.com : fournissant conseils et forums aux couples qui attendent un enfant, il accueille 100.000 visiteurs uniques par mois sur ce marché de niche. "Il s’agit d’un outil puissant et économique pour recruter une audience qualifiée", précise le PDG de Fotovista.Fotovista nourrit de fortes ambitions pour ce nouvel ensemble. Sans toutefois préciser de chiffres, le PDG affirme viser la première place dans la vente de jouets et articles de puériculture grâce ce rapprochement des sites enfants du groupe avec Pixmania. Pour Jean-Emile Rosenblum, il s’agit de fidéliser les clients tout au long de leur vie en leur proposant des services dont ils ont besoin. Pour parvenir à fidéliser les clients, la société mise avant tout sur la qualité de service, ainsi que sur la pratique de prix bas, en particulier dans le domaine de la puériculture, réputé pour sa cherté. C’est pourquoi, avant de les inclure à son menu, Pixmania a attendu que les sites concernés présentent une garantie de qualité : que ce soit aussi bien au niveau de l’exhaustivité des produits proposés, que de leur adaptation à la plate-forme de publication Internet de Pixmania. C’est pourquoi depuis quelques temps déjà, ceux-ci étaient promus dans le magazine créé en partenariat avec Metro France, mais pas encore sur le site.
Depuis plusieurs mois, la stratégie de Pixmania s’oriente vers une diversification de ses canaux de distribution, tout d'abord, avec la création de showrooms (lire l’article du 13/06/2006), et maintenant de ses produits. L’entreprise, jusqu'alors spécialisée dans la vente de produits high-tech en ligne ambitionne de devenir, d’ici quelques années, un site de e-commerce incontournable et familial, comme l’a rêvé et réalisé, en son temps, l'américain Amazon. Lucile REYNARD, JDN
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2006-07-25

E-commerce: recherches virtuelles, mais achats physiques

Une nouvelle étude américaine révèle que 87 % des consommateurs qui recherchent un produit en ligne vont ensuite l'acheter en magasin.

Si l'e-commerce ne cesse de progresser, Internet reste d'abord une vitrine sur laquelle le consommateur se renseigne. Mais dans son comportement, l'achat physique reste une priorité puisque 9 fois sur 10 c'est dans un magasin qu'il consomme.

L'étude de BIGresearch vient confirmer le rôle essentiel que tient aujourd'hui Internet dans la démarche d'achat, ce qui impose aux entreprises d'être présentes et visibles sur le Web. En revanche, il reste un important chemin à parcourir entre la démarche prospective en ligne et la conclusion sur le même mode, puisque 87 % des internautes continuent d'acheter physiquement leurs produits, même si c'est sur Internet qu'ils l'ont recherché et trouvé. Sans surprise, l'étude révèle que les internautes recherchent en priorité des produits électroniques, des produits pour la maison, des appareils en général, et – phénomène typiquement américain - des médicaments, des vitamines et des compléments alimentaires. La présence du terme générique 'appareil' n'a rien de surprenant, avant d'acheter, l'internaute se documente aujourd'hui en ligne. Enfin, BIGresearch révèle que les recherches s'effectuent en priorité sur Google, puis Yahoo, eBay et Amazon.com, et ensuite, là encore typiquement américain, sur Walmart.com, le site du géant de la distribution.


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9,8% des PME-PMI françaises ont un site d'e-commerce

Par la rédactionZDNet France21 juillet 2006

Si la VoIP (voix sur internet) et les VPN (réseaux privés virtuels) ne sont pas encore des réalités tangibles dans les PME/PMI, l'usage métier du web y progresse à pas mesurés. 64,1% des entreprises ont un site web vitrine, mais seules 9,8% disposent aujourd'hui d'un site d'e-commerce (16,6% pour les entreprises de commerce pures), révèle une récente enquête de Telecom Italia-Pouey (*).
Du côté de l'usage interne, c'est mieux en revanche: 42,6% ont un intranet, 23,5% un extranet, et 18% des applications métiers. Les PME-PMI françaises
dotent par ailleurs de plus en plus leurs salariés d'un accès à internet.
Toutefois, parmi celles connectées au web, 20,2% n'ont encore ni site web, ni intranet, ni site d'e-commerce, ni application métier: un autre aspect de la fameuse "fracture numérique".
(*) Enquête téléphonique réalisée par la division entreprises de l'opérateur Telecom Italia et Pouey International (gestion du risque client et renseignement d'affaires) auprès de 599 entreprises, du 26 avril au 19 mai dernier.
CNET Networks, Inc. All Rights Reserved


