Le blog eBoons propose une synthèse des informations récoltés sur le net sur les sites marchands, le e-commerce et les technologies numériques aux services du e-business. Notre logique: vivre moins chère sans se priver !

2006-06-23

Faites de votre e-commerce une réalité

PRAGMA, spécialiste dans l’externalisation de la logistique des sites e-commerce, lance son site www.pragma.fr.
Notre métier est de prendre en charge et d’optimiser le processus de Vente à Distance, de la naissance de la commande à sa livraison chez le client. Experts dans notre domaine, nous assurons la mise en place et la gestion de ce processus pour répondre à cette problématique de logistique globale.
PRAGMA a pour vocation de mieux répondre aux attentes de la Vente à Distance et vous garantit une prestation complète et efficace adaptée à vos besoins.
L’équipe de PRAGMA vous apporte toute son expertise et expérience quel que soit votre secteur d’activité.
Des prestations sur mesure et adaptées selon nos clients
PRAGMA met à votre disposition ses savoir-faire et son expérience dans les domaines suivants :
L’informatique : Nous mettons à votre disposition un progiciel capable de vous fournir une prestation de grande qualité (gestion des adresses, des produits, des stocks, des commandes, statistiques, suivi et organisation de la prestation)
La logistique : Prestataire spécialisé, partenaires des plus grands noms de la Vente à Distance, nous vous garantissons une qualité Zéro défaut de la prise de commande à l'expédition (gestion complète du stockage, gestion physique du stock, prélèvement routage et expédition du colis à vos clients).
La relation client : La gestion de la relation client joue un rôle décisif dans la qualité du service. Nous vous proposons un accueil téléphonique personnalisé (traitement et suivi des appels téléphoniques, prises de commandes, réponse par e-mail résolution des litiges,...). Nos opérateurs sont formés à la gestion de toutes les situations.
La gestion des retours : Des retours et échanges gérés sous 24 heures constituent un élément fort de la fidélisation de vos clients. Ils contribuent à préserver voire améliorer l’image que vous donnez et témoignent du respect des engagements pris.
Pour en savoir plus sur PRAGMA et trouver les réponses à toutes vos questions, rendez vous sur www.pragma.fr !
http://www.pragma.fr/

2006-06-16

Carrefour active un nouveau site d'e-commerce

Le distributeur complète sa présence sur la Toile. Aux côtés d'Ooshop.com, son site d'e-commerce de produits alimentaires, il lancera le 19 juin, Boostore.com, consacré, lui, à la high-tech, à l'électroménager, aux fleurs, aux articles de sport et aux biens culturels. Pour lancer son nouveau site, Carrefour s'appuie sur une campagne décalée « pasdembrouille.com ». Une façon de dire que l'accent ne sera pas mis que sur les prix, mais aussi sur les services et la relation clientèle.
01NET

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E-commerce: les sites français mieux armés contre les fraudes

