Le blog eBoons propose une synthèse des informations récoltés sur le net sur les sites marchands, le e-commerce et les technologies numériques aux services du e-business. Notre logique: vivre moins chère sans se priver !

2006-10-30

Bannière Publicitaire

Bannière Publicitaire
Le lexique de la publicité sur Internet

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la publicité Internet est sur cette page ! Retrouvez toutes les définitions des termes employés dans ce domaine.

Important : Les termes les plus utilisés sont définis dans ce lexique. Cela vous permet donc d'utiliser votre bannière publicitaire à bon escient, et de comprendre toutes les offres de diffusion de publicités qui existent sur Internet.
Faites en bon usage. ;-)

Affichage
Cette définition s'applique aussi au terme : impression.
Définition : affichage
Un affichage de publicité (ou impression de publicité) est l'apparition de la publicité sur l'écran du visiteur. Cet affichage apparaît sur le site web d'un site dit Editeur (voir sa définition dans le lexique).
Annonceur publicitaire
Définition : annonceur publicitaire
L'annonceur publicitaire est la société qui paie un Editeur (voir sa définition dans le lexique) pour diffuser des affichages publicitaires sur son site internet.
Bannière publicitaire
Cette définition s'applique aussi aux termes : bannière de publicité, bandeau de publicité, bandeau publicitaire.
Définition : bannière publicitaire
Une bannière publicitaire est ce que vous pouvez créer gratuitement sur ce site (Banniere-Publicitaire.com). C'est un pavé de taille variable (voir ci-dessous : Formats de publicité) qui contient des éléments graphiques et du texte pour annoncer votre site internet aux visiteurs. En tant qu'annonceur, vous pouvez ensuite diffuser cette bannière sur d'autres sites Internet. Une bannière publicitaire peut-être animée, ce qui est fortement recommandé en vue d'avoir un bon taux de clic.
Call to action
Cette définition s'applique aussi au terme : appel à l'action.
Définition : call to action
Un call to action se trouve dans votre bannière publicitaire. Il vise à attirer l'attention sur lui de façon à ce que le visiteur qui voit votre publicité réalise une action. En l'occurence, vous attendez que le visiteur qui voit votre bannière de publicité clique dessus pour se rendre sur votre site web. Vous pouvez donc placer comme "call to action" un texte clignotant "Cliquez-ici".
Capping
Définition : capping
Le capping permet de contrôler la répétition d'affichage d'une même publicité au même visiteur. Cette maîtrise permet par exemple de n'afficher qu'une seule fois une bannière publicitaire à une même personne dans la journée.
Clic
Définition : clic
Un clic sur un bandeau publicitaire est l'action d'appuyer dessus avec sa souris. Il en résulte l'ouverture de votre site web dans une nouvelle fenêtre du navigateur.
Conversion
Définition : conversion
Une conversion est la réalisation d'un objectif que vous fixez à l'avance en préparant votre campagne de publicité. Une conversion peut-être une inscription à votre site, le remplissage d'une demande de devis, un achat...
Coût Par Mille (CPM)
Cette définition s'applique aussi aux termes : coût par 1000, coût par 1000 affichages.
Définition : coût par mille (CPM)
Le coût par mille affichage (ou CPM) est le prix Hors Taxes que vous coûte l'affichage de 1000 bandeaux de publicités sur le site web d'un Editeur. Il varie fortement d'un site à l'autre. Ce prix démarre par exemple à 0,2€ pour la régie Agence Publicité Internet. Cela veut dire que pour 20 centimes d'euros, cette régie diffuse 1000 fois votre bannière de publicité.
Coût Par Clic (CPC)
Définition : coût par clic (CPC)Le coût par clic (ou CPC) est le prix Hors Taxes que vous coûte chaque clic effectué sur votre bandeau de publicité sur le site web d'un Editeur. Une fois encore, ce prix varie fortement d'un site à l'autre.
Coût Par Acquisition (CPA)
Cette définition s'applique aussi aux termes : Coût d'acquisition, Coût par conversion, cost per lead (CPL).
Définition : coût par acquisition (CPA)
Le coût par acquisition est le prix Hors Taxes que vous coûte une conversion (défini dans ce lexique) réalisée suite à l'affichage de votre bandeau de publicité sur le site de l'Editeur. Cette rémunération peut se faire à la commission (par exemple 0.45€ pour toute inscription à une newsletter gratuite) ou au pourcentage d'une vente (par exemple 10% pour toute vente d'un livre).
Emplacement publicitaire
Définition : emplacement publicitaire
Un emplacement publicitaire se trouve sur le site web de l'Editeur. C'est un endroit spécifique sur son site internet, dont le seul but est d'afficher des publicités pour des Annonceurs. Généralement les éditeurs de sites mettent des emplacements publicitaires sur les parties supérieures et les parties à droite de leurs sites web.

