Le blog eBoons propose une synthèse des informations récoltés sur le net sur les sites marchands, le e-commerce et les technologies numériques aux services du e-business. Notre logique: vivre moins chère sans se priver !

2007-01-31

Les 10 commandements du e-marketing pour 2007

Les 10 commandements du e-marketing pour 2007


Avec des millions de Français en ligne, dont une bonne part connectée en haut débit, le web devient un champ d’action incontournable pour les responsables marketing et communication. Mieux : ceux-ci ont découvert que ce media résolvait quantité de points faibles de leurs outils de communication traditionnels. Il est moins dispendieux, il est ultra-ciblé, il autorise des rétro-actions immédiates sur les campagnes en cours, il est ludique à l’infini, il met en relation directe avec le client et, noix de coco sur le gâteau, il peut s’acheter à la performance. Les supports ne facturent que ce qui fonctionne.

Mais ce media porte en lui quantités de contraintes : les vecteurs de diffusion sont multiples (liens sponsorisés, bannières, e-mailing, etc.), les stratégies de diffusion très diversifiées (référencement, affiliation, viral, ...) et les outils de pilotage tout aussi indispensables que complexes : « performance marketing », outils d’analyses et de gestion temps réel, etc.

Pour maîtriser ce nouvel espace de communication directe, on retiendra donc une dizaine de principes.

1.Tous les supports tu essaieras. Sur 100 de budget à répartir pour un lancement de produit, quel vecteur privilégier dans sa stratégie e-marketing ? liens sponsorisés, campagnes de bannières, location de bases d’email, campagne d’affiliation ?? Il n’y a pas d’autres alternatives que de tout essayer pour se forger une opinion saine et solide. L’expérience s’acquiert là plus qu’ailleurs par la multiplication des tests.

2.Confiance aux jeunes tu feras. La génération Nintendo pousse aux portes des entreprises. Leur maîtrise du net est une excellente raison de les y faire rentrer. Ils usent de ces nouveaux média comme d’un jeu, une dimension ludique que les vecteurs de communication en ligne leur rendent bien. Autant faire converger toutes ces bonnes énergies sur les nécessaires postes de responsables e-marketing !

3.Les nouvelles technos tu chériras. Les précurseurs de l’email video l’ont constaté : les taux de transformation sont 10 fois plus importants que les emailing classiques. Encore fallait-il le tenter ! Cette logique de l’innovation permanente doit être une seconde nature du e-marketeur.

4.Acquérir tu penseras, mais fidéliser tu n’oublieras pas! Le vaste monde du e-marketing offre quantité de moyens d’acquisition de nouveaux clients. Mais ces mêmes outils, notamment l’emailing, s’affirment comme des vecteurs très solides de fidélisation. Autant ne pas l’oublier.

5.Tenter l’impossible tu éviteras. Le réseau a ceci de magique qu’il amplifie à l’infini les réussites ... comme les erreurs. Tout se paie cash en ligne. Et mieux vaut quelquefois tourner 7 fois sa « créa » dans son disque dur que de la proposer sans filet aux internautes.

6.La création tu adoreras. S’il est un savoir-faire à choyer ces prochains mois, c’est bien la création en ligne. Les métiers traditionnels d’agences de communication se dupliquent parfaitement dans ces nouveaux espaces, avec une belle aubaine : le champ de création de ces supports en ligne est infinie. Autant en profiter à plein.

7. La flexibilité tu privilégieras. Nul besoin de s’engager sur des campagnes de 12 mois en ligne : les fluctuations d’audiences, de tendances, de supports bouleversent sans cesse la donne. Une règle pour contrer ça : constamment préserver sa flexibilité.

8. Te former tu songeras. Avec trois grandes modes par an et 15 renversements de tendances par mois, la flexibilité cérébrale du e-marketeur ne peut s’affirmer qu’accompagnée de formations fiables et compactes. Autant consommer son DIF (Droit Individuel à la Formation) intelligemment !

9. Le dataminig tu exploreras. L’un des corollaires du « performance marketing », c’est l’explosion des données quanti et quali. L’univers du e-marketeur ne peut s’envisager sans des consoles de collecte, contrôle et comparaison de données.

10. Les salons, tu visiteras. Car après tout, c’est l’une des meilleures façons de découvrir de nouveaux outils, de nouveaux relais, d’écouter des confrères, de confronter ses opinions et d’avancer vite dans ces nouveaux espaces du e-marketing !