Business - Les transactions frauduleuses sur le Net ont reculé de près de 2 % en 2005. Les parades des sites marchands s’avèrent plus efficaces face à des malfaiteurs de mieux en mieux organisés.
Les réseaux d'escrocs sur internet n'ont jamais été aussi en nombreux, et pourtant, les tentatives de fraudes contre les commerçants en ligne ont atteint, en 2005, leur niveau le plus bas depuis quatre ans. C'est
ce qui ressort du livre blanc sur «La sécurité des transactions commerciales sur internet» publié par l'assureur Fia-Net (*).
Les chiffres sont éloquents: alors que le commerce en ligne explose, les tentatives de fraudes ont représenté 1,73% des ventes réalisées par les cybermarchands analysés par Fia Net; en baisse de 28% par rapport à 2004. «Les impayés subis par les marchands atteignent un niveau des plus bas à 0,07% des ventes en 2005, soit une chute de 74% par rapport à l'année précédente», précise le livre blanc.
Même tendance pour le panier moyen de la fraude: il est passé de 578 euros en 2002 à 360 euros l'année dernière. «Devant la difficulté à obtenir la livraison de leurs commandes frauduleuses, les fraudeurs sont obligés de se rabattre sur des articles de valeur moins élevée, moins surveillés par les commerçants», note l'assureur. «La décroissance constante de cet indicateur témoigne de l'efficacité de plus en plus forte des sites marchands à lutter contre les fraudes.»
Matériel électronique au premier rang des fraudes
Tous les secteurs sont victimes de ce type d'arnaques, mais le matériel électronique arrive en première position, avec 30% des impayés. Appareils photo, caméscopes numériques, lecteurs et enregistreurs numériques sont des cibles privilégiées. Suivent le tourisme et l'informatique, puis la mode, la téléphonie. Sur ce dernier secteur, les fraudes concernent en priorité les recharges téléphoniques à distance, «ne nécessitant pas de livraison d'un matériel à une adresse physique».
Fia-net a identifié plus de 679 réseaux organisés en 2005, ce qui représente une augmentation de près de 80% par rapport à 2004. Mais ils réalisent moins de transactions en moyenne, que les années précédentes: 21,15 contre 31,63 en 2004. «Loin de correspondre à une accalmie de ces fraudeurs organisés, la baisse de ces chiffres témoigne au contraire d'une professionnalisation accrue de ces malfaiteurs», estime Fia-Net, en soulignant «leur capacité à brouiller les pistes et à renouveler l'intégralité des informations utilisées lors des tentatives de paiement».
(*) Pour réaliser son étude l'assureur s'appuie sur les données fournies par ses adhérents, qui représentent environ 15% du marché français, avec un volume d'affaire de 960 milllions d'euros
Estelle DumoutZDN

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2006-06-15

eBay veut lancer sa plate-forme de liens sponsorisés

En réponse au récent positionnement de Google sur le créneau des petites annonces, eBay lancera prochainement une plate-forme de liens sponsorisés visant à augmenter le traffic sur son site.
Ebay, qui vient de conclure des accords commerciaux avec Yahoo et qui a racheté Skype en septembre 2005, a marqué un point supplémentaire dans son combat contre Google. Le site d'enchères en ligne devrait en effet lancer prochainement une plate-forme de liens sponsorisés. Baptisée "AdContext", celle-ci aura pour vocation la promotion des enchères en cours sur eBay. Les listes d'objets pertinents s'afficheront grâce aux mots-clés contenus sur les pages des sites partenaires. "Les publicités devraient être contextuelles, expliquait Michael Van Swaaj, directeur de la stratégie du groupe américain, lors d'une récente conférence de développeurs. Un site d'informations sportives pourrait, par exemple, afficher des publicités pour des articles de sport en vente sur eBay", poursuit-il. Cette offre d'affiliation, s'adressera à d'abord à des sites non-concurrents d'eBay, c'est-à-dire à des sites qui sont en dehors de la sphère traditionnelle du e-commerce.
Malgré un nom proche de la solution de liens sponsorisés de Google (AdSense), le géant du e-commerce souhaite se différencier de son principal concurrent (et prestataire !) en ne rémunérant pas les sites partenaires au clic mais à la commission. Chacun d'entre eux devraient toucher un pourcentage situé entre 40 et 70 % de la marge que perçoit eBay sur la vente des objets aux enchères, ce qui représente environ 15 % du prix de vente. Pour Van Swaaj, la plate-forme de liens sponsorisés d'eBay serait donc complémentaire et non concurrente à celles de Google, Microsoft ou Yahoo.
En revanche, les éventuels partenaires, très attentifs à la "monétisation" de leurs pages, risquent de ne pas être convaincus par le mode de rémunération proposé par la plate-forme : les gains en découlant auraient en effet un caractère plutôt aléatoire, car ils ne seraient réalisés qu'en cas d'achat finalisé sur le site. Par ailleurs, en fonction de la nature de l'achat, la commission devrait considérablement varier. Mais eBay n'a pas pour coeur de cible les e-marchands. Il compte plutôt attirer les sites personnels ou encore les blogueurs qui utilisent déjà les liens sponsorisés pour se financer. Ce nouveau service leur apporterait, toujours selon Swaaj, une source de revenus complémentaires.Ce nouveau service devrait toutefois engendrer quelques modifications dans le modèle bien établi du site d'enchères. En effet, en proposant des codes paramétrables, facilement insérables sur les sites partenaires, eBay permettra à ses partenaires et à leurs visiteurs de suivre leurs enchères hors de son site. Il changera ainsi son modèle de diffusion : précédemment l'acheteur devait obligatoirement passer par le eBay.com pour rechercher des objets ou suivre ses enchères. A l'avenir, divers modules pourront être dispatchés sur des sites partenaires. Au delà, pour recruter plus facilement des affiliés, eBay pense également proposer aux developpeurs de pouvoir utiliser les commentaires d'évaluations, sur lequel repose sa crédibilité et celle des vendeurs, alors que jusqu'à présent leur utilisation sur d'autres sites était passible d'amende pour atteinte à la propriété intellectuelle. Cependant, selon le porte-parole du groupe, une telle décision pourrait mettre plusieurs années à se concrétiser.

