À partir du 3 avril 2006, le ministère de l'Économie, des Finances et de l'Industrie lance une grande campagne de communication en partenariat avec le Comité national anti-contrefaçon (Cnac) et l'Institut national de la propriété industrielle (INPI), déclinée en Télévision et sur Internet. Par cette campagne, Jean-François Copé, ministre délégué au Budget et à la Réforme de l'Etat, Porte-parole du Gouvernement et François Loos, ministre délégué à l'Industrie, veulent alerter et mobiliser les citoyens et les consommateurs sur les dangers et conséquences de la contrefaçon. Dès le mois d'avril, de nombreuses actions et rendez-vous événementiels permettent de faire oeuvre de pédagogie et d'éducation pour responsabiliser l'ensemble des publics.La contrefaçon, un fléau dont l'opinion publique ignore encore l'ampleur et les conséquences sur sa vie quotidienne.Longtemps cantonnée aux seuls produits de luxe, la contrefaçon n'épargne plus aucun secteur économique : Produits numériques, médicaments, vins et spiritueux, textile, parfums, pièces automobiles, jouets, logiciels, appareils domestiques ... Tous les produits de grande consommation sont désormais touchés. La contrefaçon représente ainsi près de 10 % du commerce mondial, soit 200 à 300 milliards d'euros de perte pour l'économie mondiale dont 6 milliards d'euros pour la France. Elle détruit chaque année 200 000 emplois dont environ 30 000 en France. Une entreprise sur deux utilise des logiciels piratés. Au-delà des conséquences économiques et sociales - impact direct sur les investissements de R&D, appauvrissement de la création, destructions d'emplois..., la contrefaçon met en danger au quotidien la sécurité et la santé des consommateurs du fait du non-respect des normes de fabrication et de sécurité des produits copiés. Or, les Français n'ont pas encore pleinement conscience de ces méfaits graves puisqu'un récent sondage IFOP révèle en effet que 35 % d'entre eux déclarent encore ouvertement acheter des produits de contrefaçon. 31 % disent acheter ou être prêts à acheter des contrefaçons de vêtements de marque, suivi par les contrefaçons de parfums (24%), de maroquinerie et de chaussures (25 %), de CD et de DVD (23 %). Une campagne d'envergure pour alerter et responsabiliser le grand public. Parce que la lutte anti-contrefaçon est devenue un véritable enjeu de société, elle implique la mobilisation et l'adhésion de tous. Le ministère de l'Économie, des Finances et de l'Industrie, en partenariat avec l'INPI et le CNAC, lance ainsi une grande campagne d'information et de mobilisation nationale. Servie par une signature forte et mobilisatrice "Contrefaçon, non merci", cette campagne d'intérêt général s'attache à faire prendre conscience au plus grand nombre de citoyens français des dangers individuels et collectifs liés à l'achat de produits de contrefaçon. Deux media puissants ont été privilégiés : La télévision avec différents films thématiques de 15 secondes. Pédagogiques et incitant au changement de comportement, ils mettent en scène de manière anodine des consommateurs sur le point d'acheter un objet de contrefaçon. La conséquence de leur acte apparaît alors à l'écran de manière violente. Cette prise de conscience les amène à renoncer par eux-mêmes à leur acte. Les films sont diffusés du 3 avril au 7 juin sur les chaînes hertziennes. Internet, au coeur de la contrefaçon artistique et informatique, avec des bannières visibles sur des sites en affinité avec les thématiques (e-commerce, logithèque, luxe, automobile...)Et pour inciter à la mobilisation et à la responsabilisation, un site Internet www.non-merci.com informatif et ludique sera mis en ligne dès le 3 avril. Enfin, des actions hors media (visibilité sur les grands évènements rassemblant les professions concernées, tournée d'une exposition sur la contrefaçon dans plusieurs villes françaises...) viennent compléter ce dispositif jusqu'à la rentrée 2006. Une signature forte et mobilisatrice : CONTREFACON, NON MERCI Sans culpabilisation, cette signature appelle chaque Français à la mobilisation générale en incitant à un geste simple : renoncer à la contrefaçon. Si un geste suffit (acheter illégalement) pour entraîner des ravages considérables, un simple geste suffit pour lutter efficacement contre le fléau qu'est devenue la contrefaçon (renoncer à acheter une contrefaçon).
Le Pro de l'achat malin n'aime pas les faussaires ! CONTREFACON, NON MERCI
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