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2006-07-14

Le coup de tête de Zinedine Zidane


PARIS (Reuters) - Le coup de tête de Zinedine Zidane contre le défenseur italien Marco Materazzi dimanche en finale de la Coupe du monde est en un rien de temps devenu le thème d'une chanson qui pourrait tourner au "tube de l'été".

"Coup de boule" a été écrite lundi matin, juste après la défaite de la France à Berlin, par les trois responsables d'une petite maison de production de musique, "La Plage Records" (www.laplagerecords.com).

Zidane a été exclu sur carton rouge après avoir asséné un coup de tête sur la poitrine de Materazzi. Quelques minutes après, l'Italie gagnait la Coupe du monde 2006 aux tirs au but.
Emmanuel et Sébastien Lipszyc, fondateurs de La Plage, et le compositeur Franck Lascombes ont tenté de surmonter leur tristesse en écrivant sur un coin de table le refrain "Zidane, il a tapé", chanté sur un rythme de zouk.

Ce "Coup de boule" qui devait être une thérapie sous forme de blague pourrait rapporter beaucoup à leurs auteurs.
La chanson a été envoyée, via l'internet, à une cinquantaine d'amis et de contacts pour les consoler. La radio Skryrock l'a immédiatement diffusée, ce qui a déclenché la course aux droits de diffusion par les majors de la musique et les vendeurs de sonneries de téléphone portable.
"Ca a circulé a une vitesse incroyable. Mardi, c'était la folie", a dit à Reuters Sébastien Lipszyc.


"On discute avec quatre grosses maisons de disques et on pourrait signer demain (...) Oui, ça peut devenir lucratif, effectivement (...) Mais, si on peut faire danser tout le monde dessus cet été, ça nous fait marrer", a-t-il ajouté.
Dans les milieux de l'industrie du disque, on estime que les droits de diffusion pourraient être vendus jusqu'à 100.000 euros aux grandes maisons de disque.

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2006-07-11

Publicité sur mobile, année zéro

La première veille publicitaire sur mobiles réalisée par TNS Media Intelligence auprès d'Orange Publicité révèle un investissement global de 2,4 millions d’euros sur les quatre premiers mois de l'année.
TNS Media Intelligence
La France compte plus de 48,5 millions d'utilisateurs de téléphones portables selon les chiffres de l'Arcep du 31 mars 2006, et pourtant le marché de la publicité sur mobile reste marginal. Un paradoxe mis en évidence par la première veille de l'activité publicitaire sur les téléphones mobiles orchestrée par TNS Media Intelligence. L'étude révèle en effet un montant total d'investissements publicitaires de 2,4 millions d'euros sur les quatre premiers mois de l'année 2006. L'objectif de TNS Media Intelligence est d'apporter une base décisionnelle aux annonceurs pour accompagner le développement du marché.
Top 10 annonceurs sur le téléphone mobile (Janvier - Avril 2006) (en euros)