En savoir plus
eBay
Enfin, grâce à AdContext, eBay, l'un des plus gros acheteurs de liens sponsorisés sur les moteurs de recherche, devrait être moins dépendant de ces derniers et pourrait réduire ses dépenses publicitaires. Ce service supplémentaire devrait également inciter ses "clients-vendeurs" à plus de fidélité.Victime de leur fuite vers les nouveaux sites de petites annonces, ne commissionnant pas ou peu les ventes, eBay a en effet tout intérêt à proposer à ses membres et prospects des services à réelle valeur ajoutée grâce auxquels il pourra justifier la facturation de ses services et leur éventuelle augmentation. La bataille est belle est bien engagée.Lucile REYNARD, JDN
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La France se dote d'une charte 'e-commerce entre particuliers'

Les plates-formes de commerce entre internautes, le ministère des PME et la Fevad ont signé jeudi la charte sur le commerce électronique entre particuliers. Le 09/06/2006 à 11:05 Une charte de confiance a été signée en France, entre pouvoirs publics et acteurs du e-commerce entre particuliers.
Les plates-formes de commerce entre internautes (eBay, PriceMinister, Amazon, etc.), le ministère des PME ainsi que la Fédération des entreprises de vente à distance (Fevad) ont signé jeudi 8 juin 2006 la charte sur le e-commerce entre particuliers.
Sans surprise, cette charte reprend les propositions présentées en novembre 2005 par le Forum des droits sur l'Internet, organisation regroupant 70 membres, organismes publics, associations et entreprises privées. Parmi ces dispositions :
Le renforcement de l'information des utilisateurs ; la mise en place d'une signalétique des vendeurs professionnels ; le recours à des outils de paiement sécurisés et, enfin, la mise en œuvre d'outils techniques permettant le respect de formalités légales.
En France, les ventes en ligne entre particuliers ont progressé de 53% en 2005. Par ailleurs, 48% des internautes interrogés en mai dernier par Médiamétrie//NetRatings, contre 39% l'an dernier, ont déclaré avoir déjà utilisé un site CtoC.
A l'heure où le commerce entre internautes se démocratise, il est utile de développer "un climat de confiance" sur ces plates-formes. La charte, créée dans ce but, privilégie l'autorégulation à la contrainte.
Basée sur l'engagement volontaire de ses signataires, la charte évoluera en fonction des usages du commerce électronique entre particuliers. Un premier bilan sera établi dans six mois.
Ariane Bekyhttp://www.neteconomie.com/perl/navig.pl/neteconomie/infos/article/20060609110520