Formats de publicité
Cette définition s'applique aussi au terme : formats publicitaires.
Définition : formats de publicité
Un format de publicité est la hauteur et la largeur exprimées en pixels d'une bannière publicitaire. Le format le plus utilisé sur Internet est le format 468x60 pixels. Mais il existe de nombreux autres formats officiellement reconnus par l'IAB (voir sa définition dans le lexique).

Voici des tailles standards reconnus par l'IAB :

468x60 (bannière classique)
160x320 ou 160x600 (skyscraper)
180x150 (bannière rectangle)
300x250 (bandeau rectangle moyen)
728x90 (large bannière)
120x240 ou 120x600 (bannière verticale)
250x250 (bandeau carré)
320x180 (bandeau "16/9e")

Voici des tailles répandues mais non reconnues par l'IAB et les associations professionnelles :
120 x 90, 125 x 125, 88 x 31 (boutons)
234x60 (demie-bannière)
336x280 (bandeau "billboard")
Banniere-Publicitaire.com vous permet de réaliser gratuitement votre bandeau de publicité au format standard 468x60.
IAB (Internet Advertising Bureau)
Définition : IAB (internet advertising bureau)
L'IAB (Internet Advertising Bureau) est une association de taille mondiale qui dispose de bureaux dans beaucoup de payx, dont la France. Sa vocation est de défendre les intérêts de la publicité en ligne.
Inventaire publicitaire
Définition : inventaire publicitaire
C'est le nombre prévu d’emplacements publicitaires disponibles à la vente sur le site d'un Editeur, pour une période donnée.
Nombre d'affichages
Cette définition s'applique aussi au terme : nombre d'impressions.
Définition : nombre d'affichages
Ce chiffre fait partie des indicateurs vous permettant de commander des affichages de publicité, ou encore consulter combien d'affichages ont déjà été diffusés pendant votre campagne.
Page d'atterrissage
Cette définition s'applique aussi au terme : landing page.
Définition : page d'atterrissage
C'est la page qui s'affiche lorsqu'un visiteur clique sur votre bandeau de publicité. Cette page est souvent la page d'accueil de votre site bien qu'il soit conseillé de créer une page d'atterrissage spécifique à votre bandeau publicitaire. Par exemple, si votre bannière propose une remise, vous avez tout intérêt à créer une page d'atterrissage qui reprend ce concept de remise.
Page Avec Publicité (PAP)
Définition : page avec publicité (PAP)
Comme son nom l'indique, une page avec publicité est une page située sur un site Editeur qui dispose d'emplacements publicitaires disponibles à la vente.
Page vue

Définition : page vue
Une page vue est une page consultée par un visiteur. Cette page peut contenir des emplacements publicitaires, auquel cas on l'appelle aussi page avec publicité (PAP).
Pixels
Définition : pixels
Unité de mesure utilisée par les logiciels de graphisme et comme référence pour définir les formats de publicités.
Régie publicitaire
Définition : régie publicitaire
Une régie publicitaire est une entité dont l'objectif est de proposer à la vente des emplacements publicittaires disponibles sur plusieurs web d'éditeurs. C'est cette entité qui négocie les prix et gère les commandes des Annonceurs.
Réseau de sites
Cette définition s'applique aussi au terme : réseau publicitaire.
Définition : réseau de sites
Regroupement de sites web liés entre eux par une société ou un intérêt commun.

