Valérie Collet 13 mai 2006, (Rubrique L'actualité économique)Cette année, son chiffre d'affaires frôlera 10 milliards d'euros, après 7 milliards en 2005. Une manne qui échappe pour beaucoup aux groupes de distribution traditionnels. LES MAMMOUTHS de la distribution n'ont pas l'intention de se laisser écraser. Si le commerce en ligne profite d'abord aux vedettes de l'Internet et de la vente à distance comme Amazon ou eBay, les enseignes traditionnelles du type Auchan, Carrefour ou Leclerc préparent leur riposte. Carrefour dégainera le premier, le 19 juin. Le leader de la distribution lance son premier magasin virtuel. Il proposera des meubles, des livres, de la musique, des produits high-tech... mais pas d'alimentaire.
Il était temps. En 2005, l'e-commerce a dégagé un chiffre d'affaires de 7 milliards d'euros en France, deux fois plus qu'en 2003. Ce montant représente seulement 3% du commerce de détail non alimentaire de l'Hexagone. Mais la montée en puissance du commerce électronique se poursuit : d'après l'étude annuelle de Benchmark Group, en 2006, le volume d'affaires devrait approcher 9,5 milliards d'euros. «C'est la première fois que le commerce sur Internet parvient à maintenir son niveau de croissance d'une année sur l'autre», observent les analystes de la société d'études.
Ceux qui tirent le mieux leur épingle du jeu ne sont pas les rois de l'hypermarché. «Les géants de l'Internet comme eBay ou Amazon ont vraiment créé une nouvelle manière de consommer, estime Kristin de Walk, professeur de marketing à HEC. En revanche, les grandes enseignes possèdent des atouts précieux : elles jouissent d'une grande crédibilité auprès du public qui hésite encore à payer ses achats en ligne.»
Les «pure players» en position de force
Outre le voyage qui continue de caracoler en tête du palmarès des produits les mieux vendus sur Internet – voyages-sncf est le 2e site le plus visité en France – le matériel high-tech et les produits culturels fléchissent légèrement selon le Benchmark Group. D'autres secteurs réalisent une percée et tirent la croissance : les cosmétiques et l'équipement de la maison. Par ailleurs, de nouvelles idées sont apparues comme ventes-privee.com dont le concept de club en ligne remporte un vif succès.
«A part la Fnac, La Redoute et la SNCF, les sept grands leaders de la vente en ligne sont des «pure players» d'Internet, explique Henri de Mautblanc, le président de l'Acsel. Auchan a certes réalisé des acquisitions dans ce domaine avec Grobill et, de son côté, Casino possède Cdiscount mais les grands distributeurs ont pris du retard.» S'ils veulent rester dans la course, il leur faudra peut-être acheter des marques vedettes de la Toile ou suivre très vite le chemin de Carrefour...
Car les jeunes, particulièrement friands d'achats en ligne, sont les consommateurs de demain : «Ne disposant pas toujours d'une indépendance financière ou d'un pouvoir d'achat conséquent, leur consommation en ligne demeure modeste», nuance Marc Mironneau, analyste de Benchmark Group. En vieillissant, cette population ne peut que favoriser l'essor de ce mode de distribution.
France, deux fois plus qu'en 2003. Ce montant représente seulement 3% du commerce de détail non alimentaire de l'Hexagone. Mais la montée en puissance du commerce électronique se poursuit : d'après l'étude annuelle de Benchmark Group, en 2006, le volume d'affaires devrait approcher 9,5 milliards d'euros. «C'est la première fois que le commerce sur Internet parvient à maintenir son niveau de croissance d'une année sur l'autre», observent les analystes de la société d'études. Ceux qui tirent le mieux leur épingle du jeu ne sont pas les rois de l'hypermarché. «Les géants de l'Internet comme eBay ou Amazon ont vraiment créé une nouvelle manière de consommer, estime Kristin de Walk, professeur de marketing à HEC. En revanche, les grandes enseignes possèdent des atouts précieux : elles jouissent d'une grande crédibilité auprès du public qui hésite encore à payer ses achats en ligne.»
Le blog eBoons propose une synthèse des informations récoltés sur le net sur les sites marchands, le e-commerce et les technologies numériques aux services du e-business. Notre logique: vivre moins chère sans se priver !
2006-05-14
E-commerce : des profits tout sauf virtuels
Le Pro de l'achat malin sur le net
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