2006-06-14

Le e-marketing au service du développement économique

D'une session à une autre, du lancement de l'Université virtuelle à l'exposition d'œuvres de nombreux peintres, d'une conférence sur le journalisme économique à un séminaire sur le e-marketing, la Fondation ONA poursuit assurément un cycle d'activités scientifiques dont le moins qu'on puisse dire est qu'elles tombent à point nommé : elles sont au cœur d'une problématique, le développement et la croissance qui interpellent responsables politiques et chefs d'entreprises. Ce n'est pas une coïncidence, mais une conjonction heureuse entre des attentes exprimées ici et là et la réflexion discursive proposée par les responsables de la Fondation de l'ONA. C'est surtout une volonté affichée d'être en phase avec son temps, de traduire une évolution en tant qu'acteur et non en spectateur, de fournir aux Marocains les éléments d'une matrice qui révolutionne chaque jour l'économie.Le forum organisé jeudi à Casablanca sur le thème, d'une actualité brûlante, «Le e-marketing au service du développement économique», s'inscrivait bel et bien dans une telle vision. Il avait ceci de particulier, également, qu'il a exigé une journée entière d'échanges et mis face-à-face - ou côte à côte - des personnalités nationales et internationales, renforçant pour ainsi dire un débat de qualité sur les nouvelles technologies et leur application à l'activité économique et commerciale. La présence, entre autres, de deux experts internationaux de renommée, Thomas Paul Stevenson et Parnell Woodard, venus tout droit des Etats-Unis, non seulement a illustré une ouverture interdisciplinaire caractéristique aux forums internationaux, mais permis aux participants d'écouter des exposés sur des expériences concrètes, comme celle de Buick, et sur un vécu conceptualisé à la limite d'une théorie commerciale.Thomas Paul Stevenson est lauréat de Harvard Business School et de la John Fitzgerald Kennedy School of Government. Son parcours de consultant international, après avoir exercé des fonctions de management, est impressionnant puisqu'il a travaillé auprès d'importantes institutions comme Solvay, Booz, Allen & Hamilton, William Kent International et Washington Post/Newsweek Interactive. Parnell Woodard, qui a ébloui l'assistance avec une prestation sur le processus modèle de marketing en faveur de la voiture Buick aux Etats-Unis, est, quant à lui, fondateur et dirigeant du cabinet «Emerge Partners» et passe pour être un expert reconnu en matière de «Business to Business», en conseillant notamment des groupes comme Motorola et Xerox. Laborieuse, studieuse, entrecoupée seulement par une pause d'une heure où le partage d'un repas de midi symbolisait un autre partage, celui d'une forte convivialité, la journée de réflexion et de débats a été marquée par la présence de plusieurs personnalités.Il s'agit notamment de Salaheddine Mezouar, ministre du Commerce, de l'Industrie et de la Mise à niveau de l'économie, Saâd Bendidi, président du Groupe ONA, Rachid Slimi, président de la Fondation ONA, Mohamed Benchaâboun, directeur général de l'ANRT, Rachid Benmokhtar, ancien ministre et président de l'Université al-Akhawayn, Mehdi Mimoun, ambassadeur et directeur des études et de la coordination sectorielle au ministère des Affaires étrangères et de la Coopération, Jamal Eddine Jamali, directeur de la production industrielle au ministère du Commerce et de l'Industrie, Naîm Tamsamani, fraîchement nommé directeur général de Casa shore, Othman Chérif Alami, P-DG de Atlas Voyages, Abbas Azzouzi, directeur général de l'ONMT, Nezha Lahrichi, présidente-directrice générale de la SMAEX, Mohamed Fikrat, directeur général de Cosumar et Mohamed Kettani, directeur général de Attijariwafa bank. Deux grands moments ont décomposé la journée, constituée de quatre panels axiomatiques que Noureddine El Hachami, directeur du Centre d'analyses socio-économiques de la Fondation ONA et Khalid Belyazid, directeur général du groupe L'Economiste ont animés tour à tour : «L'utilisation de l'Internet pour l'attraction des investissements étrangers» a constitué le premier panel.Il a été suivi par «L'usage de l'Internet pour la promotion des offshoring activities», ensuite du thème du «Développement du tourisme et sa promotion par le biais de l'Internet», enfin par celui de «L'outil Internet au service du commerce extérieur». Dans la matinée, après l'allocution d'ouverture prononcée par Rachid Slimi, président de la Fondation ONA, deux exposés majeurs ont donné le ton ; le premier, fait