Serveur de publicité
Définition : serveur de publicité
Logiciel utilisé pour gérer les campagnes de publicité, tant au niveau des Annonceurs que des Editeurs.
Site Editeur
Cette définition s'applique aussi au terme : diffuseur, site support, Editeur.
Définition : Site éditeur
Un site éditeur est un site web de contenu éditorial qui dispose d'emplacements publicitaires (voir définition de ce terme dans ce lexique). Il met à disposition ses emplacements publicitaires afin qu'un Annonceur disposant d'une bannière de publicité puisse annoncer sur son site en échange d'une rémunération. La rémunération se fait soit au coût par clic, soit au coût par mille affichages.
Taux de clic (CTR)
Cette définition s'applique aussi au terme : clickthrough.
Définition : taux de clic (CTR)
Le taux de clic s'exprime en pourcent d'affichages diffusés. Il permet de savoir, sur 100 publicités affichées, combien de clics se sont produits sur les bannières. Les taux varient fortement, et peuvent aller de 0,05% de taux de clic jusqu'à 2,5%. Si le taux de clics est de 1%, cela veut dire que sur 100 publicités affichées, 1 visiteur a cliqué dessus.



€boons met en place des applications qui ont de vraies valeurs ajoutés pour les internautes.

Eboons est le Pro de l’achat malin sur internet
www.eboons.com

L'ADSL passe deux fois le cap des deux millions d'abonnés



Neuf Cegetel et Free revendiquent, tous les deux, les deux millions d'abonnés. France Télécom en est à 5,5 millions.
Arnaud Devillard , 01net., le 27/10/2006 à 19h35


C'est un mois record pour Free. En septembre, le fournisseur d'accès a enregistré son meilleur niveau de recrutement de nouveaux clients, depuis novembre 2002. C'est-à-dire depuis qu'il a lancé son offre au tarif unique de 29,90 euros par mois. Au total, ce sont 171 000 abonnés de plus au troisième trimestre. Par la même occasion, la filiale du groupe Iliad a passé le cap de 2 millions d'abonnés à l'ADSL.
Coïncidence, c'est le même chiffre que revendique Neuf Cegetel maintenant qu'il a racheté AOL. L'opération, validée le 26 octobre par la DGCCRF (1), sera effective le 1 er novembre. Elle apportera officiellement à l'opérateur, récemment introduit à la bourse de Paris, les 505 000 abonnés du haut-débit d'AOL. Sans donner de chiffre, cette fois, Neuf Cegetel affirme avoir recruté depuis le 18 août plus de clients que l'an dernier au même moment. La raison ? Son forfait « 100% neuf » proposant toutes les options des divers forfaits précédents dans un seul.
5,5 millions d'abonnés haut-débit chez Orange
Il faut rappeler que le million d'abonnés au haut-débit avait été atteint par Neuf Telecom également à l'occasion d'un rachat,
celui de Cegetel mi-2005. Mais, à l'époque, le nouveau groupe envisageait d'atteindre les deux millions mi-2007. Il a donc un peu d'avance sur ses prévisions d'alors.
Tous ces chiffres confirment en tout cas une tendance au maintien de la progression de l'ADSL en France quand, il y a encore quelques mois, certains FAI affirmaient qu'il allait être temps de se consacrer à la conservation des clients déjà acquis et de les rentabiliser plutôt que d'en conquérir de nouveaux. Selon les derniers chiffres de l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep), la France comptait, au 30 juin 2006, 11,1 millions d'abonnés à l'ADSL. En 2005, au même moment, ils étaient 7,893 millions. Soit une progression de 40,7 %.
Dans ce paysage, l'opérateur historique se taille toujours la part du lion. Orange annonçait 5,5 millions de clients en septembre dernier, soit un million et demi de plus en un an. Mais sa part de marché reste finalement stable, puisqu'en septembre 2006, comme en 2005, elle s'établit à un peu plus de 50 %.
(1) Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes Attention ! © 1999-2005, 01net.
EbOOns.com est une interface conviviale et intuitive qui centralise tous les bons de réductions et autres promotions afin d’aider l’internaute à lui faire économiser de l’argent.
La logique est de vivre moins chère sans se priver.
Mots clefs
bons, bon, réduction, reduction, achat, charme, lingerie, bonnes affaires, économie, argent, euro, moins cher, bon marché