Liens sponsorisés, pub en ligne, affiliation, e-mailing, marketing viral, e-mail vidéo, référencement... L'offre n'a jamais été aussi large ! Retrouvez les leaders du e-marketing les 12-13 Février 2007, à la Cité des Sciences et de l'Industrie (la Villette) de Paris.

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e-Commerce 2006 : 10 milliards d'euros en France, 100 milliards de dollars aux US

Le club des acteurs français de la vente à distance fait un premier point sur l'année écoulée. Aux Etats-Unis, ComScore diffuse son bilan.


Les traditionnels bilans e-commerce de l'année écoulée commencent à tomber. En France, la Fédération des entreprises de ventes à distance (Fevad) vient de donner un avant-goût de ce qui s'est passé au cours de l'année 2006 dans le domaine du commerce électronique.

D’après les premiers résultats de l’enquête menée par l'organisme réunissant les plus grandes sociétés de vente à distance de France, le montant des ventes en ligne réalisé par les sites de e-commerce a atteint 12 milliards d'euros, soit une croissance annuelle de près de 40% sur l'ensemble de l'année (source : iCE/Fevad). Sachant que cette évaluation repose sur les données recueillies à partir de 16 000 sites.

Noël a été une période fructueuse pour les e-marchands : toujours selon les premiers éléments fournis par le Fevad, les internautes français ont dépensé plus de 2,5 milliards d’euros sur Internet au cours des mois de novembre/décembre,. En progression de +32% sur un an. Le 25 janvier prochain, la Fevad organisera un "Bilan e-commerce 2006" détaillé organisé avec la collaboration du ministère des PME, du Commerce, de l'Artisanat et des Professions Libérales.

Aux Etats-Unis, là aussi, le commerce par voie électronique est en pleine expansion. Selon ComScore Networks, le chiffre d'affaires du commerce électronique américain s'élève à 102,1 milliards de dollars, en hausse de 24% sur un an. Sur la période des fêtes de fin d'année, le montant des revenus générés porterait sur 24,6 milliards de dollars, en hausse de 26% par rapport à la même période l'année dernière.


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EBAY PROSCRIT LES BIENS VIRTUELS DE SES LISTES D’ENCHERES

Alors qu'un véritable marché parallèle s'est construit autour des extensions de jeux vidéo en ligne, eBay a décidé d'interdire leur vente sur son site. Motif déclaré : trop de fraude. Motif caché : un marché trop risqué.

De nombreux accros aux jeux vidéo en ligne veulent progresser plus vite dans les niveaux des mondes virtuels qu'ils fréquentent. Mais comment faire ? Certains avaient trouvé la solution : ils proposaient et trouvaient sur eBay des milliers de biens virtuels aux enchères, comme des armes, des accessoires, mais aussi des personnages complets. Autant de biens imaginaires qui constituent un véritable marché, estimé par les spécialistes entre 250 et 880 millions de dollars. Mais désormais, ces biens virtuels ne sont plus les bienvenus sur eBay.

Ces pratiques sont en effet interdites par la loi : et pour cause, les biens virtuels en vente sont des développements des jeux en ligne et appartiennent à leurs éditeurs au titre de la propriété intellectuelle. Par ailleurs, certains gouvernements, comme celui de la Corée, ont commencé à légiférer pour interdire les transactions réelles de biens virtuels (Real Money Trade en anglais ou RMT) autour des jeux vidéo.

EBay a donc pris la décision de bannir les "RMT" de ses listes d'enchères, afin d'éviter des représailles des éditeurs des jeux en ligne, tels World of Warcraft ou City of Heroes. C'est en tous cas la théorie que soutient Edward Castranova, un auteur spécialisé dans l'économie des jeux vidéo qu'a interviewé News.com.

D'après un responsable d'eBay qui se confiait à la publication, il s'agit également d'éviter des pratiques frauduleuses liées à ces activités : la virtualité de tels biens rend plus difficile le contrôle de l'honnêteté des vendeurs et des acheteurs. Ebay étant garant de la sécurité des transactions, ses employés passent un temps considérable à enquêter et à résoudre les différends entre vendeurs et acheteurs.