par Salah Eddine Mezouar, déclinait les lignes de force du «Plan Emergence comme choix stratégique pour le Maroc», le second, par Mohamed Benchâaboun, plaidait «L'aménagement du cadre favorable aux pratiques du Web marketing». Ils étaient relayés par les deux professeurs américains Stevenson et Woodard qui ont développé, chiffres et arguments à l'appui, le thème de «L'usage de l'Internet comme outil stratégique de marketing», et son application au Maroc.Avec pédagogie et un savoir-faire communicatif, ils ont développé devant une assistance passionnée le modèle de vente élaboré pour Buick, dont le processus peut parfaitement être appliqué à un secteur comme le tourisme marocain. Un processus qui concerne tout achat et toute acquisition où se croisent deux données essentielles : la volonté de l'acheteur et la disponibilité du produit. Cinq phases ont été minutieusement décrites et détaillées.Elles forgent la décision. Il y a d'abord celles du shopping passif, du shopping actif, puis du post-achat, de la fidélisation du client et enfin, du re-shopping actif. Parnell Woodard, tout à sa grande rigueur intellectuelle, a précisé une hausse de l'ordre de 600 % des ventes via Internet de voitures, le système reposant en effet sur le cumul d'informations que les clients recherchent en accédant au web. La source de l'e-marketing est bel et bien là, dans cette adéquation entre le désir du consommateur et la possibilité pour lui d'accéder aux sources d'information fiables et convaincantes.Le Maroc, que 2.295 citoyens américains visitent en moyenne chaque jour sur le web, devrait renforcer son lobbying et intégrer le grand marché numérique mondial. Non qu'il consacre, comme les Etats-Unis, quelque 20 % du budget à l'e-marketing, mais qu'il consolide l'aptitude de ce segment des 30 à 40 ans qui comprend les consommateurs assidus désormais de l'Internet. L'impact du e-marketing sur l'économieA première vue, le thème de «e-marketing au service du développement économique du Maroc» pouvait s'apparenter à un de ces sujets à la mode, nourrissant les discussions des start-up en mal d'ancrage.Que non ! Il est à l'image du nouveau monde qui émerge, c'est le cas de le dire, avec son architecture inédite, une tectonique du commerce international dont on ne soupçonne guère les soubassements, un basculement géoéconomique et l'accentuation des fractures technologiques. Ouvrant les travaux, Rachid Slimi a d'emblée affirmé «qu'il s'agit moins d'une définition du marketing ou de l'Internet, que de mesurer l'impact de ses applications sur l'économie nationale». Devant le flux abondant et incessant de l'information qui caractérise le monde de nos jours, il convient de prendre la mesure des outils que sont le e-marketing et l'Internet.Comme aussi des secteurs qui constituent une priorité, à l'instar du tourisme, champ privilégié d'application s'il en est. L'Internet, fil magique des temps modernes, permet aux Américains d'être connectés chaque jour avec la réalité marocaine à raison de quelque 2.250 visites, alors que pour la Belgique, c'est 1731. Chiffres indicatifs qui disent tout autant la distance que la proximité maroco-américaine…Salah Eddine Mezouar, tout à sa rigueur imprégnée d'optimisme, a fait un plaidoyer pro domo de ce qu'il appelle le premier pilier du programme Emergence, autrement dit l'offshoring que le gouvernement met en œuvre à l'horizon 2010. Il a rappelé non sans émotion que cette journée coïncidait avec sa nomination par S.M. le Roi Mohammed VI, il y a deux ans jour pour jour, au poste de ministre du Commerce, de l'Industrie et de la Mise à niveau de l'économie.Il a ainsi décliné quatre axes stratégiques et complémentaires : l'offshoring ou délocalisation de services ; les med-zones (sous-traitance industrielle) articulées sur l'industrie automobile, l'électronique de spécialité et l'aéronautique ; l'activité agroalimentaire avec la transformation des produits de la mer (TPM) ; et enfin, le textile.S'il s'est prêté à exposer l'architecture qui joue le rôle de veine jugulaire du plan Emergence, il n'en a pas pour autant dévoilé la teneur entière, soulignant la mise en place, dans le cadre de l'offshoring, de quatre plateformes à Casablanca, Rabat, Tanger et Marrakech ; dans le cadre des med-zones, de trois pôles en équipements automobiles, électroniques et aéronautiques : Tanger Automotive City, Tanger Electronic City, aéronautique Nouaceur et Marrakech. Ensuite, des agro-centers à Meknès, dans le Gharb, le Souss-Massa-Drâa, l'Oriental et Marrakech-Tensift-el Haouz.La plateforme