Eboons met en place des applications qui ont de vraies valeurs ajoutés pour les internautes.

Eboons est le Pro de l’achat malin sur internet

2006-10-16

Le e-commerce représente plus de 15000 emplois directs

La Fédération des Entreprises de Vente à distance (Fevad) et Benchmark Group ont publié une étude sur l'emploi dans le e-commerce. Ce secteur en fort développement représente désormais la moitié des emplois directs de la Vente à Distance pour les particuliers. Avec 15 500 emplois directs, le e-commerce prend une place de plus en plus importante dans la vente à distance. Selon l'enquête de la Fevad et de Benchmark Group, les sites marchands (regroupant les spécialistes internet - les "pure players" - et les enseignes de magasins en ligne - "click & mortar"-) ont vu leurs effectifs augmenter de plus de 60% depuis 2004. Le chiffre d'affaires de ces sociétés, en majorité des PME, a lui aussi fait un bond, en particulier dans le domaine du voyage, des produits high-tech ou des biens culturels. Les intentions d'embauche dans le e-commerce restent donc élevées, notamment sur les fonctions liées à l'informatique ou aux centres d'appels.
D'une manière générale, les emplois du e-commerce sont d'ailleurs très qualifiés : 36% des personnes qui travaillent dans la vente à distance sur Internet sont des cadres, alors que la vente à distance traditionnelle ne compte que 13% de postes d'encadrement. Au total le e-commerce représente actuellement la moitié des emplois du secteur de la VAD à destination des particuliers (35 500 emplois directs). Si l'on ajoute les 30 000 emplois indirects (logistique, routage, imprimerie...) et les 15 000 personnes qui tirent un revenu de la vente de produits sur les plateformes de vente, le e-commerce devrait faire partie des secteurs les plus dynamiques d'ici 2008.
€boons met en place des applications qui ont de vraies valeurs ajoutés pour les internautes.