Ebay ne sanctionnera pas les vendeurs

Dans un premier temps, plutôt que de sanctionner les vendeurs, eBay les informera de l'illégalité de la mise en vente de tels biens virtuels. Le site estime en effet que ces agissements découlent d'un manque d'information des vendeurs concernant les conditions d'utilisation de leurs jeux favoris. Ils auront ensuite environ un mois pour terminer les ventes en cours. Passé ce délai, ceux qui continueraient à mettre en vente des biens virtuels seront bannis.

En revanche, le site d'enchères n'a pas exclu les transactions réelles concernant l'univers virtuel Second Life édité par Linden Lab. Conformément à ce que revendique l'éditeur, eBay considère en effet que celui-ci n'est pas un jeu, au même titre que World of Warcraft, mais un univers dans lequel existe une micro économie. En effet, les biens fabriqués par les joueurs leur appartiennent et ils ont le droit de les vendre à qui bon leur semble. Pourtant Linden Lab n'en autorise pas la vente en dehors de Second Life.

Si eBay proscrit les RMT de ses listes d'enchères, d'autres sites comme Gaming Enternaiment of the World se spécialisent dans la vente de biens virtuels, en toute illégalité. Certains éditeurs, comme Sony Online Entertainment qui publie le jeu EverQuest II ont décidé de contourner le problème en admettant les RMT sur Station Exchange, un serveur dédié qu'ils hébergent. Une autre solution, envisagée par le gouvernement américain, serait de taxer les RMT afin d'en reverser les droits à leurs auteurs…Voilà qui n'est pas sans rappeller les débats sur la musique en ligne et la nécessité pour les éditeurs qui ne souhaitent pas être piratés de proposer rapidement des solutions commerciales adaptées.


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2007-01-27

E-commerce : les ventes ont progressé de 40% au troisième trimestre

Les billets de train et d’avion, les vêtements et les livres arrivent en tête des produits les plus commandés

Selon une étude de la Fédération des Entreprises de Vente à Distance (Fevad), qui a consulté 16.000 sites marchands, l'e-commerce continue de prospérer.

Ainsi, les ventes des sites d'e-commerce pour les mois de novembre et décembre vont dépasser les 2 milliards d'euros, contre 1,7 milliard en 2005.

Sur le 3ème trimestre 2006, le chiffre d’affaires de l’ensemble des sites de ventes en ligne a progressé de 40 % par rapport au même trimestre de 2005.

Le secteur des produits high-tech se détache avec une croissance de 43 %. Le chiffre d’affaires des sites spécialisés high-tech a fortement progressé sur les 2 derniers trimestres (déjà + 37 % sur le deuxième trimestre 2006).

Les autres secteurs ont progressé de façon relativement homogène au 3ème trimestre 2006 : + 32 % pour les sites de ventes de produits aux particuliers, + 28 % pour les sites de voyages-loisirs et + 29 % pour les sites de ventes aux professionnels.

Par ailleurs, on note depuis le début de l’année une accélération de la croissance des sites de vente de produits grand public au fil des trimestres (+ 27 % au 1er trimestre, + 29 % au second et + 32 % au troisième).

Pour les besoins de l’étude, la Fevad a interrogé les 5 principales plates-formes sécurisées de paiement : Atos Origin, Caisse Nationale des Caisses d'Epargne, Experian, Ogone et Pay Box. Le montant des paiements en ligne réalisé par ces plates-formes pour le compte de sites marchands (hors sites membres du panel iCE) a progressé de 51 % sur un an.

À noter que le nombre de transactions a augmenté plus vite que le chiffre d’affaires entraînant une légère baisse du panier moyen qui atteint 85 euros au 3e trimestre contre 88 euros au 1er semestre 2006.

Globalement sur les neuf premiers mois de l’année, le panier moyen reste stable par rapport à 2005 à 87 euros.

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e-commerce: la révolution de l’achat en ligne est en marche

ITRnews


Depuis quelques années, Internet a pris une place importante dans les foyers français, et les acheteurs en ligne commencent à y faire leur nid! Aujourd'hui, près d'un jeune de 18 à 34 ans sur deux achète sur Internet. Et les tranches d'âge supérieures ne sont pas en reste.
Le baromètre e-commerce qui vient d'être publié par TNS-Sofres permet de mieux suivre et de mieux comprendre les évolutions du e-commerce en France.



Quel est le comportement des internautes français ?