de transformation (fishing transformation hub) concerne Agadir, Dakhla et Lâayoune.Le pôle de Casashore et le marché des BPOL'offshore dans le monde générera dans un an la bagatelle de 346 milliards de dollars. Le volet informatique croît à hauteur de 31 %, il implique une croissance exponentielle en termes de ressources humaines, de centres de relation clientèle, d'archivage et documentation, de services financiers, d'éducation à distance, de design et ingénierie, etc.A l'appui de sa démonstration, M. Mezouar rappelle que «l'offshoring a révolutionné l'économie indienne, qui a représenté aux alentours de 75 % du marché de BPO mondial au niveau des services financiers à fin 2002, et la demande en BPO va croissant en Europe, privilégiant en effet les destinations francophone et hispanophone». «De ce fait, estime-t-il, le Maroc devrait être perçu comme une cible privilégiée des 10 milliards d'euros mobilisés dans le cadre de BPO.» Et c'est pourquoi le programme Emergence articule son déploiement sur l'offshoring/nearshoring francophone et hispanophone, avec 3 filières banque et assurance, 6 autres administratives et trois informatiques enfin, en plaidant naturellement la proximité géographique du Maroc avec l'Europe, l'assimilation des véhicules linguistiques, la disponibilité de la main-d'œuvre.Casa-shore est déjà lancé, suivi des autres sites. Un prix stimulant est proposé aux opérateurs, soit 7 à 8 euros le mètre carré ; l'IGR ne dépassera guère les 20 % pour l'entreprise, les jeunes diplômés qui s'y risqueront seront exonérés pour un temps, bénéficiant d'une aide financière à l'installation, d'un IS à 0 % et des droits de douane à 2,5 %.Une « prime aux pionniers » est envisagée pour les premières entreprises installées. Salah Eddine Mezouar n'avait pas assez de mots convaincants et forts pour dire à quel point le plan Emergence est aujourd'hui la cheville ouvrière de la relance tous azimuts de l'économie nationale.Centrant son intervention sur les télécommunications, Mohamed Benchaâboun, directeur général de l'Agence nationale de réglementation des télécommunications (ANRT), a souligné d'emblée que «l'Internet a bousculé toutes les situations acquises» ! Il a rappelé que depuis la grande réforme des télécoms de 1997, s'est dessinée une vision de l'offshoring et de l'information on-line, parce que tout simplement le Maroc est l'un des tout premiers pays à favoriser le développement des nouvelles technologies. M. Benchaâboun estime que la croissance en 5 ans a été de 20 % par année. Il y a 13 millions d'abonnés au GSM et 44 % de taux de pénétration.Dès 2007, le Maroc aura trois opérateurs de téléphonie mobile, ils renforceront les deux opérateurs du fixe, inscrivant ainsi notre pays dans le schéma du «service universel». Soucieux également d'intégrer sa réflexion dans le thème du séminaire, il a précisé que l'Internet en particulier et les nouvelles technologies en général connaîtront un développement accéléré au Maroc dans les prochaines années. Un fonds spécial est créé à cet effet, mobilisant pour commencer quelque 500 millions de dirhams pour favoriser l'implantation de l'Internet dans les écoles, les lycées, les instituts et les collèges. Un programme qui concerne environ 8.600 établissements, 6 millions d'élèves appelés à consulter la toile à raison minima de 2 heures par semaine.Annonçant également l'arrivée au Maroc de la troisième génération du mobile, avec ses caractéristiques et ses offres en tree-play, il a déclaré qu'au niveau des établissements scolaires quelque 40.000 PC sont d'ores et déjà déployés.Diplomatie économique et tourismeL'ambassadeur Mehdi Mimoun, jusqu'à l'année dernière en poste à Pékin, s'est appliqué, lui, à mettre en relief les efforts que l'administration marocaine déploie pour développer la «diplomatie économique» et, ce faisant, se mettre à jour en ce qui concerne les nouvelles technologies. Son intervention, suivie et relayée par une discussion, a porté sur la nécessité de mettre à la disposition des investisseurs étrangers les moyens d'information économique nécessaires, via l'Internet et l'e-marketing.L'avenir de l'offshoring et du tourisme en dépend à coup sûr. L'exposé de Othman Chérif Alami, émaillé d'humour et de détails chiffrés, a retracé le parcours du tourisme marocain à la lumière de cette nouvelle révolution, le e-marketing qui déferle sur les continents et dont le tourisme marocain ferait bien de prendre l'exacte mesure. C'est dire que les prestations du tourisme se font désormais par le biais de l'Internet et