Eboons est le Pro de l’achat malin sur internet

2006-10-12

Du bon usage du RSS pour blogueurs

Il y a à mon sens trois erreurs fondamentales que beaucoup de blogueurs font quant à l'exposition du flux RSS de leurs blogs.
1/ Tronquer les articles. C'est le cas notamment des blogs sous Movable Type où cette option est activée par défaut. Il existe toutefois des blogueurs qui choisissent intentionnellement cette option. L'argument en faveur de cette pratique est de pousser le lecteur qui accède aux articles via son agrégateur, à visiter le blog d'origine (l'argument d'économie de la bande passante est un peu dépassé étant donnée la baisse des coûts de celle-ci). Une "tactique" supposée gonfler les statistiques de visite du dit blog, ce qui à mon avis n'est pas tout à fait vrai. C'est d'ailleurs un sujet de débat éternel sur la blogosphère.Ce qu'on oublie souvent est que le blogueur prend beaucoup de risques en décidant de présenter des articles tronqués :- Les lecteurs de blogs lisent en diagonale, rarement en profondeur. Si les premières ligne de l'article ne les attachent pas suffisamment ils ne cliqueront pas pour lire la suite.- Les articles ne sont pas entièrement indexés par les moteurs de flux RSS.- Les premières lignes d'un articles ne donnent pas forcément une bonne idée sur son contenu.- Les utilisateurs sont frustrés en se sentant "obligés" de visiter le blog. Certains pourraient même se désabonner du flux. L'expérience étant vraiment désagréable. Ça m'est personnellement déjà arrivé de me désabonner d'un flux tronqué. PointBlog par exemple est sur ma liste de candidats :-).Enfin, fournir l'article complet à ses lecteurs est à mon avis une question de respect et de reconnaissance avant tout.2/ Fournir plusieurs versions du même flux. Erreur très commune, et tellement inutile. Les utilisateurs s'en foutent de la version : Atom, RSS
2 ou RDF, l'essentiel est ailleurs. Personnellement, par habitude je choisis toujours le RSS 2.0. Sinon Atom pour les blogs sous blogspot. Pour le lecteur néophyte il y a un risque de confusion. Il y a aussi un risque de duplication du contenu dans les agrégateur publics ce qui est très mauvais pour l'index des moteurs de recherche qui peuvent bien de vous en pénaliser. Finalement, si on décide de modifier son fil RSS, il est toujours plus simple de changer un seul que 2 ou 3 templates.Il faut savoir que fournir un seul flux RSS ne nécessite pas nécessairement la suppression des autres versions. Il suffit de modifier le header du blog pour n'y inclure qu'uns seule URL de flux susceptible d'être automatiquement découverte par les agrégateurs et les moteurs de recherche. Éventuellement un 301 redirect pourrait faire l'affaire pour regrouper ses différents flux. Et puis, pour les adeptes de Feedburner (quelle horreur!), assurez-vous au moins de supprimer les autres flux de l'entête, sinon à quoi bon !Ah puis tiens je viens de trouver ça :Making readers choose a feed format is like asking them to choose between an HTML and XHTML version of your site - technically there are differences, but end users shouldn't have to care about this. They just want to subscribe to your words of wisdom without having to deal with the plumbing. [Nick Bradbury]
3/ Supprimer les tags HTML a et img. Il s'agit d'une pratique malheureusement assez courante : plusieurs flux RSS ne fournissent que du texte brut, sans liens ni images. Mise à part la frustration que peut ressentir le lecteur d'être obligé de visiter le blog, et le risque de fournir une information déficiente surtout pour les articles contenant plusieurs liens et images, il y a aussi un manque à gagner au niveau des rétroliens (back links) que génère l'indexation des articles republiés par les agrégateurs publics. C'est le cas notamment d'articles contenant des images hébergés localement, et surtout des liens internes au blog lui même.4/ Question bonus : mettre les icônes et les liens vers le (les) flux RSS sur le blog, ça sert à quoi au juste ?
sujets : ,
http://houblog.net/article/1123-blogs-rss-usage