Annonceur Montant investi
FRANCE TELECOM 402.707
NEWSTECH MULTIMEDIA 337.066
CELLCAST MEDIA 202.338
UTEL 168.339
MOUSTIK 149.651
CELLFISH MEDIA 106.452
AIR FRANCE 93.651
PIXTEL 92.490
QUALIMUCHO MEDIA 89.334
INDEX MULTIMEDIA 84.004
Source : TNS Media Intelligence
"La publicité sur mobile est un petit marché en fort développement que nous avons tout intérêt à faire avancer et ce en apportant une aide à laquelle les annonceurs pourront se référer", explique Eric Trousset, directeur marketing du Pôle Investissements Publicitaires de TNS Media Intelligence. 2006 constitue à ce titre l'an 1 de la mesure de l'activité publicitaire sur mobile. TNS Media Intelligence publiera en effet à compter d'aujourd'hui les résultats mensuels de sa veille sur l'activité publicitaire, sous l'égide de la Marketing Mobile Association, qui réunit les principaux acteurs de la chaîne de valeur du marketing mobile (opérateurs, éditeurs de contenus, régies, fabricants, etc.)"Les annonceurs se posent des questions face à l'explosion de l'offre publicitaire. Après l'apparition de la TNT, surgit la télévision Haute-Définition, après le fil RSS arrive le podcast, qui sont autant de modèles économiques à confirmer", précise Eric Trousset qui insiste donc sur la nécessité de normaliser le marché de la publicité mobile, une des conditions nécessaires à son décollage.
L'enquête est pour l'instant réalisée sur un mode déclaratif et seul Orange Publicité a participé à sa première édition. Eric Trousset espère convaincre Bouygues Telecom et SFR avant la fin de l'année. La somme de ces trois opérateurs par lesquels transitent les campagnes sera alors représentative du marché de la publicité mobile.
En savoir plus
Mobile Marketing Association
Le site
TNS Media Intelligence
Les premiers chiffres portent donc sur les quatre premiers mois de l'année 2006. Ils révèlent un montant total d'investissement de 2,4 millions d'euros dont 1,4 million pour l'Internet mobile, soit 58 % du total. Les campagnes sur Internet mobile sont majoritairement des offres de téléchargement de logos et sonneries. Les campagnes SMS représentent 33 % de l'investissement global soit 800.000 euros et les MMS concentrent 9 % du budget total soit 150.000 euros. Ces investissements ont été réalisés par 41 annonceurs au premier rang desquels figure France Telecom avec 402.707 euros dépensés.
Guillaume DEVAUX, JDN

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Environ 15 % des clics sur des liens sponsorisés sont frauduleux


Liens promotionnels : le point sur la fraude. Environ 15 % des clics sur des liens sponsorisés sont frauduleux, selon une étude d’Outsell, Inc. Une véritable menace sur le secteur, certains annonceurs ayant d'ores et déjà réduit leur budget de search engine marketing.

Outsell, Inc. Le sommaire de l'étudeLes liens promotionnels représentent aujourd’hui plus du tiers du marché publicitaire online et certaines entreprises y consacrent plus de 50 % de leurs investissements d'acquisition de nouveaux clients, comme Voyages-sncf.com (lire l'article du 13/06/2006). Une manne qui n’a pas tardé à générer des abus en tous genres. Des concurrents malintentionnés qui cliquent sur les liens de leurs compétiteurs. Ou des escrocs qui montent des pages Web factices sur lesquelles ils installent des liens dans le seul but d’être rémunérés en fonction du nombre de clics.Si Google, Yahoo et MSN assurent prendre toutes les précautions pour éviter que les annonceurs soient lésés, la fraude reste importante. C’est ce que montre une étude menée par Outsell, Inc. auprès de 407 annonceurs américains. Premier enseignement, les annonceurs estiment qu’en moyenne, le taux de clics frauduleux s’établit à 14,6 %. Un score jugé important par l’institut qui note perfidement qu’il n’existe pas de secteur économique présentant un taux de fraude aussi important. Le coût total de la fraude pour les annonceurs américains serait donc de 800 millions de dollars. Conséquence : 27 % des annonceurs interrogés ont déjà réduit leurs dépenses en liens sponsorisés et 10 % envisagent d’en faire autant. Parmi les annonceurs qui ont déjà réduit leur budget, 53 % l’ont diminué de 20 % ou plus et 16 % ont définitivement arrêté d’utiliser les liens promotionnels. En tout, ce sont 500 millions de dollars de budgets qui ont ainsi été coupés.