qu'en amont, une grande campagne de e-marketing les précède. A l'évidence, on rejoint, dans ce panel, les recommandations de Thomas Paul Stevenson et Parnell Woodard qui n'ont de cesse de souligner que le e-marketing ne remplace pas le marketing, mais qu'il faut «créer une convergence» entre les deux impératifs, la demande et l'offre.Chérif Alami est allé droit au but : «le tourisme, dit-il, est le premier secteur présent sur le web. 70 % des transactions se font par le net, 84 % des réservations de billetterie, 78 % des réservations d'hôtels, 60 % des réservations de location de voiture, 33 % des billets de spectacles et plus de 47 % consultent les sites des agences de voyages et des Tour Operators…». Et l'humour toujours chevillé au corps, Othman Chérif Alami de prévenir : «ceux qui choisissent d'ignorer les transactions électroniques le font à leurs risques et périls…Ils seront dans la position "lost destination mais pas dans easy destination"». Selon lui, la Vision 2010 n'a pas encore intégré complètement le Net, parce que le problème du retard de paiement online sécurisé n'a pas encore été réglé pour les entreprises, quand bien même un projet de loi à cet égard serait en discussion parlementaire et que quelques banques sur place - lancées dans la dématérialisation documentaire et l'authentification de la signature électronique -, opérant aussi leur propre révolution en la matière, le mettent en œuvre… Outre le haut débit et la sécurité de paiement électronique, les opérateurs du tourisme réclament également, dans le cadre de leur restructuration technologique, des taux compétitifs des coûts financiers, la possibilité d'offrir des solutions B2B et B2C vingt-quatre heures sur vingt-quatre, la participation à la mise en œuvre de l'e-promotion 2010-2020.Vendre c'est bien, mais être payé c'est encore mieuxMme Nezha Lahrichi s'est appliquée quant à elle à présenter le modèle de site web installé par la SMAEX, qui est autant un promoteur qu'une véritable niche d'opportunités pour les opérateurs et exportateurs. La Société marocaine d'assurance à l'exportation s'adapte et adapte sa démarche au phénomène de la mondialisation – dont l'e-commerce incarne le «bras armé». «Mondialisation et Internet sont liés», assure-t-elle et l'exportateur est forcément à l'écoute du monde, il en bénéficie.Dans sa quête d'informations sérieuses, il recourt à l'Internet parce que celui-ci bouscule désormais l'organisation mondiale, au niveau du commerce, de la productivité, et décompose la traditionnelle chaîne de valeurs. «On entre désormais dans un segment de l'intelligence» ! Parce que l'Internet baisse les barrières traditionnelles et parce qu'on a affaire aujourd'hui à une nouvelle race d'investisseurs. La mission de la Smaex est de garantir la pérennité aux exportateurs, car «vendre c'est bien, mais être payé c'est encore mieux..» conclut-elle.Nezha Lahrichi, qui n'a pas quitté son accoutrement de professeur d'économie mais qui est tout autant sensible à l'évolution du monde, appelle à une véritable veille économique, dans cette tradition nouvelle qu'on appelle «l'intelligence économique», et souligne que c'est là le rôle de son agence qui compte quelque 18.000 entreprises. L'exposé de Mohamed Kettani, directeur général de Attijariwafa bank, concluait en apothéose une journée de réflexion riche et dense. La banque, qu'elle soit publique ou privée, est plus que jamais interpellée.Et Attijariwafa bank a d'ores et déjà anticipé le mouvement dans l'instauration de règles d'une culture de la toile pour les clients et les investisseurs, d'innovations technologiques et de partenariats en la matière. Il revenait à Noureddine El Hachami de clôturer un forum dont les interventions, les unes aussi riches que les autres, se sont succédées et croisées dans une logique didactique. Le choix du thème, «Le e-marketing au service du développement économique du Maroc» constitue une opportunité indéniable et inédite pour les opérateurs et les universitaires. Il a valeur de symbole parce qu'il ouvre de nouvelles perspectives aux modèles de gestion. Quatre millions d'internautes au Maroc ! C'est dire le poids croissant d'une émergence sociale réelle. La Fondation ONA a assumé une mission de pédagogie collective, donné la possibilité aux uns et aux autres d'entrer dans cette sphère de la technologie la plus exigeante, d'accéder enfin au processus de gestion technologique qui caractérise le nouveau monde avec son pendant naturel, une démocratie mondiale à la mesure des performances économiques globalisées.