Eboons est le Pro de l’achat malin sur internet
www.eboons.com

WiMAX, les élus à l'affût

WiMAX, les élus à l'affût. Une évidence : le WiMAX désenclavera les zones blanches. L'importance des investissements consentis place les élus en position d'arbitres.
Des opérateurs ont payé, parfois très cher, pour obtenir une des 49 licences régionales WiMAX. Cette licence les oblige à déployer les infrastructures prévues au cahier des charges qu'ils ont rendu à l'autorité de régulation des télécoms (Arcep) pour désenclaver les zones blanches et grises d'ici à deux ans. Un gage d'accès bon marché au haut-débit pour toutes les PME de France ? Pas si sûr. En effet, certaines régions ont aussi obtenu des licences, conjointement aux opérateurs, ou bien parfois deux opérateurs rayonnent sur la même région. Une situation qui laisse perplexe bon nombre d'observateurs quant aux modèles commerciaux sur lesquels misent les opérateurs.
Dans le principe, comme le rappelle Rémy Prin, responsable TIC du Pays des Vals de Saintonge, « les collectivités ne peuvent être opérateurs, sauf carence manifeste. Elles vont donc attribuer une délégation de service public à un opérateur - HDDR, Maxtel, SHD, Bolloré Télécom -, lequel déploiera l'infrastructure. Il faut bien comprendre que ces derniers n'opéreront que l'infrastructure. Les offres commerciales seront effectuées par des tiers : Free, AOL, Neuf Cegetel ou des opérateurs de services locaux. » Ceux qui déploieront l'infrastructure feront donc de la revente de gros à des opérateurs de services, locaux ou nationaux. Lesquels proposeront leurs offres commerciales aux entreprises et au grand public.
Dans un premier temps, ce modèle, s'il bénéficie à l'entreprise qui aura finalement accès au haut-débit, laisse circonspect sur sa viabilité financière. D'autant plus que nombre de licences ont été attribuées dans des zones où le haut-débit est déjà fortement présent à l'image de l'Île-de-France, de la Bretagne ou de Paca.
« Nous sommes convaincus qu'en France, le WiMAX restera essentiellement un marché de niche du fait de la capillarité de l'ADSL, lequel couvre déjà 96 % de la population », analyse Julien Grivolas d'Ovum. Un discours plus modéré que celui de Bernt Ostergaard, analyste pour Current Analysis (lire l'encadré « Personne ne fera de l'argent avec le seul WiMAX »), persuadé que nombre de licences seront revendues à moyen terme. Une possibilité offerte par le marché secondaire, et déjà exploitée. Certains tentent en effet de vendre l'exploitation de fréquences à des collectivités locales sur certaines zones, en réalisant un bénéfice à la clé. « Nous allons assister à des reventes d'engagements dans tous les sens, certaines sont déjà prénégociées. L'idée est de récupérer un peu d'argent et de se concentrer sur les zones denses », affirme un équipementier sous couvert d'anonymat.
Le nomadisme pour les collectivités
Les collectivités sont plus optimistes. Comme le rappelle Rémy Prin, les opérateurs, quels qu'ils soient, ont l'obligation de couvrir les zones blanches et grises. Il y aura donc du haut-débit partout. Pour ce faire, certains départements mettent la main à la poche pour financer les opérations de génie civil et s'arrangent ensuite avec le délégataire pour l'exploitation. Ces mêmes collectivités, outre l'aménagement du territoire, ont l'obsession du nomadisme : pouvoir accéder au haut-débit dans le cadre d'un hot spot ou via un PC portable au sein de l'entreprise.
Ainsi, l'ambition de Nancy est de tisser un maillage très dense de points d'accès dans les zones très fréquentées. « C'est un modèle qui tient la route, mais qui est en concurrence avec les nombreux hot spots déjà déployés », rappelle Bernt Ostergaard. Pour mémoire, la stricte mobilité, soit le passage d'un point d'accès à un autre (handover), est strictement interdite par l'Arcep aujourd'hui. En attendant la mise au point du WiMAX mobile (802.16e), au mieux fin 2007, les déploiements s'effectueront avec du fixe ou du « prémobile » évoluant par mise à jour logicielle ou matérielle.
L'enjeu est colossal, « une fois effective, la normalisation du WiMAX mobile engendrera des économies d'échelle au niveau d'un marché devenu mondial », explique Nicolas Pinton, directeur général de HDDR. On comprend que chacun tente de se placer sur ce marché. « Il ne faut pas oublier que les collectivités communiquent entre elles et peuvent exercer des pressions sur les opérateurs », prévient toutefois Jean-Pierre Messin, chef de cabinet de Charles Choné, vice-président de la communauté urbaine du Grand Nancy.
Par ailleurs, « les collectivités ou les opérateurs ne construisent pas un réseau strictement WiMAX car, en dehors des zones très rurales, ils utiliseront aussi la fibre optique, l'ADSL ou éventuellement de la BLR. Le WiMAX étant une partie de cet arsenal », rappelle Rémy Prin. Un panachage de technologies pour desservir au mieux les utilisateurs en leur proposant des alternatives d'accès. Mais aussi pour assurer la collecte des données (dorsale) et leur transport au niveau national. D'où l'obsession des opérateurs de tisser un réseau national comme le confirme Nicolas Pinton de HDDR. Dans ce modèle, par le biais d'accords croisés, chacun pourra acheminer ses flux en tout lieu à la demande par les réseaux de son concurrent. Un opérateur de services pourra ainsi faire transiter des flux vendus par un opérateur étranger sur une multitude de réseaux et les transmettre à son client final.
« Les opérateurs ont enfin compris qu'il y avait, d'une part, les tuyaux, et de l'autre, les flux qui passent dedans. Comme les autoroutes. Elles appartiennent à plusieurs opérateurs, mais tout le monde peut les emprunter moyennant un droit de péage. Il en ira exactement de même dans les télécoms », conclut Jean-Pierre Messin.
€boons met en place des applications qui ont de vraies valeurs ajoutés pour les internautes.