De manière générale, l’étude note la grande opacité des pratiques anti-fraude de Google, Yahoo et MSN, à la fois sur les techniques mises en place pour détecter les clics frauduleux et sur les dispositifs de remboursement et d’indemnisation des clients. Ainsi, le centre d’aide de Google France ne trouve aucune réponse sur le mot "fraude" ; quant au mot "remboursement", il est seulement évoqué pour obtenir un remboursement du solde d’un compte. Pourtant, il est possible de demander un remboursement aux trois réseaux de liens sponsorisés et certains annonceurs le font déjà. L’étude d’Outsell, Inc. indique ainsi que 5,4 % des annonceurs ont demandé un remboursement à Google, 1,5 % à MSN et 2,9 % à Yahoo.
En savoir plus
Dossier Liens promotionnels
Le site
Outsell, Inc. Le sommaire de l'étudeLe cabinet d'études indique aussi que certains annonceurs se sont vu proposer un remboursement sans n’avoir rien demandé. Google a ainsi proposé en moyenne des remboursements de 9.444 dollars (contre 15.597 dollars en moyenne lorsque la demande de remboursement vient de l'annonceur). L’étude conclue sur les mesures de protection que devraient prendre les moteurs de recherche et les entreprises pour limiter la fraude, notant qu’une entreprise sur deux a déjà implémenté des systèmes d’analyse.
Richard Chuck, vice-président d'Outsell, Inc. : "Demander des remboursements dès que l'on suspecte une fraude"
JDN. Que doivent faire les annonceurs pour se protéger de la fraude au clic ?Richard Chuck. Nous recommandons tout d'abord aux annonceurs de surveiller leurs statistiques de clics et leurs taux de transformation de très près et au jour le jour. Et de demander des remboursements dès qu'ils suspectent des clics frauduleux. Pour le moment, le nombre d'annonceurs demandant des remboursements est bien inférieur à celui des victimes. Ensuite, nous recommandons de travailler l'optimisation du ranking dans les moteurs de recherche et de déterminer le meilleur mix de dépenses entre les liens sponsorisés et l'optimisation du ranking. Enfin, nous leur préconisons aussi de suivre les nouveaux programmes de type CPA (cost-per-action) où les annonceurs sont facturés en fonction du taux de transformation et de les expérimenter. N'oublions pas non plus que les liens sponsorisés et le CPC (cost-per-click) ne sont qu'un des éléments d'une campagne publicitaire réussie et pas le seul. Il faut toujours préparer le meilleur mix entre online (publicité, sponsoring, séminaires en ligne, publi-information comme les livres blancs, placement produit, etc.) et le papier, la TV et la radio, ...
Que devraient faire les moteurs de recherche pour enrayer la fraude ?Nous demandons à ce que Google, Yahoo et MSN (GYM) ajoutent plus d'analyses "humaines" pour la détection de la fraude au clic. Une personne bien entraînée peut en effet détecter des traces de fraude qui ne sont pas repérées par une machine. Nous leur demandons aussi d'analyser de plus près leurs sites partenaires [sur lesquels les liens sponsorisés sont diffusés, NDR], et de fermer directement les splogs [contraction de spam-blog, NDR] créés uniquement pour générer des revenus sur des liens sponsorisés. Autre demande : publier des statistiques sur les fraudes interceptées, les remboursements effectués ainsi que sur les pays, produits et industries qui sont le plus souvent la cible de la fraude au clic. Enfin, nous réclamons la création d'un bureau d'audit indépendant.
Rédaction JDN & JDN Solutions

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2006-07-05

100 milliards d’euros dépensés sur l’Internet en 2006 !