Sur Internet, l'achat en ligne est désormais la seconde activité. Selon TNS Sofres Baromètre e-commerce 2006, l'utilisation principale d'Internet demeure les e-mails. Pour preuve, pas loin de 95 % des internautes se connectent toujours en premier lieu pour communiquer. La consultation des comptes bancaires, tout comme l'achat des produits ou services en ligne, arrive ainsi en second plan, avec environ 59 % des connectés qui se dirigent sur les sites de e-commerce.

Un Français sur trois achète sur Internet

Au premier semestre 2006, observe TNS Sofres, près d'un français sur trois a acheté un produit ou un service en ligne. Ainsi, chaque secteur y trouve son compte et tire partie de la croissance du e-commerce. En ce qui concerne les ventes de produits dématérialisés, ces dernières se stabilisent. L'informatique, l'image et le son progressent, tout comme le développement de photos numériques.

Internet séduit de plus en plus les publicitaires

Même si le marché plurimédia (radio, presse, TV,…) garde une place importante, celui de la publicité sur le net trouve également son bonheur, avec une progression de 57 % selon l’étude TNS Sofres réalisée entre le premier semestre 2005 et le premier semestre 2006.



Progression des internautes chez les seniors

Le profil des internautes et par conséquent celui des potentiels acheteurs en ligne, évolue lui aussi. Ainsi, les 60 ans et plus enregistrent la plus forte progression du taux de pénétration global d'Internet d'une année sur l'autre. En 2006, il atteint 21 % contre 13 % en 2005. A l'inverse, les 18-24 ans enregistrent toujours le plus fort taux de pénétration (84 %), malgré une légère chute si l'on compare à 2005 où la fréquentation de cette tranche d'âge était de 85%. La fréquentation des 25-34 ans se stabilise à 78 %, ce qui tend à démontrer que le taux maximal de pénétration sur la population de 18 à 34 ans a quasiment atteint son maximum. En comparaison, celles des 35 ans à 49 ans et des 50 à 59 ans, progressent respectivement de + 2 % (à 65 %) et + 4 % (à 46 %).

Un bond spectaculaire chez les 18 - 34 ans

Aujourd'hui, annonce TNS Sofres, 47 % des 18-24 ans et 58 % des 25-34 ans achètent sur Internet. Voici un an, ils étaient respectivement 37 % chez les 18-24 ans et 50 % chez les 25-34 ans. En comparaison, les 35-49 ans ne sont "que 34 %" à faire leurs emplettes sur le net.


La place prépondérante des moteurs de recherche

Le plus souvent à la recherche du meilleur rapport qualité/prix, les consommateurs diversifient leurs sources d'informations avant leurs achats online: comparateur de prix, moteur de recherche, sites marchands. Le plus souvent, ces e-acheteurs entrent directement l'adresse des sites marchands qu'ils connaissent (58% sur l'ensemble des acheteurs en ligne, selon TNS Sofres Baromètre e-commerce 2006), mais cette tendance tend à s'atténuer pour laisser place aux comparateurs de prix. Ces derniers permettent aux internautes, à la recherche du meilleur tarif, de se renseigner et d'obtenir les avis des consommateurs. En moyenne, un internaute consulte 5 comparateurs sur les 10 qu'il connaît.
Actuellement, précise l'institut, le comparateur de prix de référence reste Kelkoo, même si un grand nombre de concurrents généralistes et spécialistes arrivent à grand pas! (monsieurprix.fr, webmarchand.fr, pricerunner.fr…ou encore easyvoyage.fr, voyagerfacile.fr)

Source photo : www.eagle-solutions.com



* Baromètre e-commerce TNS-Sofres. Pour suivre et mieux comprendre les évolutions du e-commerce, TNS Sofres édite le baromètre du e-commerce en France depuis 2003. Une étude qui met notamment en avant les outils de recherche en ligne (moteurs, guides et comparateurs), le profil des acheteurs (étude effectuée auprès de 1000 internautes âgés de 15 ans et plus), les logiques d'achat par secteur, les performances des acteurs, etc.