Marketing en ligne : Netbooster prend la direction de la Bourse


L'agence dédiée au search marketing vise une place sur Alternext. Elle a scellé plusieurs partenariats pour étoffer son réseau.
Philippe Guerrier,
VNUnet.fr 02.06.2006
Dotée d'une nouvelle direction et d'activités plus diversifiées,
Netbooster cherche à disposer de leviers financiers afin d'accompagner son développement. D'où sa volonté de déposer sa candidature sur le segment Alternext d'Euronext Paris. Dans le meilleur scénario, le passage en Bourse pourrait survenir avant le début de l'été.
Historiquement, depuis sa création en 1998, l'agence s'est positionnée comme un spécialiste du référencement Web. Dorénavant, elle se tourne dorénavant vers des activités plus larges liées au marketing interactif, qui comporte des dimensions de génération de trafic, d'affiliation et toujours un peu de référencement. "Nous ne disposons pas de compétences techniques de type SSII. En revanche, nous sommes aptes à répondre à la définition d'un cahier des charges pour le pilotage marketing", explique Pascal Chevalier, Directeur général de Netbooster.
La société a développé des outils pour mesurer l'efficacité de leurs campagnes comme les logiciels ROI Platform et Netbooster Visibility Platform. Elle affiche une base de données de 600 clients en France. Le site Internet de l'agence donne quelques références comme Danone, Nestlé, Procter & Gamble, La Poste, Pixmania.com ou M6.fr.
Dévelopement européen
Cette mutation de Netbooster a été facilitée par la mise en place fin 2004 d'une nouvelle équipe de managers. Après le départ de Jean-Pierre Eskenazi, le fondateur de Netbooster, qui souhaitait prendre du recul, Pascal Chevalier et Stéphane Darracq, qui occupe le poste de directeur financier, ont pris en main les rênes de l'agence. Quant à Emmanuel Brizard, il a rejoint Netbooster en tant que président en février 2006 pour aider la société dans la procédure d'introduction.
Le groupe Netbooster, qui dispose de relais au Royaume-Uni, Allemagne et en Espagne (l'Italie devrait suivre dans le courant du deuxième semestre), emploie désormais 65 personnes. Il prévoit de recruter une cinquantaine de personnes "pour accompagner sa forte croissance" en Europe dans les 18 prochains mois. La société communique un chiffre d'affaires en 2005 de 8,9 millions d'euros, en progression de 70% par rapport à l'année précédente.
Mais, auparavant, les comptes étaient marqués par un niveau d'endettement élevé. "En 2004, la situation était encore tendue. Mais, en janvier 2005, Stéphane Darracq et moi-même avons réalisé un apport de cash significatif dans la société par augmentation de capital, puis un plan drastique de réduction des coûts et enfin un net effort sur le commerce", explique Pascal Chevalier. "Tout cela nous a permis de retrouver fin 2005 une situation bénéficiaire, des fonds propres positifs et un endettement redevenu normal", rajoute-t-il.
Réseau étoffé
Récemment, Netbooster a procédé à quelques prises de participations pour acquérir des compétences complémentaires : le groupe détient 20% de l'agence Internet
Reverso et 50% de Buzz-Lemon spécialisée dans le marketing viral. Le réseau de partenariats s'étoffe au fur et à mesure : ainsi, Netbooster a noué des liens avec la nouvelle agence de communication La Chose, co-fondée par Eric Tong Cuong (ex-président d'EMI France et ancien président d'Euro RSCG BETC).
Un rapprochement qui se traduit par une prise de participation de 5% de La Chose dans Netbooster. "C'est une opération capitalistique symbolique. Nous avons besoin d'interlocuteurs dans le monde du off-line et, à l'inverse, La Chose a besoin d'appuis pour ses développements Internet", indique Pascal Chevalier. Toujours un souci de complémentarité.

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