Le e-commerce européen se porte bien. La barre des 100 milliards d’euros sera franchie dès cette année, affirme Forrester Research qui table sur une progression ininterrompue d’ici 2011. Les prévisions du cabinet d’études peuvent paraître optimistes. Elles n’en sont pas moins solides et s’appuient sur des statistiques recoupées. Les 100 millions d’acheteurs européens dépenseront en moyenne 1 000 € chacun. Le calcul est simple. La barre des 100 milliards d’euros sera franchie avant la fin de l’année. Selon Forrester Research, « les ventes européennes en ligne feront plus que doubler au cours des cinq prochaines années pour atteindre 263 milliards € en 2011, avec 174 millions d’acheteurs en ligne ». La demande sera stimulée par la diversité croissante de l’offre chaque jour plus riche ainsi que l’action des sites de comparateurs de prix. « Le client en ligne plus confiant accroîtra sa dépense d’achat moyenne sur Internet à 1 500 € », poursuit Forrester. Au Royaume-Uni, par exemple, le montant des dépenses des internautes dépassera celui de leurs homologues américains ! Quant aux catégories gagnantes pour les achats sur Internet, elles sont toujours les mêmes : le voyage, les vêtements, l’alimentation et l’électronique grand public qui dépassent toutes la barre des 10 milliards € par an Deux années de forte croissance Selon Jaap Favier, directeur de recherche pour les marchés de la consommation chez Forrester Research, « le nombre d’Européens faisant ses achats en ligne a progressé de 37 % au cours des deux dernières années. A fin 2003, 48 % des Européens se connectaient au moins une fois par mois et 19 % avaient acheté en ligne ; deux ans plus tard, ces chiffres étaient montés en flèche à respectivement 54 % et 26 % ». L’acheteur moyen sur Internet aurait fait progresser sa dépense trimestrielle sur de 10 % entre le quatrième trimestre 2003 et le quatrième trimestre 2005. Ce panier trimestriel est ainsi passé de 244 € en Q4 2003 à 268 € en Q4 2005. « Associé à la hausse du nombre des clients en ligne, l’e-commerce européen total a augmenté de 50 % en deux ans. » La France bientôt devant l’Allemagne et le Royaume-Uni Si elle conserve son rythme de progression, la France pourrait dépasser le Royaume-Uni et l’Allemagne en 2011. La croissance de l’e-commerce fera plus que tripler le chiffre d’affaires du e-commerce français pour le porter à 39 milliards € dans cinq ans. La dépense en ligne par acheteur français restera à peu près dans la moyenne européenne. Au Benelux, le volume des ventes au détail en ligne représentera toujours environ la moitié de celles réalisées en France. Le marché du Benelux étant loin d’être uniforme : le plus grand nombre d’acheteurs en ligne se trouvant aux Pays-Bas, les Néerlandais dépensant peu par an (688 € seulement en 2006 contre 851 € en Belgique).Pour l’heure, le Royaume-Uni est toujours en tête du groupe européen des consommateurs en ligne. « Le consommateur britannique moyen dépensera 1 744 € en ligne en 2006 et 2 410 € en 2011, faisant passer l’e-commerce britannique de 43 milliards € en 2006 à 76 milliards € en 2011, soit 29 % des achats européens de détail en ligne. Le consommateur allemand moyen doublera pratiquement ses achats en ligne, de 786 € en 2006 à 1 441 € en 2011 ». Et comme les acheteurs allemands seront 43 millions en 2011, l’Allemagne devrait conserver sa deuxième place sur la carte de l’e-commerce européen. Les voyages touristiques toujours en tête Si les ventes en ligne d’alcool et de matériel sportif sont celles qui connaîtront la plus forte croissance au cours des cinq prochaines années (respectivement 283 % et 245 % selon Forrester), ensemble, elles représentent qu’à peine 4 % des achats totaux en ligne. « Aujourd’hui, un tiers des euros, livres ou couronnes dépensés en ligne par les consommateurs sont consacrés à la réservation de voyages touristiques, estime Jaap Favier. Les dépenses de voyage en ligne progresseront de 133 % pour atteindre presque 77 milliards € en 2011 (en faisant le premier poste de croissance en termes absolus), mais sa part dans le commerce de détail total en ligne baissera à 29 %. Les vêtements verront leur chiffre d’affaires en ligne exploser de 10 milliards € en 2006 à plus de 31 milliards € en 2011. Le grand gagnant sera la VPC, Neckermann, Otto et La Redoute, qui affinent leurs bonnes pratiques de GRC, vieilles de plusieurs décennies, pour l’Internet ». L’alimentation et les boissons, ainsi que l’électronique grand public dépasseront alors les 10 milliards € dans toute l’Europe.
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