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Les pays africains face aux enjeux du commerce électronique

TIC :


La mutation progressive mais radicale qu’engendrent les technologies de l’information et de la communication n’épargne aucun pays ni aucun domaine des activités de l’homme. Il n’est plus question de savoir s’il faut s’adapter à cette nouvelle donne mais bien comment s’y adapter le plus rapidement possible dans un cadre qui la sécurise au mieux pour en tirer tous les bénéfices.
Traditionnellement à la traîne lorsqu’il s’agit de jauger ou d’appliquer une innovation, les pays africains sont cette fois mis devant le fait accompli et confrontés par là même à la nécessité d’élaborer des réponses rapides et adaptées à une globalisation qui les a happés tout comme le reste du monde.

L’instantanéité que permettent les technologies de l’information et de la communication en illimitant à la fois l’offre et la demande grâce au NET a créé une nouvelle forme d’échanges à travers un style de commerce qui se joue des frontières. Le commerce électronique ou e- commerce prend une part de plus en plus importante dans les économies et la formalisation de sa mise en œuvre apparaît de ce fait comme l’étape fondamentale de son ancrage dans les habitudes des populations.

En effet, si les technologies de l’information et de la communication permettent une suppression virtuelle des frontières, il n’en reste pas moins qu’en ce qui concerne le commerce, elles mettent en jeu des biens tout à fait réels, sollicités hors de frontières réelles et soumis par conséquent à des législations spécifiques.

La mondialisation abolit les distances mais non les cadres dans lesquels doivent pourtant s’exprimer les transactions nées de la suppression de ces distances.

Chaque Etat applique la législation qui lui est propre et précisément à cause de la nature transfrontalière des questions légales liées au TIC, l’harmonisation des réponses à ces questions est plus que déterminante.

Un atelier sous-régional qui tombe à point nommé

Les enjeux économiques grandissants liés au commerce électronique exigent des Etats africains la formulation d’un cadre légal harmonisé pour l’e- commerce et la promotion des TIC.

En effet, il devient évident que dans le contexte actuel de mondialisation, qu’il s’agisse des activités productives, commerciales, des relations avec les fournisseurs et clients ou de l’accès à l’information, les TIC apparaissent désormais comme un des leviers clés du gain de compétitivité.

Il faut donc saluer à sa juste valeur, l’atelier sous-régional tenu les 19 et 20 de ce mois de décembre à Ouagadougou avec pour thème : "Cadre légal pour le commerce électronique et un cadre légal harmonisé sur les TIC en Afrique de l’Ouest".

Cet atelier qui a regroupé les experts de l’UEMOA, de la CEDEAO et de la Commission économique de l’ONU pour l’Afrique a posé les jalons d’une harmonisation de la législation des pays membres en vue d’une prise en compte saine des opportunités que drainent les TIC.

A l’heure actuelle, de nombreux autres pays dans le monde sont à la recherche de réponses aux questions soulevées par les TIC et en attendant une interpénétration des diverses vues, on peut se réjouir de constater que cette fois tout le monde embarquera à temps dans le même train du développement.

Luc NANA

L’Hebdo







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2007-01-23

Des bandits dans votre boîte d’e-mails

lu par la technologie vocale Readspeaker

Le Certa, organe de la Direction centrale de la sécurité des systèmes d’information, réserve ses alertes aux cas critiques: seuls quatorze phénomènes de phishing (ou filoutage, ou vandalisme...) ont été diffusés en 2006. L’alerte actuelle sur l’attaque du site Internet de la SNCF est donc sérieuse.

L’hypothèse retenue actuellement est celle d’une aspiration par robot, à l’aveugle, d’adresses électroniques (et non celle d’une captation frauduleuse de fichiers). C’est ce qu’explique sur ZDNet.fr David Kopp, directeur de l»éditeur d’antivirus européen Trend Micro: «Le scénario le plus probable est que l’attaquant a lancé une attaque massive auprès d’un grand nombre d’adresses et que dans le lot, il y avait bien des utilisateurs du service en ligne de la SNCF.»

Des internautes ont donc reçu dans leur boîte d’e-mails un message titré« Urgent: vérification de vos données», et présenté en parfaite imitation d’un message de la Sncf, logo à l’appui, et garantie d’une "information chiffrée et protégée avec le meilleur logiciel de chiffrement dans l’industrie". Le récepteur est invité à donner ses coordonnées bancaires, son adresse, sa date de naissance, ses coordonnées téléphoniques, un mot de passe. Le lien affiché dans le message est bien http://www.sncf-voyages.com; il dirige vers un site clone de celui de la Sncf.