Eboons est le Pro de l’achat malin sur internet
www.eboons.com

2006-10-02

L’e-commerce se porte bien en Europe

Un consommateur européen sur quatre a fait au moins un achat sur internet au cours des douze derniers mois. C'est ce qui ressort des résultats de l'Eurobaromètre sur la protection des consommateurs, publié ce mercredi par la Commission européenne. 27% des citoyens ont ainsi effectué un achat par voie électronique, une proportion qui tombe à 6% pour ce qui concerne les achats électroniques transfrontaliers. Le commerce électronique devient une habitude chez les internautes européens, puisque 50% des personnes ayant internet ont fait du e-shopping cette année.Les Européens n'auraient donc pas encore totalement confiance dans les sites web d'autres états membres, pour des questions notamment de livraison, de renvoi des marchandises, ou d'un éventuel règlement de litige. A noter enfin que les Néerlandais sont les Européens les plus équipés d'internet, les moins pourvus étant les Grecs.
La France, elle, affiche 44% de ses foyers connectés au web.

www.euronews.com

Eboons est le Pro de l’achat malin sur internet
www.eboons.com

L’e-commerce se porte bien en Europe


jeudi 28 septembre 2006.
Un Français sur trois a déjà acheté un produit ou un service sur Internet, 19 % des internautes disent aller s’informer dans les boutiques « en dur » pour finalement passer à l’acte - d’achat - sur des sites marchands.

A l’échelle de l’Union européenne, seuls 26% des sondés ont effectué un achat transfrontalier au cours de l’année écoulée, contre 12% à peine en 2003.
Quarante-quatre pour cent des achats transfrontaliers portaient sur des montants entre 100 et 499 euros, et 28% sur des achats d’une valeur inférieure à 100 euros. Le commerce électronique gagne tout doucement en popularité auprès des consommateurs européens, mais essentiellement pour des achats effectués dans leur propre pays.
L’usage d’internet pour des achats dans des pays étrangers n’est utilisé que par 6% des Européens, alors qu’ils sont 27% à se servir du web pour faire des emplettes auprès d’entreprises établies dans leur propre pays. Que ce soit par internet ou non, le sondage montre qu’une majorité des Européens hésitent davantage à acheter auprès de fournisseurs étrangers.

Deux tiers des consommateurs européens estiment ainsi que les achats à l’étranger les exposent à de plus grands risques ou difficultés, notamment quant au traitement d’éventuelles réclamations, au renvoi de marchandises, ou à la livraison.

Septante et un pour cent des Européens pensent d’ailleurs qu’ils est plus difficile de régler un litige en cas d’achat dans un autre Etat européen, et 68% redoutent d’être victimes d’une escroquerie.
(D’après Belga)

€boons met en place des applications qui ont de vraies valeurs ajoutés pour les internautes.
www.eboons.com

Eboons est le Pro de l’achat malin sur internet

Contributeurs