Ce sont des internautes qui ont averti le jour même, le 15 janvier, la Sncf, et apparemment personne ne serait victime de l’attaque. La Sncf rappelle sur son site internet qu’elle ne demande «jamais de communiquer ces informations par courrier électronique». Mais le pronostic de renforcement du phishing est avancé par beaucoup, dont David Kopp: «Cette affaire témoigne du fait que les pirates suivent les tendances du e-commerce. Le phishing ciblait jusqu’alors les sites bancaires ou de vente en ligne. Ce type d’attaque s’en prend désormais aux voyagistes dont le développement sur le Net est très important.» La Sncf est la première entreprise française d’e-commerce. Selon Trend Micro, fin 2005, 25 000 attaques avaient été inventoriées dans le monde; fin 2006, on était à 225000.

Le Certa liste les procédures qui permettent aux internautes de se protéger eux-mêmes, les premiers réflexes à adopter; par exemple, taper une adresse dans la barre de navigation plutôt que de cliquer dessus.

Quelle sera la condamnation de Jeffrey Brett Goodin, un Américain âgé de quarante-cinq ans, arrêté en Californie l’an dernier pour fishing sur base de fausse page AOL? Selon les dispositions de la loi américaine de 2003, il encourt 101 ans de prison. Le jugement sera prononcé le 11 juin prochain.

http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=18043


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2007-01-02

eBoons : Des coupons à découper c'est bien, mais des coupons à cliquer c'est encore mieux!


[18 octobre 2005] Aux États-Unis, presque deux tiers des consommateurs découpent des bons de réduction, au moins une fois par semaine, la plupart du temps dans les journaux, les magazines ou les circulaires. Mais, avec l'arrivée d'Internet, l'on constate que beaucoup d'entre eux sont également intéressés à les obtenir en ligne. Des coupons à cliquer! Pour qui? Pourquoi?

Les résultats d'une récente étude, conduite par l'entreprise américaine de marketing Prospectiv sur l'utilisation des bons de réduction, ont démontré que 96% des répondants impriment des bons eux-mêmes et 62% le font une fois par semaine. Ce phénomène, qui se développe peu à peu et qui porte le nom de couponnage électronique (eCouponing ou virtual couponing, en anglais), a vu le jour il y a déjà cinq ans.

Environ 30% des personnes interrogées dans ce sondage indiquaient qu'elles étaient enclines à recevoir des bons par un canal électronique. Ce chiffre monte à plus de la moitié si les offres sont conçues en fonction de leurs propres intérêts.

Actuellement, 10,5% des consommateurs américains reçoivent leurs bons de réduction en ligne (5,7% par l'intermédiaire des sites Web, 4,4% par courriel et 0,4% sous forme de bannières publicitaires).

Au Canada, en 2002, 2,3 milliards de coupons de réduction traditionnels ont été imprimés (circulaires papier). De ce nombre, seulement 100 millions ont été échangés, soit moins de 5%. Par contre, lorsque l'on demande aux Québécois s'ils ont utilisé un coupon au cours de la dernière semaine, environ 35% répondent par l'affirmative.

Des coupons électroniques pour le tourisme

Au Québec, depuis plus de 25 ans, le Publi-Sac nous livre, à la porte, les circulaires promotionnelles des grands détaillants régionaux et locaux. Depuis août 2000, ce même service est disponible en ligne sur le site de Publisac.ca: un site Internet qui offre des bons de réduction qui peuvent être téléchargés et imprimés à la maison.

Ces coupons concernent bien souvent des biens de consommation courants, comme de la nourriture, des meubles, des vêtements, etc. Mais, de plus en plus, au Canada comme ailleurs, les attractions touristiques utilisent également ces coupons électroniques pour faire la promotion de leurs activités.

Citons, par exemple:

  • La Ronde (Six Flags) qui, depuis une page spéciale de son site Web, propose, en simple échange de votre code postal, des bons de réduction pour les différentes promotions en cours.
  • L'Association des Musées de l'Ontario qui, par l'intermédiaire de son site Internet, invite ses clients potentiels à imprimer un coupon «deux entrées pour le prix d'une» pour l'accès à plusieurs musées ontariens membres de leur association.
  • Aussi, le site Web d'Attractions Québec (Société des attractions touristiques du Québec) permet d'imprimer des bons de réduction pour plus d'une trentaine d'attractions à la grandeur du Québec.

    S'il désire bénéficier de la réduction ou de la promotion, l'internaute n'a alors qu'à imprimer son coupon électronique et le présenter au comptoir.

    Quand promotion rime avec fidélisation

    Actuellement, les consommateurs favorisent toujours les coupons à découper et ceux que l'on clique viennent loin derrière. Mais, peu à peu, les détaillants vont adopter l'insertion de coupons électroniques dans leurs courriels promotionnels.

    Les nouveaux médias _ outre l'avantage d'être plus écologiques par une moins grande utilisation du papier _ peuvent servir à dynamiser des outils promotionnels traditionnels et, pourquoi pas, à transformer l'opération promotionnelle en véritable opération de fidélisation. Internet ouvre la voie à un marketing direct permettant de proposer à l'internaute des promotions personnalisées qui s'inscrivent parfaitement dans ses habitudes de consommation.

    En effet, afin d'obtenir le fameux bon de réduction électronique (lequel présentera, de préférence, une offre spéciale qu'il ne trouvera nulle part ailleurs), l'internaute devra transmettre, en échange, quelques données personnelles (nom, adresse, courriel ou autres renseignements), à partir d'un formulaire électronique affiché à l'écran.

    La collecte de ces données permet ensuite aux détaillants de rejoindre les clients potentiels dans le cadre d'autres promotions, concours ou sondages, pour présenter de nouveaux produits, etc. Elle peut également servir à savoir si la personne est intéressée à recevoir de l'information complémentaire au sujet d'autres services ou de partenaires.

    La possibilité de rendre les bons de réduction «intelligents» devient de plus en plus attrayante pour les marchands. En comparaison avec les coupons traditionnels, les bons en ligne permettent d'associer un individu à un coupon et donc à un produit. Le coupon électronique permet de tracer les habitudes de consommation des clients par l'analyse des coupons utilisés. Cela permet donc d'effectuer des ventes de produits croisés, du profilage et de la segmentation.

    Des offres promotionnelles sur le sans-fil

    Avec l'arrivée des technologies sans fil, les offres promotionnelles par l'intermédiaire du téléphone portable vont se développer peu à peu. Le mCouponing (Mobile Couponing) permet déjà l'envoi d'annonces publicitaires personnalisées.

    Cette pratique constitue aujourd'hui une véritable révolution dans le monde du marketing et de la gestion du service à la clientèle. En effet, elle peut définir de manière très précise les différentes caractéristiques de la promotion envoyée, les coordonnées du consommateur, la durée de validité de l'offre, etc.

    Le coupon mobile offre encore plus d'avantages que le coupon Internet, d'abord parce que le téléphone portable, dans sa définition, suit le consommateur dans tous ses déplacements. Ensuite, parce que, compte tenu de ses caractéristiques technologiques, il permet de mieux s'intégrer dans une stratégie automatisée de gestion de la relation client (CRM), en offrant par exemple la possibilité au marchand d'envoyer un message de remerciement après que le client ait utilisé son coupon.

    Enfin, l'annonceur peut aussi décider de «viraliser» sa promotion, en permettant aux destinataires du coupon de le transférer à autant de personnes qu'il le souhaite. Mais, attention, il faudra s'assurer que ce type de promotion ne devienne trop envahissant. Déjà, un bon nombre d'internautes pestent en raison de la quantité exponentielle de courriels indésirables qui envahissent leur boîte aux lettres. Imaginez alors si votre téléphone portable se mettait, à tout moment, à vous «cracher» des promotions!


    Françoise Mommens

    Sources:

    - Angrisani, Carol et Casabona, Liza. «The Cyber-coupon Connection», Supermarket News, 16 juillet 2001.
    - eMarketer. «Coupon Clickers», 14 octobre 2005.
    - Field, Katherine. «Surfing for Savings: On-line Coupons Generate Off-line Savings for Consumers and Sales for Retailers», Chain Store Age, juillet 2005, vol. 81 no 7.
    - Karayan, Raphaële, «Après l'Asie et l'Amérique, l'Europe goûte aux bons de réductions sur mobile», Le Journal du Net, 4 février 2004.
    - Prospectiv. «Prospectiv Survey Shows Growing Consumer Preference for Online Coupons», communiqué de presse du 5 octobre 2005.



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